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EDF embauche des soudeurs étasuniens pour réparer ses réacteurs

En mal de manoeuvre qualifiée et compétente et de technicité : EDF vient d’embaucher une centaine de soudeurs étrangers pour réparer ses problèmes de corrosion sur ses réacteurs nucléaires. Ils viennent des Etats-Unis, de chez Westinghouse, la société à qui EDF a acheté voici soixante ans les plans des réacteurs dit tricolores. Avec ce bel exploit le mythe vendu aux français par la propagande d’Etat sur la pseudo indépendance de la France grâce au nucléaire s’effondre publiquement.

Incapable de maîtriser ses monstrueux joujoux atomiques touchés par la corrosion de leurs tuyauteries et bien mal en point en d’autres endroits, EDF en manque de main d’œuvre qualifiée appelle au secours en urgence une centaine de soudeurs étasuniens.

Ces ouvriers de Westinghouse, qui débarquent par dizaines par avions depuis début octobre, sont spécialisés dans les soudures de haute précision que la nucléocratie française ne possède pas, ni la technique de soudage ni les outils. Tous les experts s’accordent là-dessus. Les soudures à réaliser sur des tuyaux du système de sécurité sont si complexes que la répétition des gestes et l’attention à porter exténuent. D’autant que le cadre d’exécution n’est pas parfumé au gaz hilarant.

Les tronçons à réparer avaient été découpés sur la plupart des réacteurs nucléaires suite à la découverte en début d’année de corrosions sur les deux réacteurs atomiques de Civaux (Vienne) et Chooz (Ardennes) puis à Penly (Normandie). Découpes et prélèvements visant à contrôler que ces graves problèmes n’affectaient pas aussi tous les autres réacteurs disséminés sur le territoire. A présent, il faut tous les remettre en place au fur et à mesure des contrôles et que les soudures tiennent le coup. Un travail titanesque de plusieurs mois pour plusieurs centaines de milliers d’euros au bas mot que les usagers paieront d’une manière ou d’une autre.

Mais les ouvriers étasuniens doivent s’adapter aux modifications apportées au fil des années par les ingénieurs d’EDF sur les plans et schémas initiaux (1) achetés à Westinghouse et pour lesquels la France a payées des royalties pendant quatre décennies. Aussi EDF a du ouvrir un centre d’adaptation-formation pour jouer carte sur table et tenter de retrouver la mémoire des bricolages effectués. C’est que les soudeurs de Westinghouse vont devoir travailler plusieurs mois sur le parc nucléaire vétuste français et ne veulent pas être impliqués dans une catastrophe.

Si EDF fait déjà appel à des travailleurs sous-traités, notamment de la société "Endel" (2), qui sont à l’oeuvre sur les réacteurs de Tricastin (Drôme-Vaucluse), Bugey (Ain), Cattenom (Moselle) ou rien ne semble avoir été détecté, à Chinon (Indre-et-Loire) ce n’est pas la même histoire et des corrosions (3) y ont été mises au jour. Alors une question taraude les champions du nucléaire : on change les tronçons ou bien on change toutes les tuyauteries ? Les chantiers ne sont évidemment pas de la même ampleur, sauf à dissimuler la réalité.

De toute façon le compte n’y est pas en spécialistes (3) pour remettre en service ces vieilles casseroles mortelles amputées. Même si EDF s’est associé au constructeur des sous-marins nucléaires "Naval Group" et à Areva-Orano pour mettre sur pied une école de formation aux métiers de soudeurs : ils ne seront pas opérationnels avant plusieurs années. Et les planning farfelus d’EDF ne pourront être tenus : le nucléariste annonçait que la centrale de Chooz devait être relancée en plein coeur de l’hiver en décembre 2022 et celle de Civaux en janvier 2023. On sait que les délais auront du mal à être tenus sauf à prendre des risques supplémentaires avec la sécurité et à forcer la main de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) qui doit donner son feu vert au redémarrage.

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(1) technologie de Réacteur à Eau Pressurisée (REP)

(2) Endel est une filiale de "Engie" qui se désengage du nucléaire et s’oriente vers les énergies renouvelables. Engie a vendue en avril dernier Endel à la société Altrad du milliardaire Mohed Altrad qui dirige également le club Montpellier-Hérault-Rugby.

(3) la corrosion est une fissuration des matériaux. Ces défauts se traduisent sous forme de microfissures (amorcées en surface du matériau) se propageant dans l’épaisseur de la pièce. Le mécanisme à l’origine de la fissuration est appelé « corrosion sous contrainte » (CSC). Le matériau est soumis non seulement à une contrainte mécanique (cas de la fissuration simple), mais aussi à un milieu aqueux (ici le milieu primaire contenant du bore) qui permet d’amorcer la microfissuration sous une contrainte mécanique moindre que si le matériau n’était exposé qu’à l’air. voir :
https://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/20220120_NI-...

(4) Le PDG de EDF, Jean-Bernard Levy, estimait encore début septembre 2022 (avant que le gouvernement et Emmanuel Macron ne le remplace par un nouvel homme-lige ) que son entreprise manquait de soudeurs depuis plusieurs années et que leur formation ne pouvait pas être relancée sans perspective ... d’un nouveau parc nucléaire en France.


( Fabien Roussel) LME : L’ENTREPRISE VACILLE FACE À L’ENVOLÉE DES PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ


 

MONSIEUR LE MINISTRE,

Je souhaite attirer votre attention sur la situation préoccupante de l’entreprise LME (Laminés marchands européens), située à Trith-Saint-Léger (59125), dans l’arrondissement de Valenciennes (Nord).

Leader européen des laminés marchands, cette entreprise emploie actuellement quelque 430 salariés dans son aciérie et ses deux laminoirs.

Toutefois, son activité est menacée par l’explosion des prix de l’énergie. D’ores et déjà, la direction de la LME a annoncé son intention de mettre son aciérie à l’arrêt pour les mois de novembre et décembre. Durant cette période, les 220 salariés travaillant sur cet équipement seront mobilisés sur des tâches de nettoyage, d’entretien et de maintenance des installations.

Les dirigeants de LME expriment cependant une réelle inquiétude pour le début de l’année 2023. En effet, considérée hyper électro-intensive, l’entreprise subit de plein fouet l’envolée des prix sur le marché spot de l’électricité. Alors que le tarif du mégawatt/heure se situait à 50 euros il y a deux ans, celui-ci n’a cessé d’augmenter, atteignant les 650 €, à la fin août. Selon certaines projections, les prix du marché pourraient même dépasser les 1 000 €, voire 1 100 €, d’ici la fin de l’année 2022 et les premiers mois de 2023.

Dans ce contexte, LME, dont les rentrées de commandes sont actuellement moindres qu’avant l’été, pourrait être amenée à suspendre son activité, au préjudice, en premier lieu, de ces salariés.

Egalement directement impactée par la hausse considérable des prix du gaz qu’elle utilise pour ses fours, LME ne peut envisager de répercuter l’évolution des coûts d’énergie sur ses clients. L’entreprise est en effet directement exposée à la concurrence d’entreprises extra-européennes, qui reçoivent des aides leur permettant de conserver une énergie à moindre coût, ou celles d’entreprises portugaises et espagnoles qui bénéficient des mesures dérogatoires de l’Union européenne autorisant l’encadrement des prix du gaz et la déconnection du marché européen.

La situation de LME illustre les très graves difficultés auxquelles sont exposées les industriels de la métallurgie en France, dont un grand nombre ont déjà réduit leur production et envisagent la fermeture de sites entiers.

Préoccupé par le sort de notre industrie et de ses salariés, je vous appelle à mettre en œuvre des mesures d’urgence pour le secteur industriel, dont la pérennité est aujourd’hui menacée par l’envolée exceptionnelle des coûts de l’énergie.

Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.


Fabien Roussel,

Député du Nord

LA FRANCE EST LE PAYS LE PLUS DESINDUSTRIALISE DU G7

 


Un copieux rapport de France Stratégie étudie l’histoire récente des délocalisations. Comparant les tendances avec d’autres pays, le document montre que la France et le Royaume-Uni sont les deux économies du G7 les désindustrialisées.
Intitulé,"Les politiques industrielles en France, évolutions et comparaisons internationales", le rapport de 600 pages dresse un bilan implacable. « Depuis 1980, l'industrie française a perdu la moitié de ses effectifs et ne représente plus aujourd'hui que 10,3% du total des emplois. La part de l'industrie dans le PIB s'établissait à 13,4% en 2018, contre 25,5% en Allemagne, 19,7% en Italie ou 16,1% en Espagne. "La France connaît une désindustrialisation très marquée. Il n'y a que le Royaume-Uni qui ait connu un tel phénomène. La France est devenue remarquablement désindustrialisée. Les décennies 90 et 2000 ont été marquées par un accroissement des échanges et un libéralisme triomphant.

Energie: Gaz de schiste : Engie signe un gros contrat en douce


Engie a récemment signé un important contrat d’achat de gaz de schiste avec le groupe US Cheniere Energie.

Engie a essayé de faire en sorte que le contrat passe inaperçu mais c’est loupé. Le groupe énergétique français a récemment conclu un important deal pour acheter et importer de généreuses quantités de gaz en France.

Sauf que le gaz en question est du gaz de schiste, un gaz non conventionnel dont la technique d’extraction engendre un véritable désastre environnemental.

Un peu plus tôt déjà, Engie avait essayé de signer un premier contrat de ce type avant que plusieurs ONG françaises fassent plier le groupe, dont l’Etat français est toujours actionnaire à hauteur de plus de 23%. Il s’agissait déjà d’importer du gaz de schiste en France.

Mais ce n’était que partie remise pour Engie. Et cette fois sans passer par la case validation de l’Etat puisque l’opération a été discrètement et rapidement validée par le comité exécutif de l’entreprise. Et apparemment sans qu’aucun représentant de l’Etat ne soit au courant.

Le contrat est désormais signé et paraphé. Il porte sur l’approvisionnement de GNL depuis le mois de septembre dernier jusqu’en 2032. Plus de dix années donc d’approvisionnement en gaz de schiste qui sera injecté dans le réseau français. Une mauvaise nouvelle pour l’environnement.


Ci-dessous l'intervention éclairante de Michel Katcha sur FB PCF L'Humain d'abord
 

L’ex-GDF Suez a conclu un contrat d’importation de gaz naturel liquéfié avec la société Cheniere Energy s’étirant jusqu’en 2032 !
Pour Noël vous nous pendrez aussi du gaz de schiste made in USA. 
Merci les alliés de l’OTAN et les idiots qui suivent..!
« Engie a essayé de faire en sorte que le contrat passe inaperçu mais c’est loupé. Le groupe énergétique français a récemment conclu un important deal pour acheter et importer de généreuses quantités de gaz en France.
Sauf que le gaz en question est du gaz de schiste, un gaz non conventionnel dont la technique d’extraction engendre un véritable désastre environnemental.
Un peu plus tôt déjà, Engie avait essayé de signer un premier contrat de ce type avant que plusieurs ONG françaises fassent plier le groupe, dont l’Etat français est toujours actionnaire à hauteur de plus de 23%. Il s’agissait déjà d’importer du gaz de schiste en France.
Mais ce n’était que partie remise pour Engie. Et cette fois sans passer par la case validation de l’Etat puisque l’opération a été discrètement et rapidement validée par le comité exécutif de l’entreprise. Et apparemment sans qu’aucun représentant de l’Etat ne soit au courant.
Le contrat est désormais signé et paraphé. Il porte sur l’approvisionnement de GNL depuis le mois de septembre dernier jusqu’en 2032. Plus de dix années donc d’approvisionnement en gaz de schiste qui sera injecté dans le réseau français. Une mauvaise nouvelle pour l’environnement. »


René Gaudy: “La Nationalisation de l’énergie. Histoire d’un combat (1944-1947)”




René Gaudy est écrivain et historien, spécialiste de l’histoire des travailleurs de l’énergie. Il vient de publier “La Nationalisation de l’énergie. Histoire d’un combat (1944-1947)” aux Éditions de l’Atelier. Il est également l’auteur de l’ouvrage “Les Porteurs d’énergie” (deux tomes, éd. Le Temps des cerises) et de quelque 200 biographies de gaziers et d’électriciens dans le dictionnaire Maitron du mouvement ouvrier.
Pourquoi le 8 avril 1946 est-il une date importante dans l’histoire sociale et économique française ?

C’est le jour où la loi de nationalisation du gaz et de l’électricité, votée à une très large majorité (toute la gauche et une bonne partie de la droite) par l’Assemblée nationale, est promulguée au Journal officiel. Elle met fin à cent vingt ans d’histoire des sociétés privées gazières et à cinquante ans des sociétés privées d’électricité. C’est donc un événement pour l’histoire économique. C’est aussi la loi qui prépare le statut national des salariés des industries électriques et gazières (22 juin 1946), dont on a dit qu’il était un des meilleurs statuts du personnel au monde, donc un événement important pour l’histoire sociale.
D’où venait la loi de 1946 ?

Elle remonte à Jaurès, qui, en 1894 – un an avant la création de la CGT –, dépose, avec six autres députés socialistes, un projet de loi à la Chambre des députés sur la nationalisation des mines. A la même époque, les gaziers de Paris réclament que le gaz ne soit plus exploité par une société privée, mais par une régie municipale. L’idée de nationalisation de tout le secteur de l’énergie arrive en force dans la CGT après la guerre de 1914. Elle est ensuite reprise en 1944 par le programme du Conseil national de la Résistance, qui demande « le retour à la nation » des grands moyens de production.

Le statut du personnel a une autre origine. Craignant une nouvelle insurrection, la municipalité conservatrice de Paris accorde aux employés municipaux, après la Commune de 1871, un statut très avantageux. Les gaziers parisiens se battent pour obtenir le même statut, ils l’obtiennent en 1906. Les électriciens revendiquent aussi ce statut.

En 1907, ils plongent Paris dans le noir, la grève est conduite par le syndicaliste anarchiste Emile Pataud, « le roi de l’ombre ». C’est cette célèbre grève qui a donné naissance à l’expression « le Grand Soir » pour désigner la révolution sociale.

Après la guerre de 1914, ce sont les électriciens de banlieue qui bénéficient de ce statut. Avec le Front populaire grandit l’idée d’un statut national. En 1937, Marcel Paul, qui dirige alors la Fédération réunifiée de l’éclairage, fait du statut national l’objectif numéro un. L’idée aboutit dix ans plus tard, Marcel Paul étant devenu ministre.
Le statut national est-il remis en cause dans les années qui suivent 1946, en particulier après le départ des ministres communistes ?

Oui. Le statut est attaqué frontalement en 1951 : dissolution du Conseil central des œuvres sociales (CCOS), occupation des locaux de la rue de Calais par la police, gestion par la direction. Cette période a été très dure pour le mouvement ouvrier : répression féroce de la grève des mineurs en 1948 (plusieurs tués, des centaines de révoqués), Frédéric Joliot-Curie chassé de la direction du Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Les gouvernants de l’époque commençaient à démolir le programme de la Résistance.

Mon livre fait le point à la fois sur les grandes réalisations de la Libération et sur les attaques frontales qui ont démarré dès que les communistes ont été chassés du gouvernement en mai 1947. A EDF-GDF, grâce au 1% prélevé sur les recettes d’EDF-GDF et géré directement par le personnel, sans intervention des directions, des réalisations avaient vu le jour dans le domaine des centres de santé, des activités culturelles ou des offres de vacances. Et cela dans le contexte très difficile de la reconstruction. Ce n’est qu’en 1964 que les salariés reprendront la gestion du 1% avec la création de la CCAS.

Cependant, le 1% du chiffre d’affaires consacré aux activités sociales a tenu bon, jusqu’à maintenant. Dans mon livre, je rappelle dans quelles circonstances il a été obtenu. Les actionnaires des anciennes sociétés demandaient à être indemnisés à hauteur de 1% des recettes des deux futurs établissements publics. Marcel Paul avait accepté mais à condition que les salariés touchent eux aussi 1%.

C’est ce que l’on a appelé « la bascule des 1% », personne ne se rendant compte que ce 1% allait, dans une époque où la consommation d’électricité doublait tous les dix ans, vite représenter des sommes colossales. Mais le fait est que la droite ne pouvait pas remettre en question le 1% des salariés sans remettre aussi en cause le 1% des anciens actionnaires, ce qu’elle ne souhaitait évidemment pas faire.
Quel a été le rôle du service public de l’énergie dans la reconstruction du pays ?

Un rôle central. Il fallait fournir du courant et du gaz aux usines et aux particuliers. A la Libération, c’était la pénurie, les coupures. Beaucoup de centrales électriques et les usines à gaz étaient alimentées au charbon. D’où la fameuse « bataille de la production » des mineurs. Cette bataille n’aurait pas pu être gagnée sans la nationalisation des charbonnages et le statut du mineur.

Je raconte aussi cette épopée et les tensions entre Marcel Paul et son sous-secrétaire d’État au charbon, Auguste Lecoeur. Les centrales au charbon ne suffisaient pas. Il fallait d’autres sources d’énergie. D’où la bataille de Marcel Paul pour l’équipement hydroélectrique du pays. Car, faute d’investissement des sociétés privées, peu de barrages étaient construits : le barrage de Génissiat sur le Rhône, par exemple, programmé en 1921, n’est toujours pas achevé en 1945. EDF met « les bouchées libres », et l’ouvrage est inauguré en 1948. Les Trente Glorieuses reposent en grande partie sur l’hydroélectricité.

Autre source d’énergie qui apparaît en 1945-1946 : le nucléaire. Le gouvernement français, que présidait le général de Gaulle, a initié un programme électronucléaire civil en créant fin 1945 le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et en nommant à sa tête le physicien Frédéric Joliot-Curie. Je consacre un chapitre à cette création décisive et peu connue. Pour la première fois un livre traite de la prise en main par la nation, en 1945-1946, de l’ensemble du secteur de l’énergie (charbon, gaz, électricité).

Cette « prise de l’énergie » va assurer l’indépendance énergétique du pays pendant plusieurs décennies. Je rappelle au passage qu’à l’origine le programme nucléaire français était uniquement civil, il n’était pas question de se doter de l’arme atomique, la décision de construire la bombe n’a été prise qu’en 1953.
Comment évolue le statut du personnel entre 1946 et nos jours ?

Le statut a tenu le coup, malgré toutes les attaques depuis soixante-dix ans. Tout était déjà en place en 1946, en particulier l’idée que je trouve remarquable d’une entreprise dans laquelle les salariés sont décideurs à tous les niveaux. Pas seulement pour les activités sociales, mais dans la gestion même (avec les comités mixtes à la production, les CMP), les choix techniques, les décisions d’investissement… Les premiers CMP sont nés en Angleterre pendant la guerre. Il s’agissait d’associer les ouvriers à la gestion des usines d’armement pour doper la production.

Fernand Grenier, représentant du Parti communiste envoyé auprès de De Gaulle, visite ces usines d’armement. Lorsqu’il est nommé par De Gaulle commissaire de l’Air, il institue des CMP dans les usines d’armement à Alger, puis à la Libération à Toulouse. Je rappelle que dans le bouillonnement de la Libération de nombreux CMP, comités d’usines, comités de gestion ont été institués un peu partout en France. Ils ont peu à peu disparu, faute de volonté politique. Sauf à EDF-GDF : Marcel Paul a fait des CMP et des sous-CMP un des points forts du statut national. Les CMP n’existent plus, EDF et GDF sont rentrés dans le rang.

Dernière remarque. Concernant la différence entre nationalisation et étatisation. Beaucoup de gens ne font pas la différence. Elle est pourtant capitale. Je raconte que Marcel Paul aurait voulu une loi beaucoup moins étatique, avec par exemple l’élection du président et du directeur par le conseil d’administration. Mais De Gaulle a refusé cette option, au profit d’une nomination par le ministre qui « chapeaute », voire dicte ses choix à l’entreprise. L’étatisation a grandement facilité la privatisation.

Cette histoire reprend de l’actualité aujourd’hui. Les salariés de l’énergie se retrouvent dans une situation proche de celle des salariés de 1946. Ceux-ci travaillaient dans des sociétés privées. Ils ont lutté pour que ces sociétés deviennent des entreprises publiques. Il reste aux salariés de 2016 à faire le même chemin.


CGT naval: Sous-marins australiens

 

Après la gifle de Biden à la France, son allié indéfectible, notamment au sein de l'OTAN



Le locataire de l'Elysée n'est pas intervenu non plus, lui qui participe au commandement militaire de l'Otan. Ceci expliquerait-il cela?
Le Mantois et Partout ailleurs

La justice étasunienne attaque une grande entreprise française travaillant à Cuba



Le gouvernement cubain a lancé en 2013 une zone spéciale de développement dans le port de Mariel. Cette zone est destinée à accueillir des investissements étrangers dans des conditions fiscales et douanières privilégiées et à positionner Cuba dans le trafic maritime international très actif dans cette zone voisine du canal de Panama. En 2016 faisant suite au dégel diplomatique consécutif à la visite de François Hollande à Cuba la compagnie français CMA CGM, 3° transporteur mondial de conteneurs, a créé un terminal portuaire à Mariel. Son activité s’y poursuit en compagnie de sa filiale logistique CEVA. Depuis cette date des navires opérés par cette compagnie française font régulièrement escale dans ce port cubain.

Mais la CMA CGM vient d’être poursuivie par un tribunal étasunien en application de la loi Helms Burton. On peut trouver une excellente description des dispositions de cette loi et de son caractère illégal au regard du droit international dans le Journal officiel de la République française (voir ci-après).


Loi américaine Helms-Burton
10e législature
Question écrite n° 17434 de M. Xavier de Villepin (Français établis hors de France - UC)
publiée dans le JO Sénat du 12/09/1996 - page 2315
M. Xavier de Villepin attire l’attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la loi américaine Helms-Burton à l’encontre de Cuba. Cette législation vise à un renforcement de l’embargo exercé par les Etats-Unis et ouvre des facultés de rétorsion de caractère extraterritorial. Il souhaiterait donc savoir si la France envisage d’intervenir auprès de l’Union européenne et de l’Organisation mondiale du commerce. La question se pose également pour la loi américaine d’Amato. Il serait intéressant de savoir si nos entreprises ne seront pas directement on indirectement affectées par ces législations d’inspiration profondément unilatérales.

Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée dans le JO Sénat du 17/10/1996 - page 2701


Réponse. - La loi américaine dite Helms-Burton prévoit des sanctions à l’encontre d’entreprise et de particuliers d’Etats tiers supposés profiter de biens ayant appartenu à des ressortissants américains et expropriés par le Gouvernement cubain. Elle comporte des dispositions d’application extraterritoriale qui sont contraires au droit international et aux engagements internationaux des Etats-Unis. Plusieurs actions ont été engagées pour empêcher la mise en oeuvre de ce texte. Une étroite concertation entre les pays membre de l’Union européenne a permis d’engager diverses initiatives politiques (déclaration de l’Union, démarches auprès des autorités américaines). La procédure de règlement des différends prévue par le traité OMC a également été actionnée ; elle pourrait aboutir à la constitution prochaine d’un panel, la procédure de conciliation n’ayant pas donné de résultats. Enfin, la commission a reçu mandat du Conseil d’élaborer une législation " en miroir ", qui permettrait aux entreprises européennes de se prémunir contre les effets de la loi Helms-Burton. De son côté, la France s’est engagée à titre national dans la préparation d’une législation analogue qui donnerait aux sociétés françaises concernées par la loi Helms-Burton la possibilité de protéger leurs intérêts devant les tribunaux. Ces actions ont d’ores et déjà obtenu des résultats, puisque le Président des Etats-Unis a suspendu le droit ouvert à d’anciens propriétaires de biens expropriés d’attaquer en responsabilité civile devant les tribunaux américains les investisseurs ayant acquis les biens concernés. Ce premier pas, encourageant, n’est pas suffisant. Aussi, la France et l’Union européenne continuent-elles d’étudier et de mettre en place les diverses mesures adéquates. Il en va de même pour la loi d’Amato, qui institue un embargo secondaire contre l’Iran et la Libye (sanctions contre les entreprises d’Etats tiers effectuant des investissements nouveaux dans le secteur des hydrocarbures supérieurs à 40 millions de dollars dans ces deux pays). Des contre-mesures sont à l’étude au sein de l’Union européenne. Une action précontentieuse a été engagée à l’OMC. Aucune entreprise française n’a pour le moment été directement affectée par les lois Helms-Burton et d’Amato, ce qui ne signifie pas que nos entreprises ne puissent pas être touchées à l’avenir. En tout état de cause, l’effet de ces législations est avant tout dissuasif : elles visent autant à décourager l’investisseur potentiel qu’à sanctionner l’investisseur effectif. Aussi les autorités françaises, comme l’Union européenne dans son ensemble, sont-elles déterminées à réagir fermement et à assurer celles de nos entreprises qui hésitent à investir qu’elles seront défendues.
Erratum : JO du 31/10/1996 p.2865

On notera au passage que la fermeté ainsi affichée par la diplomatie française en 1996 ne semble plus de mise aujourd’hui.

La plainte émane d’une famille cubano-étasunienne de Miami qui, pour faire simple, prétend que la CMA CGM lui a volé sa place sur les quais de Mariel qu’elle a quittés en 1959.

Voirhttps://www.docdroid.net/xqjfqwW/demanda-familia-cubanoamericana-pdf

La CMA CGM risque une amende de 1 milliard de dollars.

Cette action est une démonstration flagrante que la politique anti cubaine de l’équipe Biden ne le cède en rien à celle de l’équipe Trump.

Question : La République française qui en Juin à l’ONU a voté pour la levée de l’embargo sur Cuba va-t-elle élever la voix et protester ?

Le numéro de Progressistes consacré à la filière industrielle de production de l'électricité !

 Pour télécharger la revue, cliquez ici ou sur l’image ci-dessous: 


Il était très attendu, il est sorti le numéro consacré à la filière industrielle de production de l'électricité

Pour télécharger le numéro en entier c'est sur ce lien :
  https://revue-progressistes.org/.../05/08/progressistes-n31/

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Bonne lecture et diffusion! Et bon débat !
par Front de Gauche Pierre Bénite

LE SEUL REPRENEUR IDÉAL, C’EST L’ÉTAT !



Le Maire, ministre des Finances et Agnès Pannier-Runacher sa ministre de l'Industrie, ont eu l'occasion de trier sur le volet le « meilleur repreneur possible » l'or de l'affaire Ascoval de Saint-Saulve.

Depuis le lynchage de l'usine métallurgique de Vallourec Saint-Saulve par son ex-PDG de l'époque Ph Crouzet, qui après avoirs empoché aides d’État réductions de charges et primes sur des embauches sommaires, a placer les fonds industriels de Vallourec au Brésil – en Chine ou encore Ukraine. Bercy et Crouzet ont même réussit la mise en place de bâtons dans les roues aux premiers repreneurs annoncés, en imposant aux banques nationales et internationales de refuser les prêts demandés.

Aujourd'hui, il faut savoir qu'Agnès Pannier-Runacher "ministre de l'Industrie" est candidate aux prochaines départementales avec LREM "pour sauver l'industrie" en Nord-Pas-de-Calais.

Aujourd'hui, alors que l'usine tourne à plein, grâce aux employés et à son directeur, ces mêmes dirigeants macronistes vont-ils recommencer le marchandage de l'industrie française comme fin 2017 ?

Le maire - Pannier-Runacher - Crouzet etc. - les complices de la casse industrielle en France

Le délégué syndical CGT d’Ascoval (l’aciérie de Saint-Saulve), par ailleurs candidat suppléant de Pierre-Michel Bernard aux élections départementales (canton d’Anzin) veut garder son optimisme. Ce n’est pas aussi simple au regard du dernier épisode qui se joue dans son entreprise.

NACIM BARDI, DÉLÉGUÉ CGT CHEZ ASCOVAL

« Après des années de galère, Ascoval se tourne vers l’avenir » titrions-nous dans ces colonnes en décembre dernier. L’aciérie venait d’être reprise par LE groupe britannique Liberty Steel. Elle avait investi dans la transformation d’une nouvelle coulée continue (17 millions d’euros) et avait produit ses premiers blooms (barres d’acier rectangulaires) dès septembre. De nouveaux marchés venaient de s’ouvrir grâce notamment à des commandes de rails pour la SNCF et les chemins de fer belges.

Les 270 salariés pouvaient enfin retrouver le sourire et oublier le long et pénible feuilleton qui allait de projets de reprises en abandons. C’était sans compter sur le mauvais sort que réserve la finance. « Car aujourd’hui, lance Nacim Bardi, c’est à un problème financier et non industriel que nous avons affaire. » En cause, la faillite de Greensill, au Royaume-Uni, qui finance le groupe Liberty dont dépend désormais Ascoval. On comprend l’effet domino.
En reprenant France Rail Industrie, l’an passé, Liberty Steel avait intégré l’aciérie de Saint- Saulve dans son projet.

Mais le ministère de l’Industrie avait demandé des assurances. Ainsi, le groupe avait-il dû s’engager à verser 15 millions d’euros et 50 millions en prêts pour financer les investissements nécessaires au redémarrage des deux usines et à assurer leur fonds de roulement. Par ailleurs, a confirmé le directeur d’Ascoval Cédric Orban, un prêt garanti d’État (PGE) devait être débloqué au 31 mars par la banque Greensill.
Craintes pour la trésorerie

Aujourd’hui, la déconvenue est grande. « C’est par le quotidien londonien Financial Times que nous avons appris que le patron de Liberty Steel, Sanjeev Gupta, était vendeur. Nous n’avons aucune autre précision », assure Nacim Bardi. M. Gupta n’a du reste pas précisé de quelle unité de production il voulait se séparer. Quoiqu’il en soit, Liberty doit encore 20 millions d’euros à Ascoval. « Nous attendons le calendrier, c’est-à-dire le 22 mai, date de rencontre avec le directeur », dit encore le syndicaliste. On parle d’un industriel allemand qui serait sur les rangs, voire de Mittal. Mais pour l’heure, cela s’apparente à des rumeurs.


Pour les salariés, il n’est de toute façon plus question d’accorder le moindre crédit à la parole de repreneurs éventuels. « Le seul repreneur idéal, pour nous, c’est l’État », répète Nacim Bardi. 
Il s’appuie pour cela sur le fait que l’entreprise est sous perfusion de fonds publics depuis trois ans. Mais si une nationalisation semble improbable, il aspire au moins à une participation de l’État de 15 à 16 %, « ce qui ne serait pas si mal », juge-t-il.

En attendant, la pilule a beaucoup de mal à passer. « En trois mois, nous avons produit 70 000 tonnes. C’est ce que nous avions fait en un an en 2020 ! » Preuve en est que les salariés d’Ascoval, et leur directeur Cédric Orban, ont su faire les bons choix, décrocher un carnet de commandes suffisant et trouver les bons volumes de production. « Ça, dit encore Nacim Bardi, ce n’est pas grâce à Liberty, c’est grâce à l’engagement des salariés. » L’usine du Nord est une des rares en Europe à être capable de fabriquer des barres rectangulaires pour l’industrie ferroviaire. Mais elle a aussi des débouchés dans d’autres secteurs comme, par exemple, l’énergie. « Notre seul problème, conclut le syndicaliste, c’est la trésorerie. Nos fournisseurs veulent désormais être payés immédiatement, au lieu de l’être à 60 ou 90 jours. »









VLOG 8 : En soutien des fonderies de Bretagne


"𝐼𝑙𝑠 𝑛𝑒 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑎𝑝𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑙’𝑜𝑢𝑡𝑖𝑙 𝑖𝑛𝑑𝑢𝑠𝑡𝑟𝑖𝑒𝑙, 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑐ℎ𝑖𝑛𝑒𝑠, 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑡𝑒𝑠 𝑖𝑐𝑖, 𝑐̧𝑎 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑝𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡 !" 

𝗣𝗢𝗜𝗚𝗡𝗔𝗡𝗧 𝗗𝗜𝗦𝗖𝗢𝗨𝗥𝗦 𝗗𝗘 𝗙𝗔𝗕𝗜𝗘𝗡 𝗥𝗢𝗨𝗦𝗦𝗘𝗟 𝗗𝗔𝗡𝗦 𝗖𝗘 𝗩𝗟𝗢𝗚 𝟴

L'argumentation vaut mieux que l'électoralisme : Les Français favorables au nucléaire





Après un décrochage post-Fukushima, les Français sont majoritairement favorables au nucléaire comme énergie d’avenir, selon un sondage réalisé pour EDF. C'est le journal "Le Point" qui l'affirme !


Le tsunami responsable de l'accident de la centrale nucléaire de Daiichi, à Fukushima, avait sérieusement abîmé l'image du nucléaire, ce dont avait profité les opposants pour faire croire que l'on pouvait vivre sans énergie nucléaire et les dirigeants pour stopper les investissements dans l'énergie décarbonée, et même annoncer la fermeture de réacteurs et de centrale comme Fessenheim. Pourtant
les conséquences de la catastrophe de Fukushima sont bien moins importantes qu'on ne le dit.

Selon un sondage d'EDF, en juillet 2011, quelques mois après l'événement, la confiance chute : la part des Français qui voient dans le nucléaire une énergie d'avenir dégringole de 52 à 34 %. À l'inverse, 46 % des personnes sondées se montrent opposées à cette perspective, contre 34 % avant l'accident.

Dix ans après, la donne a changé.

La dernière vague du sondage donne le sourire à EDF : 43 % des personnes interrogées estiment que le nucléaire est une énergie d'avenir, contre 30 % convaincues du contraire. « Jamais le taux d'opposition n'a été aussi bas. Il faut remonter avant 1986, date de l'accident de Tchernobyl, pour retrouver de tels chiffres », explique Didier Witkowski, responsable des études à EDF.

En février 2021, on renoue aussi, à quelques points près, avec la perception de 2008, un peu avant Fukushima. Et puis, surtout, ce regain d'intérêt pour le nucléaire est une tendance croissante depuis quelques années.

C'est en 2019 que quelque chose se passe. Depuis 2012, la confiance des Français ne faisait que décliner en raison de campagnes successives de certains médias accompagnant les choix politiques de l'époque. Les médias comme certains politiques utilisent alors les déboires du nucléaire. Areva est mal en point, l'EPR de Flamanville connaît des revers… Mais c'est surtout le PS et EELV (Aubry et Duflot) qui négocient un accord électoral pour 2012 qui inclue la fermeture de la centrale de Fessenheim et le déclin de la part du nucléaire en France. Comme quoi les contenus des alliances politiques sont vitaux certes pour des campagnes électorales claires mais surtout pour la suite en cas de prise de pouvoir.

Le nucléaire devient alors suspect et François Hollande mit en œuvre l'accord électoral avec la nomination de Duflot ministre, dans le but de s'attacher l'appui des élus-es écologistes à sa politique. Les écologistes ont donc réussi un bon coup. : la défiance des Français à l'égard du nucléaire passe de 35 % en 2012 à 46 % en 2018 !

Depuis, leur avis s'est un peu modifié. Cela est à mettre à l'actif des luttes de résistance organisées dans l'énergie et de la campagne de clarification sur les enjeux climatiques, de la CGT et des communistes qui démontrent avec une solide argumentation que le nucléaire est incontournable pour obtenir le respect des engagements pris pour limiter la hausse de la température de la planète, ce que confirmera le GIEC.

Même Macron l'opportuniste, est obligé de céder et doit reconnaitre publiquement que « l'avenir énergétique et écologique de la France passe par le nucléaire » mais ne va pas jusqu'à remettre en cause la fermetures des réacteurs qu'il a projetée.

De plus, l'énergie électrique est promise à un bel avenir

Notamment pour alimenter les voitures électriques mais pas seulement il faut prendre en compte le besoin de la réindustrialisation du pays abandonné par Macron à la sauvagerie du capital. Pour les Français, le nucléaire assure une production d'électricité fiable, stable et propre, qui assure l'indépendance énergétique de la France, ce qu'apprécient fortement les sondés puisque 48 % estiment que ces caractéristiques sont un argument fort en faveur du nucléaire, des chiffres en progression.

Le combat pour le climat a aussi donné un coup de pouce aux centrales françaises. Dans une autre enquête menée par EDF sur le nucléaire, à la question de savoir si on était « favorable », « défavorable », « hésitant » ou « sans réponse », 35 % des sondés ne se prononcent pas ; il y a une dizaine d'années, ce score était trois fois plus faible.

Cette une hésitation qui est le signe qu'il est très important que la campagne des communistes s'active pour un mix énergétique fondée sur le nucléaire et les énergies renouvelables, pour une énergie 100% publics ce qui suppose l'arrêt immédiat du projet Hercule, la renationalisation complète d'EDF et de certains équipementiers industriels stratégiques de la filière, la conquête de nouveaux pouvoirs des salariés et citoyens et pour l'éradication de la précarité énergétique.

Alors la transformation de notre économie afin qu'elle réponde mieux et plus aux enjeux sociaux et climatiques sera alors possible. C'est le défi que veulent relever les communistes et qui marque son originalité !
par Front de Gauche Pierre Bénite