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La géothermie avec de nouveaux forages à très grande profondeur

L’immense potentiel d’énergie géothermique qui sommeille sous la surface de la Terre ne demande qu’à être exploité pour chauffer les maisons ou produire de l’électricité, comme cela se fait en Islande où cette énergie est convertie en électricité grâce à la force de la vapeur. Portée à haute température dans des réservoirs géothermiques ou les aquifères dans la croûte terrestre, l’eau se transforme en vapeur qui fait ensuite tourner des turbines qui activent un générateur produisant de l’électricité. Lorsque la vapeur redevient de l’eau, elle est renvoyée dans sol et le cycle recommence. En bref, l’énergie géothermique a, en théorie, le potentiel de fournir une énergie propre au monde entier.

Pour puiser cette puissance naturelle, les ingénieurs devront inventer de nouvelles stratégies pour forer jusqu’à 20 kilomètres de profondeur à l’intérieur de la Terre. Quaise Energy, une start-up rattachée au Massachusetts Institute of Technology (MIT) pense avoir la solution avec le forage à ondes millimétriques. Les scientifiques pensent que la technologie peut vaporiser suffisamment de roche pour créer les puits de forage les plus profonds au monde. 
Ils pourront ainsi récolter l’énergie géothermique à grande échelle pour satisfaire la consommation humaine sans avoir besoin de combustibles fossiles.
L’énergie géothermique est pratiquement illimitée, mais elle est actuellement sous-utilisée. Selon l’Agence Internationale de l’Energie, la production d’électricité géothermique n’a augmenté que d’environ 2 % en 2020 avec une capacité supplémentaire de 200 mégawatts, ce qui représente une baisse significative par rapport à la croissance enregistrée au cours des cinq années précédentes. À titre de comparaison, une centrale au charbon classique a une capacité d’environ 600 MW.

Pour atteindre zéro émission nette d’ici 2030, la production mondiale d’énergie géothermique devrait augmenter de 13 % chaque année entre 2021 et 2030, soit environ 3,6 gigawatts de capacité. Pour y parvenir, il faudra un meilleur accès à l’eau ultra-chaude qui se trouve à très grande profondeur. C’est le but recherché avec le forage à ondes millimétriques.

Actuellement, le puits de forage le plus profond au monde est le Kola Superdeep Borehole en Russie, près de la Norvège. Résultat d’un projet remontant à l’Union Soviétique, il s’agissait de forer le plus profond possible dans la croûte terrestre, qui fait en moyenne environ 30 kilomètres d’épaisseur sous les continents. Au final, ce puits n’atteint que 12,1 kilomètres dans la croûte et il a fallu 20 ans pour le réaliser car les équipements conventionnels, tels que les foreuses mécaniques, ne peuvent pas gérer les conditions rencontrées à une telle profondeur.

La nouvelle technologie mise au point par Quaise Energy, conçue pour perforer la roche avec des ondes millimétriques, pourrait être une solution. En remplaçant les forets conventionnels par des ondes millimétriques générées par une machine baptisée gyrotron, il est possible de faire fondre puis de vaporiser la roche. Un gyrotron dispose d’une puissante source de faisceaux, comme les lasers, mais avec une gamme de fréquences différente. Il a fallu plus de 15 ans à la start-up pour développer la technologie en laboratoire, et démontrer finalement que les ondes millimétriques pouvaient forer le basalte. La technologie devrait permettre de creuser à 20 kilomètres de profondeur, là où les températures atteignent plus de 480 degrés Celsius.

Vue du gyrotron (Source: Encyclopaedia Britannica)

Le projet devrait débuter par une conception hybride, utilisant d’abord la technologie de forage rotatif conventionnelle développée par les industries pétrolières et gazières pour perforer les couches de surface de la Terre. C’est alors que l’on utilise les ondes millimétriques à haute puissance. La première plate-forme de forage hybride à grande échelle devrait être opérationnelle d’ici 2024. D’ici 2026, le premier système géothermique prévu pour produire 100 mégawatts d’énergie thermique fonctionnera à partir de quelques puits de forage. D’ici 2028, le nouveau système devrait commencer à remplacer les centrales à combustibles fossiles par des centrales géothermiques.

Grâce aux températures élevées atteintes à très grande profondeur, la nouvelle technologie produit de la vapeur très proche de la température à laquelle fonctionnent les centrales électriques au charbon et au gaz d’aujourd’hui. Ainsi, il sera possible de remplacer 95 à 100 % de l’utilisation du charbon en développant un champ géothermique et en produisant de la vapeur à partir des profondeurs de la Terre.
Il reste encore beaucoup à faire pour développer pleinement la nouvelle technologie. Les scientifiques doivent mieux comprendre les propriétés des roches à grande profondeur et faire progresser la chaîne d’approvisionnement des gyrotrons qui produisent les ondes millimétriques. De plus, l’équipement devra être produit en quantité et avec une conception robuste adaptée à l’environnement des forages.
Viennent ensuite des défis techniques supplémentaires, tels que la technique d’élimination des matériaux remontés lors du forage et la nécessité de maintenir les puits stables et ouverts une fois le forage terminé.
Au moment où les sources d’énergie géothermique plafonnent à travers le monde parce que les méthodes de forage conventionnelles sont inadaptées pour gérer des profondeurs supérieures à 120 mètres, le Département américain de l’Energie a octroyé à Quaise Energy une subvention pour accélérer les expériences avec un gyrotron plus puissant, et continuer à améliorer les capacités de vaporisation.

Article de Claude Grandpey

Qui inspira la réforme macronienne des services publics ?

Par elle seule, la composition de cette Commission chargée d’élaborer la dernière en date des lois de « modernisation », vaut programme : les ministères d’E. Macron ont demandé à un aéropage de patrons du privé de « moderniser » les services publics.

Le Comité action publique 2022 ( CAP 22 ) est un groupe composé de quarante personnalités mêlant économistes, cadres du secteur public et privé, élus, et chargé en octobre 2017 par le premier ministre E. Philippe de réfléchir à une réforme des missions de Service Public de l'État associée à une réduction des dépenses publiques. Son travail déboucha sur la Loi de Transformation de la Fonction Publique de 2019.

Les questions à poser pour comprendre la réorganisation libérale de l’action publique – sont : quifait ? qui ? Quelle histoire sociale incarnée en des individus, quelles formations, quel recrutement,quel univers de relations les ont construits ?

Impossible de s’expliquer ce qu’ils font sans saisir d’où ils viennent, de quel groupe social, quel parcours dans ce groupe social, et quels sont leur univers de référence, celui d’où sort ce qu’ils estiment évident, incontournable, naturel, sens commun – sens commun de leur groupe social.

Nul ne s’étonnera alors, à analyser sa composition, que la commission ait communier sans distance dans cette croyance promue dogme : ce sont les règles managériales du privé qui doivent structurer le travail dans les services publics, lesquels sont d’abord vus comme zone de gabegie. Il s’agit donc de réduire leurs coûts, ce qui passe par l’externalisation des tâches vers des entreprises privées ou des concessions de service public. Et, dans le périmètre maintenu des fonctions publiques, « dégraisser le mammouth » : casser le statut des fonctionnaires, liquider les contrats aidés, embaucherdes « agents temporaires », ne pas remplacer les départs en retraite, restreindre les recrutements, contrôler plus étroitement, caporaliser les agents en intensifiant leur travail. Toute la refonte proposée de la fonction publique se comprend sitôt examiné qui composa cette commission.

Le Comité Action publique 2022, ce fut CAP sur le privé !

Cette commission, en effet, n’inclut aucun salarié des services publics travaillant à un rang intermédiaire ou comme personnel d’exécution. Et aucun syndicaliste. Les seuls fonctionnaires admis sont situés en haut de l’échelle hiérarchique. La commission n’en compte que 13 parmi ses 43membres. En revanche, avec un effet de masse jamais vu , y furent nommés des dirigeants de groupes privés ou de fonds d’investissement, ignorants du fonctionnement local des services publics mais rompus, avec excellence professionnelle, aux codes, aux critères de performance et aux pratiques des directions d’entreprise ou du consulting :

Ross Mc Innes, président de Safran, géant de la défense et l’aéronautique ; Véronique Bedague-Hamilius, P-DG de Nexity Immobilier ; Guillaume Hannezo, passé de Vivendi à la banque Rothschild et au fonds financier WeShareBonds ; Mathilde Lemoine, ancienne de la banque HSBC passée chef économiste chez Rothschild ; Jean-François Cirelli, ex-directeur générale GDF-Suez, quipréside en France le fonds de placement BlackRock ; Stéphane Brimont, président du fonds financier Macquarie ; Marc Tessier, de chez Havas, Canal +, France TV puis NetGeM (télévision viaInternet); Philippe Josse, d’Air France KLM ; Stéphanie Goujon, vice-présidente du Mouvement desentrepreneurs sociaux ; Jean-René Cazeneuve, d’abord chez Apple, puis Bouygues Telecom ; Philippe Laurent, de la direction financière de Renault ; Paul Duan, start-upper dans la Silicon Valley ; Ludovic Le Moan, ESN Coframi (société d’informatique) et aujourd’hui Sigfox (opérateur de télécommunications) ; Frédéric Mion, ex-directeur de Sciences Po, mais aussi ancien du groupe Canal + et ex-avocat d’affaires au cabinet Allen et Overy ; Thomas London, directeur associé de la société de conseil* McKinsey, responsable des activités Santé et Secteur public ; Axel Dauchez, ex-président de Publicis France, qui vient de lancer la start-up de civic tech Make.org ; Jean-Baptiste Fauroux, ex-directeur général de Steelcase Strafor (spécialisée dans l’aménagement des espaces de travail) à Bruxelles ; Guillaume Marchand, qui se présente comme psychiatre, entrepreneur, investisseur et ancien président d’une fédération de start-ups de la « e-santé ».

On a donc là des patrons ou évangélistes du marché, patron et évangélistes internationalisés, ignoranttout des services publics mais rompus, avec excellence professionnelle, à la maitrise pratique des directions d’entreprise ou du consulting. Dès lors, on saisit mieux certaines dimensions du « prêt-à-penser » qu’ils partagent et qui orientent leurs activités: importation des recettes d’entreprises pour « tout moderniser », intensification du travail, évaluation des performances liée à des objectifs individuels chiffrés, compressions des salaires, externalisation vers le privé (autant d’ « améliorations » à l’œuvre, notamment, dans les directives qui préfigurent la remise en cause des métiers des fonctionnaires…) ; ode à la mobilité forcée (réformes de l’assurance-chômage et du code du travail) ; accroissement des contrôles (réforme de l’assurance-chômage, entre autres…) ; ajustements des services rendus par le public aux besoins immédiats des entreprises et de leurs bassins d’emplois. Les exemples abondent, qui montrent l’État, pour une part, devenant entreprise au service des entreprises ; l’État et ses services les plus divers, « managerialement » reconfigurés.

Tous ont, avec brio, triomphé du cursus honorum des enfants (les plus prometteurs) de la classe dominante : Sciences Po et l’ENA new style, changés en Business schools (comme d’ailleurs Polytechnique en partie), conjugués avec HEC, l’ESSEC ou des Business schools anglo-saxonnes.

L’intériorisation des lois et vertus des entreprises libérées dans un marché lui-même libéré etmondialisé, fut pour chacune et chacun, totale, immédiate, « l’air qu’on respire », sans réserve, etvecteurs de leurs réussites.

Ne caricaturons pas, certains de la commission viennent du public. Mais soit ils en sont sortis pour s’en « libérer » soit ils y ont travaillé d’abord pour conformer le public au besoin du privé. Premier cas, quelques cas : Bedague-Hamilius, secrétaire générale de la ville de Paris, directrice de cabinet de Valls à Matignon parti à Nexity ; Josse, directeur du Budget sous Copé, parti à KLM ; Lemoine, conseillère à Matignon sous Villepin, parti à HSBC puis Rothschild…Second cas : Josse toujours, architecte de la RGPP ; Bigorgne, de Science Po mais propulsé directeur de l’Institut Montaigne par Claude Bébéar d’Axa ; Clotilde Valter, PS, secrétaire d’État, mais rapporteure du projet de loi Macron, première main de l’accord Arcelor-Mittal, de la fermeture de Goodyear d’Amiens. Pisani-Ferry, président du comité de suivi du CICE, etc…

Notons-le, aucun personnel d’exécution ou de rang intermédiaire ou de direction des servicespublics ne siège dans cette commission.

Ce groupe ne constitue pas un « groupe sur le papier ». Il s’agit d’un groupe mobilisé. Un groupe coopté et soudé à partir de l’harmonie immédiate des dispositions de ses membres, et qui s’affermit au travers de style de vie et de fréquentations semblables. Ils sont forts de formations homologues et des connivences spontanées qui les accompagnent. Ils sont forts de parcours homologues et virtuoses souvent. Ils sont forts d’un « sens commun » sans fissures et identique, forts d’un système d’évidences et de présupposés partagés, qui organise leur vision du monde et de ses divisions. Forts de se sentir héritiers légitimes. Un groupe, fusionnel, endogame quant aux origines sociales, assuré de lui-même, et d’une certitude de soi sans cesse renforcée : au gré des réussites scolaires éclatantes,au gré des circulations réussies entre public et privé, puis des réussites d’entreprises. A tel point qu’ils en deviennent audacieusement libérés dans le calendrier et les contenus des réformes libéralesqu’ils accumulent. Comme aucune autre Noblesse d’État n’avait osé avant eux (même sous Sarkozy, qui rétrospectivement apparaitra modéré). Car rien, jamais, dans leurs parcours ne les a arrêtés. Ils sont le « nouveau monde » sans frontières ni échecs, qu’un réseau serré de protections, de solidaritésextérieures à l’État et d’échanges légitimants perpétuels avec des secteurs patronaux et médiatiques puissants encouragent et perpétuellement célèbrent. Pourquoi concevraient-ils qu’il faille stopper le job ? Quand ce job est au principe de leur position qui en impose, porteuse d’une image flatteuse d’eux-mêmes. Un groupe, spontanément prompt à ériger en « devoir-être » universel, les vertus dont ses membres ont socialement hérités : la « mobilité », la « créativité », « entreprendre », « se réaliser», la « liberté », le « boulot », « l’investissement », la « discipline »….bref, leur art de vivre promu exemple. Et c’est pourquoi d’ailleurs, ils ne peuvent comprendre qu’en recourant à l’idée d’une sombre fainéantise, que tous les salariés ne tirent pas bénéfices du monde tel qu’il va. Ils ne connaissent, ne croisent et n’ont jamais croisé, directement ou familialement, aucun ouvrier, aucun employé, aucun technicien, aucun précaire, aucun chômeur, aucun cadre moyen même. Ils ne savent d’expérience aucune de leurs urgences, aucune des insécurités affrontées, des mépris subis, des galères de logements, des incertitudes scolaires ou à Pôle Emploi, des concurrences dans et pour l’emploi ou pour les stages en milieux populaires. Le montant du RSA se dépense lors d’un dîner intime entre amis, pour acheter une paire de chaussures ou des boutons de manchette.

Ces champions des champions de la classe dominante sont, depuis l’enfance, emmurés dansl’univers cossu et clos qui les a faits et où ils ont vaincu (car on minore trop les luttes féroces àl’intérieur des groupes dominants).

Endogamie, oui. Juste quelques exemples.

Revel ? Binôme de Macron à l’Élysée sous Hollande, Macron avait voulu l’imposer dircab dePhilippe à Matignon.

Mion ? Patron d’Edith Chabre, femme d’Edouard Philippe et parrain d’un de leurs enfants. Aghion ?Commission Attali avec Lemoine et Macron, Aghion qui déclare « à l’époque avec Macron, on passait notre vie ensemble ». Rothschild ? Lemoine, Hannezo y sont ou y sont passés. Financière Macquarie ? Mc Innes, Brimont. Filière Science-Po mondialisée et convertie en Business School sous Richard Descoings, son protégé, Bigorgne, directeur de l’Institut Montaigne, Mion directeur de Science Po, Letta ex premier ministre italien recruté à Science Po par Mion, Pisani-Ferry candidat malheureux contre Mion à la direction de Science Po et avec qui il se réconcilie vite. Entre autres… Sans parler des conjoints eux-mêmes PDG d’un certain nombre des membres de la commission.

Pour piloter ce programme de « modernisation » de la fonction publique fut installée, en novembre 2017, la Direction interministérielle à la transformation publique (DITP). Avec, placé à sa tête, les deux premières années, Thomas Cazenave (Sciences Po Paris, ENA), inspecteur des finances* passé,à 33 ns, directeur délégué des « ressources humaines » d’Orange France, avant de revenir dans l’État, directeur adjoint du cabinet d’Emmanuel Macron au ministère de l’Économie, puis secrétaire général adjoint de l’Élysée. On lui doit le livre-manifeste L’État en mode start-up, préfacé par E. Macron. Le chapitre sur les « réformes à l’étranger » est écrit par Karim Tadjeddine, un polytechnicien issu du corps des Ponts, passé par le ministère des Finances avant d’être débauché par le cabinet de conseil McKinsey. Il y codirige le département qui s’occupe de « moderniser » les services publics, pour le compte de la DITP.

Le PCF mobilisé aux cotés des Kurdes suite а l'attentat de Paris

 




C'est avec une immense émotion que le Parti communiste français a appris l'attentat d'extrême-droite ce jour contre le siège du CDKF. Dix ans après le triple assassinat de militantes, une nouvelle fois les Kurdes sont frappés en plein Paris.

Le PCF adresse ses sincères condoléances aux familles et aux proches des trois personnes décédées et les assure de sa pleine solidarité dans cette épreuve. Nos pensées vont également aux blessés. Nous remercions les services de secours et les forces de l'ordre pour leur réactivité.


L'urgence est de protéger les Kurdes de Paris. Et toute la lumière doit être faite sur ce crime odieux.

Alors que l'auteur attaquait des réfugiés soudanais il y a 11 mois, ces meurtres montrent que l'extreme-droite, mue par sa haine raciste, tue dans notre pays. Cela révèle un climat nauséabond qui grandit en France, nourri par des discours xénophobes et racistes, ouvertement tenus dans les médias et par des responsables politiques.

De plus, alors que le Conseil Démocratique Kurde en France (CDKF) est clairement visé dans un contexte de multiples menaces proférées par la Turquie, l'enquête doit déterminer si cette attaque a été commanditée.

Le PCF continue d'exiger la levée du secret défense sur l’assassinat de 2013 pour qu’enfin la justice soit faite et que la vérité éclate sur l’implication directe de l’Etat turc. Nous demandons que l’Etat français protège les Kurdes de France qui subissent des menaces en raison de leur engagement pour les droits humains et ceux du peuple kurde. Aujourd'hui comme hier le PCF assure les Kurdes de son soutien dans leur lutte.

Le PCF appelle à participer à la manifestation organisée par le CDKF demain 24 décembre à 12h Place de la République à Paris.

Parti communiste français.

Paris, le 23.12.2022

Pour les sceptiques du nucléaire: BD pédagogique sue l'environnement de Jean-Marc Jancovici (Ingénieur consultant en énergie / climat) et le dessina­teur Christophe Blain.


C’est sous la forme inattendue d’une imposante bande dessinée (BD) de près de 200 pages que Jean-Marc Jancovici  et le dessina­teur Christophe Blain se livrent à un utile exercice de pédagogie sur l’énergie et l’environnement. Tout au long de cet ouvrage, illustré de très nombreux schémas explicatifs, souvent humoristiques, les auteurs passent leurs messages exclusivement sous forme de bulles de BD, toujours en des termes très accessibles : par exemple l’unité de puissance est comparée à celle développée par un cycliste, celle de travail à l’activité d’un travailleur de force pendant une journée. 






Allez Olivier encore un petit effort pour les cheminots

 

Congrès du PCF : le texte alternatif "Urgence de communisme"

                                            

https://data.over-blog-kiwi.com/1/48/53/00/20221220/ob_532f32_texte-alternatif-urgence-de-communisme.pdf 

Un texte alternatif à celui du projet de base commune présenté par la direction sortante et adopté lors du dernier Conseil national vient de paraître. Il peut être téléchargé sur le blog en cliquant sur le lien au dessus de l'article, sous l'image.

Ce texte alternatif est signé par les "refondateurs" du PCF, à l'origine du texte du "Printemps du communisme" lors du congrès de 2018, ainsi que par Pierre Laurent et plusieurs de ses proches ( 128 environs), mais aussi par l'économiste et sociologue Bernard Friot qui a popularisé l'idée de "salaire à vie".

Le texte "Urgence de communisme" se positionne ainsi pour le salaire à vie plutôt que pour la "Sécurité emploi formation" théorisée par le secteur économie du PCF. Ce débat est utile et nécessaire. Quoi qu'on en pense, durant la campagne présidentielle de 2017, Benoît Hamon avait réussi à être identifié à sa proposition de revenu universel. La Sécurité emploi formation comme le salaire à vie sont des propositions politiques révolutionnaires. Quelle que soit la base commune retenue à l'issue du congrès, il importera de mener le combat pour populariser nos propositions et qu'elles deviennent l'élément central de la proposition politique du Parti communiste.

Le texte alternatif se positionne aussi pour la prise en charge des luttes intersectionnelles qui auraient été délaissées par la direction sortante. Dans la même veine, le texte alternatif réaffirme clairement l'attachement du PCF à une conception ouverte et libérale de la laïcité - celle portée historiquement par la LDH et la Ligue de l'enseignement - et dénonce la captation de la laïcité par la droite et l'extrême droite pour en faire une arme contre les musulmans, avec le concours d'une partie de la gauche. En creux, on comprend que le reproche qui est fait à Hollande et Valls sur cette question s'adresse aussi un peu à Fabien Roussel.

Le texte alternatif tire un bilan critique de l'expérience de l'URSS et des pays de l'Est. Sur ce point, le constat est partagé avec le projet de base commune et c'est une bonne chose.

Surtout, le texte alternatif "Urgence de communisme" s'oppose au projet de base commune sur la question de la NUPES qu'il appelle à investir pour présenter des candidatures communes à toutes les élections à venir, ce qui serait, pensent les auteurs, la clé du renforcement du PCF. 
Sur ce point, il est permis de douter...

Selon les statuts du PCF, un texte proposé au débat des militants et qui doit rassembler 300 signatures issues d’au moins un quart des fédérations d’ici le 8 janvier pour être soumis à un vote.