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Courrier de Fabien Roussel à notre camarade Dominique Belmer


LUTTER ET OUVRIR ENSEMBLE UN CHEMIN D'ESPOIR 

( FABIEN ROUSSEL)



Bonjour Dominique,


Comme vous, je suis en colère contre les choix qui sont faits, en petit comité, par le président de la République et par l’absence d’une campagne massive de vaccination.

En décidant de ne pas suivre les avis du conseil scientifique dès le mois de janvier, le président de la République a pris le risque d’un pic épidémique qui arrive aujourd’hui et dont le coût humain est très élevé. Avec 300 à 400 morts par jour depuis début février et des hôpitaux saturés, contraints à déprogrammer des soins, le gouvernement est obligé de fermer les écoles et de restreindre nos déplacements dans toute la France.

Et nous sommes toujours en panne de vaccins !

Cela fait pourtant un an que nous subissons cette crise. Et les vaccins sont disponibles depuis le mois de décembre. Mais rien n’a été fait pour les produire en France, pour renforcer notre système de santé, pour embaucher dans nos hôpitaux publics, nos écoles, pour donner des moyens à nos communes, pour empêcher les plans de licenciements des multinationales.

Le gouvernement maintient ses réformes telles que le démantèlement d’EDF-Enedis avec le projet Hercule, ou encore la privatisation des TER dans les régions. Il fait le choix aussi de soutenir les projets de délocalisations de nos activités industrielles dans l’aéronautique, la sidérurgie, l’automobile. Des plans de suppressions d’emplois continuent de tomber de la part de groupes comme Danone, Renault, Flunch... Des choix sans vision d'avenir pour le pays, entièrement guidés par l'objectif de rentabilité du capital, au détriment de l'humain et de la planète, alors que la crise impose une transformation sociale et écologique de nos modes de production.

Le gouvernement profite de cette pandémie pour faire passer des réformes, en espérant que le monde du travail et les syndicats n’opposeront aucune résistance. N’espère-t-il pas que les syndicats ou des forces politiques comme la notre soient paralysés, tétanisés par la peur du virus, par les nombreux décès qui frappent nos familles, nos collègues, nos camarades ?

Il se trompe ! Car, même si la pandémie nous fait peur et la douleur des pertes est immense, elles ne nous empêcheront pas de lutter, de résister, de manifester, d'ouvrir avec le plus grand nombre un chemin d'espoir.

C’est ainsi que nous avons été présents ces dernières semaines dans toutes les luttes qui se sont tenues, dans les mobilisations pour la culture, pour le climat, pour l’emploi, contre la fermeture de lits dans des hôpitaux.

C’est pourquoi j’appelle à participer massivement aux mobilisations à venir, dont celle du 8 avril, avec les syndicats de la santé, d’EDF, de la SNCF, de Renault, du commerce, avec le monde de la culture, avec la jeunesse. De même, poursuivons nos opérations de solidarité en direction des familles et des étudiant e s. Et préparons-nous à réussir les élections régionales et départementales en faisant progresser et gagner la gauche dans le maximum de régions et de départements avec une présence renforcée du PCF dans les assemblées.

C’est dans cet état d’esprit que nous organisons notre conférence nationale les 10 et 11 avril prochains qui portera sur les échéances présidentielle et législatives 2022. Cette rencontre de 1 000 délégué e-s du PCF, dans un contexte sanitaire dégradé avec un protocole strict pour éviter toute contamination, doit nous servir à organiser la riposte à Macron et au gouvernement. Cette assemblée, qui se tiendra en visioconférence, sera un temps fort de la mobilisation pour construire une alternative politique. Nous montrerons qu’il est possible d’organiser la résistance aux choix du pouvoir et de reconstruire l'espoir. Tu trouveras le programme de ces deux journées

sur le site du parti : https://www.pcf.fr/conference_nationale_du_pcf



Toutes et tous unis, nous y arriverons !

Restons solidaires, combatifs et déterminés face à cette crise. Très fraternellement,

Fabien ROUSSEL


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