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Les dégueulasses : LA CHRONIQUE DE JERÔME LEROY


Que l’extrême-droite et une partie de la droite ne viennent plus jamais se réclamer de la tradition, de l’amour de la France et de la décence face à une gauche qui serait déconstruite, peuplée d’inverti.e.s qui veulent se marier entre eux et ouvrir les frontières au Grand Remplacement ou alors de raffineurs cégétistes surpayés qui ne cherchent qu’à bloquer les « braves gens » pour gagner encore plus.

Cette droite extrême, radicalisée, elle n’en a plus le droit depuis un certain vendredi et le meurtre effroyable d’une adolescente, presque encore une petite fille. Qu’elle ne vienne plus faire la leçon sur l’amour du terroir, alors qu’elles préfèrent si visiblement penser en terme de race, ce en quoi elles sont passées en quelques décennies, pour parler en termes freudiens d’un surmoi gaulliste à un ça pétainiste incarné au premier chef par un Zemmour. 

Il a osé, à peine le corps martyrisé découvert dans une malle, dès qu’il a su que la coupable présumée était d'origine algérienne et en situation irrégulière, se servir de l’horreur pour faire son beurre. Il a d’ailleurs été bien relayé par Cnews, son ancienne chaîne, qui chaque jour un peu plus, s’enfonce dans la télé-poubelle, recyclant les pires saloperies racistes.

Zemmour c'est Créon 2.0. Créon était ce roi de l’Antiquité qui refusait qu’on enterre le corps du frère d’Antigone pour faire un exemple, qui se servait d'un cadavre pour faire peur. Zemmour est encore plus dégueulasse que l’original. 

Il a trouvé bien pratique qu’on n’enterre pas trop vite le corps d'une gamine suppliciée pour mieux servir ses démonstrations racistes et son agenda personnel, comme Retailleau ou Bardella sur un mode un peu plus mineur mais tout aussi charognard. 
Et que je te fais manif au nom de Lola avec la lie nationaliste et identitaire, et que je me sers du portrait de la gamine pour faire passer mes idées sur le grand remplacement, et que je prends en otage l’émotion de tout un peuple. 
Mais la droite parlementaire et le RN ne valent guère mieux. Opportunisme, démagogie, déclarations sur les chaînes d'info alors que les parents de la jeune fille, les parents eux-mêmes leur ont demandé, à plusieurs reprises, de se taire et d’arrêter la récupération abjecte. 

Ce qui va lui manquer à la droite, pour se sauver d’un déshonneur définitif dont elle paiera un jour ou l'autre le prix car tout se paie, c’est d’un Bernanos qui serait issu de ses rangs pour lui dire que non, tout ça, c’est contraire à toute éthique, comme il le fait à propos de la Guerre d’Espagne dans Les Grands Cimetières sous la Lune, quand il prend le parti des républicains espagnols contre les fascistes putschistes de Franco.

Mais quand bien même il existerait, on ne l’inviterait pas dans les médias réacs, et tous les médias sont réacs dès qu’il s'agit de faits divers.

On ne sait plus trop ce qu’est l'esprit d'enfance de Bernanos, dans cette porcherie idéologique. 

En revanche, on voit bien ce que ça donne de l’avoir étouffé. Bernanos le dit, qui ne se trompe jamais : 
« Alors dépouillés par la mort de tous ces membres artificiels que la société fournit aux gens de leur espèce, ils se retrouveront tels qu’ils sont, qu’ils étaient à leur insu — d’affreux monstres non développés, des moignons d’hommes. »
JERÔME LEROY

♫ Emmanuel, nous voilà♫ (choeur des haruspices du Figaro quand Paris fête l'anniversaire de sa Libération)

 Quand pour "Le Figaro"

un air de liberté est tué par ... 

la Libération.

Maréchal, les revoilà"

Pour caler le débat, contextualisons avec la copie ci dessous du Figaro du 10 décembre 1941 :

♫ Emmanuel, nous voilà♫ (choeur des haruspices du Figaro quand Paris fête l'anniversaire de sa Libération)
Maintenant, une sorte de profession de foi du Figaro qui, en cet été 2022, assume l'histoire de ses relations incestueuses avec le fascisme.

On sent poindre le regret de la charte du travail et du régime de Pétain


Extrait de l'article en lien :
... Effectivement, la période 1944-1946 va se traduire par une collectivisation sans précédent de la France: nationalisations multiples, instauration du Commissariat général au plan et du Conseil du plan, fondation de la Sécurité sociale et vote d'une multitude de lois sociales, statut du fermage et du métayage, contrôle des prix et des salaires, création de l'ENA et de l'Insee, consécration dans le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 des droits économiques et sociaux, etc..

Depuis lors, même si quelques réformes sont revenues dans les années 1970-1980 sur certains aspects du programme du CNR, tels le contrôle des prix ou plusieurs nationalisations, l'ensemble du spectre politique continue d'invoquer le programme du CNR avec force révérence. Si bien que ce dernier n'a plus seulement accédé au rang de mythe: il est devenu rien moins qu'un tabou.

Or, n'en déplaise au président de la République, nous ne vivons pas -et heureusement !- un temps comparable à l'époque marxiste de la fin de la Seconde Guerre mondiale avec en toile de fond l'aura du régime soviétique. Et s'il faut effectivement changer de modèle, c'est le modèle social français, cette triste exception, avec son cortège de réglementation et d'étatisme multiformes, avec son système fiscal et social qui bride l'initiative individuelle, qu'il conviendrait enfin d'abattre. Voilà la vraie «refondation» dont nous avons urgemment besoin !


Si on peut oser l'image, la messe est dite.

Le cri du coeur est des plus émouvant tant chacun peut ressentir combien le traumatisme de la Libération pèse toujours dans les colonnes du quotidien paraissant jusqu'à ce qu'après les premiers revers des armées hitlériennes du coté de Stalingrad puis le débarquement en Afrique du nord le 8 novembre 42, sentant le vent tourner, le 11 novembre 42 sa très maréchaliste rédaction décide d'avoir piscine.

Une rédaction qui sans état d'âme justifiait, voir approuvait, les fusillades des patriotes à Souge, Châteaubriant, Nantes, Caen, Lille, Clairvaux ou au Mont Valérien livrés par aux nazis par le ministre de Pétain représentant du comité forges fortement présent dans l'environnement le plus proche de la rédaction du titre.

Cet article du 26 aout 2022, après celui il y a quelques jours expliquant que ce sont les Républicains Espagnols qui étaient responsables des massacres commis par les hordes de Franco trace une confirmation éditoriale. Pour le Figaro, certainement que c'est Malraux qui commandait les quatre escadrilles des Messerschmitts et Junkers de la LuftWaffe qui éliminèrent Guernica, les Brigades internationales qui remplirent les fosses communes, et maintenant d'imprimer le poulet ci dessus.

Avantage, cela permet en 2022 à partir des prélèvements fait dans ses colonnes d'établir scientifiquement le séquencement du génome de l'historique remugle de l'extrême droite française.


Pour ceux qui pouvaient douter de la capacité d'ignominie des chiens de garde du Capital, lire ce que publie son historique référencier premier clerc devrait aider à y voir plus clair ceux qui douterait encore.

La grande Juliette Gréco à sa façon avait déjà baffé les Zemmour d'alors, cela reste d'une triste actualité... aggravée.



*https://www.lefigaro.fr/vox/politique/le-programme-economique-du-conseil-national-de-la-resistance-ne-doit-pas-etre-une-source-d-inspiration-pour-le-conseil-national-de-la-refondation-20220826


Ce texte est à votre disposition pour toute reproduction et diffusion, citer la source. (Canaille le Rouge 27 aout 2022)

Eric Zemmour nomme le général Bertrand de La Chesnais directeur de campagne


Les vieilles méthodes fasciste des années sombres reviennent au galop, quand le patronat, les collabos et la bourgeoisie inondaient  les oreilles du peuple par cette expression
« mieux vaut Hitler que le Front popula
ire ». 


Le général Bertrand de La Chesnais est nommé directeur de campagne d'Eric Zemmour. 

Le militaire rejoint une équipe qui compte des personnalités du monde des affaires ou de la haute fonction publique. Selon Europe 1, le général Bertrand de La Chesnais a été nommé directeur de la campagne d'Eric Zemmour le 6 décembre, après s'être entretenu avec l'ancien journaliste. 
Le général quatre étoiles conseillait déjà Eric Zemmour sur les questions de défense.  

En 2014, Bertrand de La Chesnais a été nommé major général de l'Armée de terre, le second poste le plus gradé après celui de chef d'Etat-major, avant de quitter ses fonctions en 2017. 

En 2020, l'ancien militaire se lance en politique en se présentant à la mairie de Carpentras (Vaucluse). Sans étiquette, il obtient le soutien du Parti chrétien-démocrate et du Rassemblement national, mais est battu au second tour par le maire sortant avec 39,17% des voix. 

En devenant directeur de campagne d'Eric Zemmour, ce proche du général Pierre de Villiers, l'ancien chef d'Etat-major des armées françaises, prend la tête d'une équipe qui comporte en son sein plusieurs personnalités issues du milieu des affaires ou de la haute fonction publique. 

Dans l'équipe du candidat figure notamment Sarah Knafo, magistrate de la Cour des comptes de 28 ans.

La partie opérationnelle de la campagne est assurée par le communiquant Olivier Ubéda, qui officie en tant que directeur des événements et responsable des relations presse de la campagne. 
 
Quant à Jonathan Nadler, banquier d'affaires chez JP Morgan, il coordonne depuis mars dernier le pôle programmatique de la campagne d'Eric Zemmour. Selon France Info, avec l'aide de 300 contributeurs, ce diplômé de Sciences Po Paris a pour mission de produire des propositions pour le candidat. 

Le pôle programmatique est lui-même sous-divisé en 28 pôles thématiques qui sont chargés de vérifier la faisabilité technique des propositions et de proposer des mesures concrètes. 
La partie finance de la campagne est assuré par Julien Madar. Cité par France Info, ce chef d'entreprise, passé par la banque d'affaires Rothschild, explique que son rôle est «de convaincre des personnes physiques de donner de l'argent à titre privé et d'assurer les levées de fonds de la campagne».



PCF : EN SOUTIEN AU PCF DE L’ARRAGEOIS


HARO SUR L’ULTRA DROITE

Arras : un rassemblement autour du candidat communiste Fabien Roussel après des provocations de l’extrême-droite




Ce vendredi, à l’appel de la Fédération du Pas-de-Calais du PCF, plusieurs dizaines de manifestants ont exprimé leur solidarité à l’endroit des communistes arrageois menacés par l’ultra droite.


Des affiches de propagande monarchiste collées dans la nuit, fin octobre, sur le local du PCF de l’Arrageois. Un message menaçant à caractère anticommuniste et xénophobe adressé via les réseaux sociaux à la section. La réaction ne s’est pas fait attendre. La sénatrice Cathy Apourceau a interpellé le préfet « pour demander à ses services de prendre très au sérieux cette affaire », souligne Hervé Poly, le dirigeant de la Fédération. Une plainte a été déposée par René Chevalier, le secrétaire de section, qui rappelle que « le racisme n’est pas une opinion mais un délit ». La manifestation organisée devant le siège du Parti rue de l’Hippodrome, constituait le point d’orgue de cette mobilisation naissante. La municipalité arrageoise (centre droit), le PS local, la France insoumise, dont le député Adrien Quatennens, l’Anacr, la FNDIRP, le Secours populaire, et de nombreux élus et militants communistes étaient présents.

Fier d’être communiste

Secrétaire national du PCF, Fabien Roussel a stigmatisé le climat délétère de cette campagne présidentielle « ou plutôt pestilentielle. Ça sent mauvais quand le racisme ou l’antisémitisme envahissent le débat politique car ça banalise le rejet de l’autre. En deux ans, 25 actes de vandalisme ont affecté le PCF, ses élus, ses locaux. L’extrême droite nous prend pour cible. Notre réponse se fera sur le plan des luttes et des idées, jamais par la violence ». Quant à René Chevalier, il a raillé ces nationalistes « venus lâchement, cagoulés et sans bruit, souiller les murs de la section », dénonçant au passage l’amalgame fait aujourd’hui entre l’extrême droite et le PCF. « Notre parti a été à l’origine de nombreux conquis sociaux (Sécurité sociale, etc.) contrairement aux fascistes qui sont aux ordres du grand patronat et de la sphère financière. C’est pour cette raison que je suis fier d’être communiste et que j’entends bien nettoyer nos rues de cette vermine négationniste », a-t-il lancé. Il veillera à ce que l’enquête aboutisse d’autant que ces nazillons ne seraient pas inconnus des services de police.
Jamais discuter, toujours combattre

Réagir aux provocations de l’ultra droite, n’est-ce-pas cependant mettre de l’eau à son moulin ? « Ça nous fait surtout de la publicité à nous communistes », réagit René Chevalier. « Le silence, c’était la stratégie adoptée au début du Front national. Ce n’est pas la solution. Je pense au contraire qu’il faut mener le combat idéologique. Il ne faut pas discuter avec les fachos, il faut les combattre d’autant qu’ils ont pignon sur rue aujourd’hui. Ils se sentent libérés. Bolloré et CNews leur servent la soupe », dénonce Hervé Poly.
jacques Kmieciak

Ci-dessous l'intervention de René Chevalier Secrétaire de section d'Arras:



Bonjour et merci de votre venue et surtout de votre soutien .

Aujourd’hui nous sommes ici rassemblés, car des nationalistes , royalistes, d’action française , habitant Arras, totalement inculte de notre histoire et de l’histoire en général, sont venus lâchement, cagoulés, sans bruit ,souillés les murs de la section du parti communiste, la nuit du mercredi à jeudi 29 octobre

Ils sont venus collés leurs affiches don le slogan est « monarchie fédérative ».

Dès jeudi matin, les camarades, lorsqu’ils ont vu ces affiches d’extrême droite placardées, ont été très réactifs et recouverts de suite avec les affiches de notre candidat à la présidentielle, Fabien Roussel, afin de purifier nos murs de ces immondices.

Une plainte avait été prévue, mais par manque de temps j’ai dû la différer.

Quelques jours plus tard, le 1er novembre ,comme chaque année, nous honorons avec fiertés, nos valeureux , 36 héroïques camarades communistes de la section arrageoise, qui ont sacrifié leur vie entre 1940 et 1945 contre la barbarie nazie, presque tous inhumer au cimetière d’Arras.

Car voilà il y a plus de 76 ans

Des femmes et hommes ayant subi l'exclusion, la prison, la torture, la déportation vers les camps d'extermination, les exécutions sommaires.

Des femmes et hommes qui avaient comme idéal une France libre, un monde débarrassé de la folie hitlérienne, de la barbarie nazie et de leurs collaborateurs vichystes.

Des femmes et hommes qui portaient en eux ,cette volonté indéfectible de construire un autre monde plus juste, plus humain.

Des femmes et hommes tous résistants, tous communistes ont sacrifiés leur vie pour nous légués la flamme de l’espoir de la liberté et de la démocratie.

Nous nous sommes rendus avec les camarades de la section du PS, rendre hommage, à notre camarade communiste, Marc Lanvin assassiné lâchement lors d’un collage, à l’âge de 18 ans par des nervis de la droite, la veille des élections législatives de 1968.

À la suite d’une journée chargée d’émotion, vers 22h00 j’ai reçu sur Messenger, 2 photos de 3 jeunes masqués, dans la pénombre, devant la façade de la section avec une banderole dont est inscrit des acronymes anglais « FCK ISIS » ce qui veut dire « Nike les états islamiques » sigle appartenant à un groupe terroriste qui multiplie des attentats dans le monde, tel que celui du camion bélier à Barcelone en août 2017 fonçant dans une foule de touristes faisant 13 morts et des centaines de blessés.

Sur cette même photo l’un d’eux, porte un tee shit avec en effigie une tête de mort de la waffen SS de l’unité Totenkopfverbände une unité spéciale chargée de la gestion des camps de concentration.

Tout cela, accompagné d’un texte complètement stupide et ahurissant :


Vous n'êtes plus les bienvenus à Arras.

Vos idées qui détruisent la France, son peuple, sa culture, votre amour de l'immigration de masse et du globalisme vous a poussé dans les poubelles de l'histoire, à peine 1% des Français votent pour vous, on se demande bien comment vous faites pour avoir des locaux.

Vos permanences sont tenues par des grand-mères nostalgiques de l'urss, bordel c'est honteux et tellement ridicule, vous êtes morts. Nous les jeunes nationalistes arrageois et artésiens nous allons vous éjecter de la capitale atrébate dans les années qui viennent.

La rue est à nous, restez bien cachés à l'intérieur devant les feux de l'amour ! Nous notre seul amour c'est la France !

bisous les sales communistes !


Suite à cela, j’ai averti Hervé poly secrétaire départemental du parti, me rappelant la loi Gayssot dixit : que tout acte raciste, antisémite ou xénophobe ne sont pas une opinion mais bien un délit.

Le lendemain une plainte été déposée au commissariat de police, et notre infatigable sénatrice Cathy Apourceau Poly a poursuivi l’action en interpelant le préfet, suivi d’une réaction en chaine des camarades de la fédération du PCF.

Mais Voilà un texte d’une violence inouï, nous devons rester extrêmement vigilants, car le révisionnisme se cache partout et menace la démocratie en permanence.

Dans cette période où l'ensemble des conquis sociaux issus du Front populaire et du programme « des jours heureux», rédigé par le Conseil National de la Résistance sont attaqués par ces réactionnaires, ces fascistes qui aujourd’hui, veulent changer honteusement l’histoire, qui sont aux ordres du grand patronat et de la sphère financière.

Aujourd’hui en 2021, dans notre pays, celui des droits de l'homme, de la liberté d'expression , des médias subventionné par nos impôts, et gérer par des Bolloré, des Lagardère, etc.., accorde généralement, la parole en boucle aux extrémistes.

Aujourd’hui en 2021,il est bon de rappeler que des résistantes et des résistants se sont dressés, et ont donné leur vie pour la liberté, la fraternité, la solidarité entre les peuples, et combattre la xénophobie, le racisme, l'antisémitisme, l'homophobie et toutes les formes de discrimination.

Aujourd’hui en 2021, je le dis haut et fort, la tête haute, sans cagoule, que je suis fière d’être communiste et j’emmerde tous les fachos

Car l’histoire des communistes français c’est :

La sécurité sociale, qui fut pensée et conçue par les dirigeants politiques et syndicaux engagés dans la résistance.

Création d’un système de retraite par répartition basé sur la solidarité intergénérationnelle et financé par le fruit du travail.

Mise en place d’un code du travail protecteur et sécurisant ainsi des conventions collectives.

Ce sont les comités d'entreprise, les droits syndicaux, et la liberté de militer dans l'entreprise,

Ce sont des services publics qui répondent solidairement aux besoins de tous.

C’est plus de laïcité, c’est plus de conquêtes sociales, c’est plus de culture, de mixité, de paix.

Contrairement aux négationnistes, qui déversent haine, le repli sur soi, la division des peuples, leurs histoires, ce sont des milliers de communistes, de juifs, Tziganes, Roms, Homosexuels, gazés, fusillés, brûlés, décapités.

Nous n’avons pas peur ni du fascisme, ni de ces négationnistes, ni de ces nationalistes, ni de cette extrême droite qui pollue notre société.

Ils nous, seraient impossible de croire qu’un jour, résonne dans les rues d’Arras et dans toutes les rues de France et de Navarre les bruits leurs bottes. Nous ne pouvons pas tolérer que notre jeunesse connaisse un jour la mise en œuvre des théories fascisantes, celle de l'invasion ou du grand remplacement .

Au nom du parti communiste, avec tous les communistes du pas de Calais, de France et de Navarre, on leur met un défi, « le défi des jours heureux » porter par notre candidat communistes ici présent à la présidentielles de 2022, Fabien Roussel .

Au nom du parti communiste , nous ne laisserons pas se répéter l’histoire et rendre vain le sacrifice de tous nos camarades

Au nom du parti communiste, nous ferons en sorte de nettoyer cette vermine des rues de notre belle ville et des 36 000 communes par la démocratie en votant massivement pour le candidat communiste Fabien ROUSSEL les 10 et 24 avril 2022.

Dans l’espoir qu’ils vont nous entendre, je leur dit en toute simplicité, n’oublions pas que les urnes sont bien plus fortes que leurs menaces et que la liberté et bien plus forte que la peur.

Vive la paix, vive la fraternité vive l'amitié entre les peuples et vive les jours heureux.

Merci de m’avoir écouté .








Arras : les groupuscules fascistes encouragés à exprimer leur haine et leur violence par les paroles nauséabondes de candidats et dirigeants d'extrême-droite



A Arras, ces groupuscules violents viennent de franchir un cap en envoyant des lettres de menaces à la section du PCF et en posant, cagoulés, porteurs d'insignes de divisions SS, devant les locaux. La tentative d'intimidation est claire et vise, comme la plupart du temps, le PCF et ses militant-e-s.

Comment ne pas voir que les appels à la haine d'organisations et de personnalités d'extrême-droite, de militants du racisme, de la xénophobie et de l'antisémitisme, donnent des ailes à ces groupuscules identitaires et fascistes, normalement interdits ?

Le climat délétère entretenu par ces personnages, par leurs propos condamnés par la justice mais qu'ils peuvent continuer de défendre sur les plateaux télé et dans la campagne des élections présidentielles, légitiment, pour les plus violents d'entre eux, les passages à l'acte.

Parce que le PCF a toujours été en première ligne, sur le terrain, pour combattre les fascistes et les thèses nauséabondes de l'extrême-droite, ces adeptes de la haine et de la violence font clairement des communistes leur cible prioritaire. Ils doivent pourtant entendre que le PCF, ses élus et militants, ne céderont jamais devant eux.

Fidèles à leur histoire qui les a conduit à combattre le nazisme et le régime de collaboration de Vichy, que certains tentent de réhabiliter, les communistes continueront à rassembler largement les populations pour construire une société de progrès et d'émancipation pour toutes et tous. C'est tout le sens des batailles électorales menées par les communistes du Pas-de-Calais, qui ont infligé de lourdes défaites aux candidats de l'extrême-droite aux élections départementales.

Le PCF se félicite des nombreux messages de soutien reçus par des personnalités et des organisations républicaines. Il appelle les forces de gauche et de progrès, toutes les forces républicaines, à se mobiliser en soutien aux communistes arrageois, lors du rassemblement organisé par la fédération du Pas-de-Calais du PCF ce vendredi 5 novembre à 18h30 devant la section du PCF d'Arras (rue de l'Hippodrome), auquel participera Fabien Roussel, Secrétaire national du PCF et candidat à la présidentielle.



Parti communiste français,



Paris, le 4 novembre 2021.

Stéphanie Roza : « La focalisation sur la race et le genre fait aujourd’hui écran aux questions sociales »



Philosophe spécialiste des Lumières et des précurseurs du socialisme, Stéphanie Roza vient de publier « La gauche contre les Lumières ? » (Fayard, 2020) dans lequel elle revient sur l’émergence, au sein de la gauche intellectuelle, d’une critique radicale contre les principes fondateurs des Lumières, au risque de jeter le bébé avec l’eau du bain. À l’heure où le rapport à l’universalisme, à la science ou au progrès sont au cœur du débat public, nous avons souhaité nous entretenir avec elle.

Le Comptoir : Dans votre livre, vous analysez la manière dont s’est développée dans une partie de la gauche, à partir des années 1970, une critique radicale contre l’universalisme, le rationalisme et le progressisme des Lumières. En quoi s’agit-il d’une rupture avec les critiques qui avaient déjà pu être observées depuis le XIXe siècle ?


Stéphanie Roza : Dès le XIXe siècle, il y a déjà des critiques du machinisme mais qui ne sont pas forcément dirigées contre le progrès en tant que tel. En revanche, au début du XXe siècle, des syndicalistes révolutionnaires en rupture de ban par rapport au mouvement socialiste et la Deuxième Internationale, comme Georges Sorel et un certain nombre d’intellectuels regroupés autour de la Revue socialiste, développent une critique très radicale du progrès. Ce dernier est accusé d’être une valeur portée par la République bourgeoise qui compromet le mouvement ouvrier avec la bourgeoisie républicaine.

S’il s’agit d’une critique radicale de l’héritage des Lumières, ce n’est pas une critique du rationalisme. Sorel prend soin de distinguer le rationalisme des Lumières, critiquable car lié au progressisme, du rationalisme de Pascal au XVIIe siècle qui constitue à ses yeux le bon rationalisme.

Cette critique reste toutefois limitée à l’entourage de Sorel et ne débordera pas sur le mouvement ouvrier, la CGT et les socialistes. Une bonne partie de ce très petit groupe partira vers l’extrême droite. Comme l’a montré Zeev Sternhell, les idées soréliennes auront une influence sur Mussolini et constitueront l’une des sources du fascisme italien. Georges Valois fondera même le premier parti fasciste français et Hubert Lagardelle deviendra ministre du travail sous Pétain…

Dans les années 1970, la critique est à la fois plus radicale sur le plan philosophique puisque, chez Michel Foucault et Jacques Derrida, la raison est en soi à rejeter, mais prend également plus de poids au sein de la gauche. Progressivement, l’héritage de Foucault va devenir particulièrement présent dans la gauche intellectuelle. La critique radicale du progrès va également fonder des mouvements décroissants au sein desquels quelqu’un comme Jean-Claude Michéa a un certain écho. Ce sont des critiques beaucoup plus massives au sein de la gauche aujourd’hui.

Quel est votre regard sur le concept d’intersectionnalité et ses usages qui font aujourd’hui débat ?

Je ne suis pas hostile à l’idée que l’on puisse prendre en compte des discriminations qui peuvent s’empiler, d’autant que ce n’est pas une découverte. C’est même une idée assez banale prise en compte depuis longtemps à gauche dans le mouvement ouvrier, féministe ou antiraciste. Les revendications féministes dans le mouvement ouvrier émergent notamment avec l’idée déjà chez Marx que « La femme est le prolétaire de l’homme » et qu’il existe une double oppression. En revanche, le concept d’intersectionnalité dans ses usages actuels provient de militants et d’intellectuels, comme Kimberlé Crenshaw, qui militent ouvertement pour une politique de l’identité. Elle l’écrit très clairement dès son article fondateur : la race et le genre sont plus déterminants que la classe. Crenshaw considère même que la classe est une conséquence de la race et du genre. Ce n’est pas possible de faire plus anti-marxiste et plus éloigné de la manière dont les combats pour l’émancipation ont été menés jusqu’à présent. La mise à l’écart des problématiques socio-économiques est centrale et, en tant que représentante de la vieille tradition socialiste, je ne suis pas du tout d’accord avec cette approche.

Dans le débat public, les questions de race et de genre finissent aujourd’hui par faire écran aux problématiques sociales, comme on l’observe avec cette notion délirante de « privilège blanc ». Des personnalités noires, journalistes, ultra-médiatiques, ayant toutes leurs entrées dans les salons parisiens expliquent qu’il existerait un « privilège blanc », et, par conséquent, que les gens au RSA et les mères célibataires dans le fin fond des Ardennes ou de la Basse-Normandie seraient « privilégiées ». D’un point de vue de gauche, c’est renversant !

L’ouvrage de Stéphane Beaud et Gérard Noiriel, Races et sciences sociales, qui avait été précédé d’un article dans le Monde Diplomatique et analyse de façon critique l’intersectionnalité, a fait l’objet d’une violente cabale médiatique et sur les réseaux sociaux. Comment expliquer ces réactions ?

Si j’ai également été surprise par la violence des réactions, elle s’explique à mon avis par la publication en 2019 par Gérard Noiriel de son livre Le Venin dans la plume dans lequel il comparait Édouard Drumont et Éric Zemmour en expliquant que la haine du premier pour les juifs était comparable à celle du second pour les musulmans. Cette analogie historique, qui me paraît largement excessive et peu sérieuse venant d’un historien, a pu amener le milieu militant à considérer Noiriel comme étant dans le camp des intersectionnels et des indigénistes. Dès lors, ce nouveau livre peut apparaître comme une volte-face expliquant la violence des attaques.

Il faut également ajouter que l’atmosphère est devenue complètement empoisonnée. Nous sommes quand même en pleine pandémie, dans un contexte où les gens ne vont pas bien, se retrouvent seuls chez eux, derrière leur ordinateur et en arrivent à des niveaux de violence verbale qu’ils n’auraient pas face à quelqu’un dans la vraie vie. Enfin, la logique des anti-universalistes est une logique de surenchère. Ces gens sont dans une fuite en avant vers toujours plus d’agressivité contre ceux qui ne sont pas d’accord avec eux, en particulier vis-à-vis des personnes qui viennent de la gauche. On n’est jamais assez purs pour eux et il s’agit d’excommunier les hérétiques.

Vous soulignez que, contrairement à une idée répandue, la vision attribuée aux Lumières d’une croyance aveugle dans un progrès linéaire, mécanique, irréversible des sciences et des techniques amenées à s’imposer aux peuples est une reconstruction historique. Pouvez-vous expliquer ce malentendu ?

Si l’on a autant de discussions aujourd’hui sur la question des progrès, c’est d’abord parce que l’on se rend bien compte des dégâts du progrès technologique et industriel tel qu’on l’a connu, et il faudrait être aveugle pour ne pas le voir. On est forcé de s’interroger sur le concept de progrès et j’ai voulu rappeler que depuis le XVIIIe siècle, c’est une notion complexe. Les Lumières, que l’on a tendance à présenter rétrospectivement comme un mouvement univoque, sont traversées par énormément de polémiques et de débats, en particulier sur la question du progrès. La question était de savoir si les progrès des sciences et des arts amenaient mécaniquement ou pas le progrès moral ou des mœurs, comme on disait au XVIIIe siècle. Rousseau, qui est pourtant l’auteur du Contrat social, a un rapport d’autocritique vis-à-vis des Lumières. Dans le Discours sur les sciences et les arts, il dit que le progrès des sciences et des arts nous corrompt moralement et rend les sociétés plus malades qu’elles ne l’étaient. D’autres, comme Montesquieu ou Voltaire estiment que le progrès des arts et des sciences ainsi que le développement du « doux commerce », rapprochent les peuples mais ce n’est pas une opinion partagée par tous. Ceci conduira au débat de savoir s’il faut en finir avec la réglementation du prix du grain par l’État royal, en libéralisant le marché, ou si cela ne risque pas de dérégler l’économie et générer des problèmes d’approvisionnement. Là aussi, il y a débat.


« S’il existe un courant libéral au sein des Lumières et progressiste au sens commun du terme, il existe aussi des courants minoritaires proposant une vision du monde et du progrès plus égalitariste. Les Lumières sont un courant pluriel. »

Quelle a été l’influence des penseurs liés à la révolution conservatrice allemande (Spengler, Heidegger) sur Max Horkheimer et Theodor Adorno dans leur critique du règne de la technique, de la raison ou de la marchandisation de la science ? N’y-a-t-il pas un risque de réduire l’ École de Francfort à ces influences encombrantes ?

Je tiens d’abord à souligner que je n’incrimine pas l’École de Francfort en général ni l’ensemble du travail d’Adorno et Horkeimer mais que mon propos porte sur la Dialectique de la raison — texte sur lequel ils sont d’ailleurs revenus de façon critique. Dans ce texte publié dans les années 1940, ils rejettent la raison dans son fondement même. Raisonner de manière logique, c’est déjà contraindre et hiérarchiser donc dominer. L’ École de Francfort est d’ailleurs d’autant moins à incriminer dans son ensemble qu’Habermas qui est l’un de ses héritiers a lui-même critiqué la Dialectique de la raison au nom du rationalisme.

En revanche, cette critique isolée dans les années 1940 est reprise par Foucault, Derrida et la french theory dans les années 1960-1970. Or, Foucault cite abondamment Nietzsche qui est dans une critique radicale de la raison dès la fin du XIXe siècle et pas du tout d’un point de vue de gauche. Il fait le lien entre le rationalisme, le progressisme, l’universalisme des Lumières et le socialisme contre lequel il est en guerre.

Il y a un grand malentendu sur l’héritage de Nietzsche, notamment en France, où des gens pensent que c’est un auteur subversif et progressiste. Lui-même se prononce ouvertement pour l’esclavage, explique que les nobles se sont avilis quand ils ont abandonné leurs privilèges lors de la nuit du 4 août 1789 et cite les théories racistes de son époque. Il faut vraiment faire une lecture sélective des textes de Nietzsche sans s’intéresser au sens global pour voir en lui un penseur de l’émancipation. Finalement, les « nietzschéens de gauche » comme Foucault s’avèrent être des gens beaucoup plus troubles d’un point de vue politique que ce que l’on a voulu faire croire… 
 
Foucault est d’ailleurs en guerre contre le marxisme et la tradition socialiste…

Oui, s’il apparaît aujourd’hui comme un penseur de gauche, rappelons qu’à l’époque il fait campagne contre le marxisme et l’union de la gauche. Foucault soutient André Glucksmann quand ce dernier sort son pamphlet Les maîtres penseurs (1977), déclare que la tradition socialiste est raciste, entièrement condamnable, et serait proche de ce que l’on a appelé la « deuxième gauche ». La démarche de Foucault est une démarche de substitution par rapport à la tradition socialiste historique.

Vous reprenez le concept d’Anti-lumières à Zeev Sternhell, qui tend à créer une filiation entre des contre-révolutionnaires du XVIIIe siècle, comme Joseph de Maistre ou Edmund Burke, et des penseurs de la révolution conservatrice allemande des années 1920 dont certains se sont directement compromis dans le nazisme.
N’y-a-t-il pas là une focalisation sur les idées qui néglige les facteurs politiques, économique, sociaux ou religieux dans la construction des idéologies ? Une critique que vous adressez par ailleurs à ceux qui font des Lumières la cause principale des totalitarismes et de tous nos maux contemporains.


Zeev Sternhell a été au centre de polémiques très vives entre historiens et ses travaux ne sont pas sans défauts. Il est vrai qu’il s’intéresse principalement à la bataille des idées sans toujours s’interroger sur leur diffusion. Il oublie en particulier que Sorel a occupé une place marginale dans le mouvement socialiste d’ensemble et que le fascisme avait bien d’autres sources politiques, socio-économiques que les seules idées soréliennes. Je partage en partie ces critiques.

Néanmoins, Sternhell a eu, à mes yeux, une intuition extrêmement puissante car il a été le premier à souligner l’existence d’une contre-modernité idéologique qui s’est construite dès le XVIIIe siècle en opposition aux Lumières, à l’héritage de la Révolution française et dont les schèmes de pensée sont restés à peu près les mêmes. Il y a évidemment des évolutions car les Anti-Lumières ont à réagir face à des facteurs nouveaux, comme l’émergence du socialisme international, mais la matrice conceptuelle reste assez stable. Cette intuition profonde et juste rejoint d’ailleurs celle de Georges Lukacs qui avait exhumé dans La destruction de la raison (1954) toute une tradition d’irrationalisme depuis la Révolution française. Le nazisme a bien sûr de multiples causes, comme le traité de Versailles ou la crise de 1929 mais dans le cœur idéologique du fascisme, il y a la haine explicite de 1789 et la volonté d’annuler la Révolution française. Cela n’explique pas tout et mon livre ne prétend pas tout expliquer. Le succès des Anti-lumières de gauche que je dénonce dans le livre s’explique, outre les raisons idéologiques, par des raisons socio-politiques, comme l’effondrement de l’Union soviétique, le fait que la gauche a perdu sa base de classe, les mutations structurelles dans le monde du travail, mais du point de vue de l’histoire intellectuelle, Sternhell a raison.

À l’heure du défi écologique, défendre les Lumières n’implique-t-il pas de reconsidérer une partie de son héritage du XVIIIe siècle ? Dans son livre Les Lumières à l’âge du vivant, la philosophe Corinne Pelluchon plaide pour un renforcement de ses idéaux émancipateurs — autonomie, idée d’une société d’égaux, rationalisme, unité du genre humain — mais de repenser le sens du progrès technologique, la séparation absolue nature/civilisation ou encore la question de l’universalisme.

Tout d’abord, les Lumières ne sont qu’un héritage et ne pouvaient pas prévoir la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui, ni Marx d’ailleurs. Il y a bien sûr un droit d’inventaire à faire mais qui n’est pas spécifique aux Lumières. Ce que je trouve intéressant dans l’héritage des Lumières concernant la question du progrès, c’est le méliorisme, l’idée qu’il est possible d’améliorer notre condition individuelle et collective par des efforts communs qui passent par le politique et la démocratie.

Les progrès techniques doivent être soumis au débat démocratique. On trouve déjà chez Rousseau et un peu chez Condorcet cette idée qu’il faut soumettre tout cela à la discussion publique afin que nous restions maîtres, en tant que collectivité humaine, de nos progrès. Choisir ceux qui nous intéressent, ceux qui ne nous intéressent pas, ou encore ceux sur lesquels on souhaite revenir. Aujourd’hui, nous devrions à mon sens nous interroger beaucoup plus sur ce que les réseaux sociaux et les nouvelles technologies font de nous et nous demander si nous n’avons pas intérêt à abandonner certaines choses.


« Je crois que le déplacement de la vie politique sur les réseaux sociaux détruit complètement le débat démocratique. Je ne suis donc pas une dévote aveugle du progrès technologique. »


En revanche, si je suis d’accord avec la nécessité de décroître dans un certain nombre de domaines, c’est une erreur de croire que l’on pourra dépolluer uniquement en décroissant. Nous sommes allés tellement loin dans la dégradation de notre environnement qu’il va nous falloir de la science et de la technologie pour conjurer le danger écologique majeur qui pèse sur nous. De la même manière que pour faire face à l’épidémie de Covid-19 provoquée par les conséquences de la mondialisation, on a fait confiance à la science pour développer des vaccins. À propos de la séparation nature/civilisation, le livre de Serge Audier, La cité écologique, qui plaide pour une réconciliation entre le républicanisme, la tradition socialiste et l’écologie politique, apporte une contribution intéressante au débat. Ce qui n’est plus possible, c’est d’être progressiste comme dans les années 1920-1930 mais les décroissants qui fustigent la gauche de l’époque devraient se rappeler que les gens mourraient de faim. Quoi qu’on pense rétrospectivement des plans quinquennaux en Union soviétique, ils répondaient à une nécessité urgente de modernisation et d’industrialisation. La Chine s’est développée à toutes vitesses et on l’accuse de polluer mais elle nourrit et vaccine sa population. Il faut donc être nuancé et remettre les choses dans leur contexte. Si l’on doit rétro-pédaler, cela ne pourra se faire efficacement que de façon rationaliste, sans renoncer au progrès scientifique et technique car cela serait se priver d’une de nos meilleures armes.

Concernant l’universalisme, s’il est vrai qu’une partie des Lumières a défendu la colonisation au XVIIIe siècle, d’autres l’ont fortement critiquée, comme Denis Diderot qui appelait les indigènes à se révolter contre le colonisateur les armes à la main. De façon plus générale, s’imaginer que les colonisateurs français ont colonisé parce qu’ils étaient pénétrés par leur mission civilisatrice, c’est quand même avoir un raisonnement anti-matérialiste et croire que les idées mènent le monde. La Grande-Bretagne, l’Italie ou l’Allemagne ont colonisé sans avoir besoin d’invoquer les Lumières. Ce mouvement a davantage à voir avec l’économie européenne et il ne faut pas être dupe des justifications en surestimant le rôle de l’idéologie. Si l’on reste sur les idées, on peut d’ailleurs aussi bien opposer que les Lumières ont justifié la décolonisation. C’est au nom de ces idéaux que des leaders indépendantistes ont justifié leur lutte contre le colonisateur. Finalement, les Lumières représentent un mouvement pluriel qui a permis de mettre en avant l’idée de droits humains, même s’ils ne sont pas partout respectés. En ce sens, la Déclaration des droits de l’Homme est quand même un progrès par rapport à la situation qui prévalait auparavant. De ce point de vue, les Lumières restent quelque chose de positif pour l’histoire de l’Humanité.

Henin Beaumont: Deux élus RN devant la justice



Steeve Briois, le maire RN d’Hénin-Beaumont, comparaîtra prochainement devant le Tribunal correctionnel de Nanterre afin de s’expliquer sur le Petit guide de l’élu municipal du Front national, édité fin 2013 et qu’il avait préfacé. 

Dans le document, qui invitait les futurs élus FN à systématiquement voter contre toute subvention aux associations antiracistes, le FN appelait par ailleurs à « l’application de la priorité nationale dans l’accès aux logements sociaux ». C’est pour cette formulation que Steeve Briois vient d’être mis en examen, à la suite d’une plainte de la Maison des Potes en 2014, pour « complicité de provocation publique à la discrimination » en même temps que l’ex-eurodéputée FN Sophie Montel et l’eurodéputé Jean-François Jalkh. 

L’annonce de la mise en examen du maire d’Hénin-Beaumont intervient quelques jours après celle de la condamnation en appel de l’adjoint et conseiller régional RN Christopher Szczurek à 1 000 euros d’amende, dont 500 avec sursis et 800 euros de dommages et intérêts pour avoir refusé de publier dans les délais le droit de réponse d’un journaliste de La Voix du Nord, mis en cause dans le magazine municipal de la ville.

par DAVID NOEL



Petit rappel: Quand la nature d'un fasciste s'affiche à la télé




Sur un plateau TVn Jordan Bardella (RN) s'adressant à Fabien Roussel (PCF):



" laissez-moi parler Fabien Roussel, nous ne sommes plus en 1945 où vous pouviez nous interdire”…(sic)


Rarement aveu ne fut plus clair.


Bardella, N°2 du parti de la haine et du racisme confirme donc que 1945 et la victoire de la démocratie, la reconquête de la liberté, le progrès économique et social et le chatiement des traitres (pas tous hélas, loin s'en faut), est pour son organisation le symbole d'une défaite.

C'est à encadrer et à rappeler à toutes celles et tous ceux qui voient dans le R-Haine un parti fréquentable.

Ce Bardella s'affiche donc comme un surgeons du nazisme et de sa kollaboration.

Dommage que personne sur le plateau parmi les débatteurs et journalistes présents n'ait repris ses propos au bon pour dire cela.

C'est aussi un signe de l'édulcoration des repères et valeurs républicaines, celà n'épargne personne parmi ces hors sols.

Merci à Canaille le Rouge de ce petit rappel qui est partager un max.