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JCF 62: LES JEUNES RÉVOLTÉS nouveau journal de la JC du Pas de Calais

 

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 Retour sur les législatives avec une victoire de notre candidat Jean Marc Tellier.
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Les étudiants basculent dans la précarité, alertent les syndicats



Éducation Une pauvreté qui augmente, une santé mentale qui se dégrade, des inégalités genrées en forte hausse : des constats alarmants partagés par les syndicats étudiants de l’Unef et de la Fage, qui publient leur rapport annuel sur le coût de la vie à l’université.




Un coût de la vie à l’université qui bondit de 6,49 % : c’est le constat amer de l’étude annuelle du premier syndicat étudiant, l’Unef, qui vient de paraître. Soit une dépense supplémentaire de 428,22 euros cette année pour chaque étudiant. Des chiffres confirmés par la Fage, l’autre grand syndicat étudiant, qui publie également son indicateur du coût de la rentrée universitaire ce mardi.

« La précarité étudiante s’est considérablement dégradée », explique Anne-Laure Syrieix, vice-présidente de la Fage. Principales explications, la hausse des loyers et des denrées alimentaires, secteurs les plus touchés par l’inflation et « premiers postes de dépense chez les étudiants », indique Paul Mayaux, président de la Fage. Les prix de l’alimentation ont augmenté de 6,7 %. Selon l’Unef, cela engendrera une hausse des dépenses étudiantes de 145,50 euros durant la prochaine année universitaire. Et tant pis pour les non-boursiers, soit 73 % des étudiants, qui, depuis juillet, ne peuvent plus accéder aux « tickets à 1 euro » mis en place pendant le confinement dans les restaurants universitaires. Augmentation des loyers, de l’assurance logement et des transports : « On va avoir des étudiants qui, dès la rentrée, ne pourront pas manger. Ils devront choisir entre payer leur logement, s’acheter à manger ou se payer leur livres. On a une précarité de plus en plus structurelle », explique Imane Ouelhadj, la présidente de l’Unef.
« Ces aides , c’est de la communication »

Face à une inflation record de 6,1 % en 2022, Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur, annonçait début juillet une revalorisation des bourses de 4 %. « Ces aides, c’est de la communication », s’insurge Paul Mayaux. À cette augmentation se rajoutera un chèque « alimentaire d’urgence » de rentrée de 100 euros pour les étudiants boursiers ou bénéficiaires des APL (aide personnalisée au logement). Une mesure temporaire pour Paul Mayaux, qui exige « des aides durables ».

La fin du régime étudiant de Sécurité sociale en 2018 et la hausse des coûts de la vie ont eu des répercussions préoccupantes sur la santé des jeunes. La création de la grande mutuelle Heyme a engendré une augmentation drastique des prix : une complémentaire santé qui valait en moyenne 306,80 euros, en 2021, atteint désormais 411,13 euros selon la Fage. Résultat, 40 % des étudiants renoncent à des soins, près de la moitié d’entre eux pour des raisons financières. Or, l’épidémie de Covid a impacté fortement la santé mentale des étudiants. Le 1er février 2021, le gouvernement réagissait en lançant le « chèque psy » pour permettre aux étudiants en situation de mal-être de pouvoir consulter un professionnel. On compte actuellement un psychologue pour 15 000 étudiants au sein des universités. « Bien trop faible », selon Anne-Laure Syrieix, pour qui « il faudrait multiplier ce chiffre par 10 pour permettre aux étudiants de consulter et d’améliorer leur santé psychique ».

L’étude de l’Unef révèle aussi une inquiétante augmentation des inégalités de genre. En 2022, un étudiant dépense chaque mois 38,20 euros. Mais la somme est trois fois plus importante pour les femmes. Une différence atteignant 834,19 euros sur l’année. Cet écart est principalement dû aux « diktats de beauté, selon Imane Ouelhadj, qui contraignent les étudiantes à des dépenses supplémentaires ». Épilation, maquillage, vêtements aux prix supérieurs à ceux des hommes… S’ajoutent à ces dépenses les pilules contraceptives, les protections hygiéniques, les médicaments contre les douleurs et le suivi gynécologique, qui s’élèvent à 305,76 euros par an. Pour 70 euros ­dépensés chez le gynécologue, seulement 30 euros sont pris en charge par la Sécurité sociale. Afin de lutter contre la précarité menstruelle, le gouvernement avait annoncé, en 2020, la mise en place de distributeurs de protections périodiques . « La grande majorité des universités ne sont toujours pas équipées », dénonce Imane Ouelhadj. Aujourd’hui, la précarité menstruelle touche encore 2 millions de personnes en France.

Cette première rentrée 100 % en présentiel depuis le début de la crise sanitaire s’annonce difficile. La précarité étudiante est en constante augmentation depuis vingt ans, selon la Fage, alors que l’inflation a atteint un niveau record cette année. Les deux syndicats étudiants dénoncent une absence de réelle volonté politique de la part du gouvernement pour s’y attaquer. « La véritable question à se poser est : quelle est la place des jeunes en France aujourd’hui ? » résume Imane Ouelhadj.

Vidal met fin aux repas à 1€ pour tous les étudiants et toutes les étudiantes


Ce vendredi, la ministre de l’Enseignement Supérieur, Frédérique Vidal, a annoncé que les repas CROUS à 1€ seront accessibles uniquement aux étudiants boursiers et non-boursiers « en situation de précarité », et refait donc passer le prix des repas de 1€ à 3,30€.

Ces repas à 1€ pour toutes et tous, gagnés grâce à la mobilisation des étudiants et des étudiantes en début d’année 2021 à l’initiative de l’UEC et du MJCF, a permis à un grand nombre d’étudiants et d’étudiantes de se nourrir alors que la précarité étudiante explosait.
En supprimant le caractère universaliste de ce dispositif, Frédérique Vidal met encore plus en difficulté les étudiants et les étudiantes, fait reposer encore plus la solidarité sur les associations et montre, encore une fois, qu’elle est à contre-sens des réalités étudiantes.

De plus, nous ne connaissons pas les modalités qui seront mises en œuvre par le gouvernement pour évaluer si un étudiant ou une étudiante est en situation de précarité ou non.

Donc en plus d’ajouter des démarches administratives pour prouver que nous sommes précaires, Vidal laisse un flou afin qu’une faible partie des étudiants et des étudiantes puissent en bénéficier.

L’UEC dénonce cette attaque du gouvernement contre les étudiants et les étudiantes et revendique :

• Le retour des repas à 1€ pour toutes et tous dès la rentrée !

• La mise en place d’un revenu étudiant, fixé au-dessus du seuil de pauvreté et financé par les cotisations sociales.

•Un investissement massif dans le CROUS afin de développer ses services de proximité.

Le MJCF prépare la relève



Tout au long de ce long week-end de quatre jours, le Mouvement jeunes communistes de France a organisé un stage à destination des cadres de l’organisation. La large participation des camarades venant des quatre coins de France nous a obligés à dédoubler la session pour respecter les gestes sanitaires. Preuve d’un mouvement de jeunesse qui continue à se renforcer partout sur tout le territoire.



Ce stage cadres s’est tenu dans un contexte ô combien difficile pour les jeunes ! Depuis l’arrivée de la pandémie, ils sont parmi les premières victimes des crises que nous traversons. Plus d’un jeune sur cinq est actuellement au chômage, un étudiant sur six en décrochage, un retard scolaire qui s’accumule et une précarité de nos revenus qui ne cesse de s’accroître. Face à ce contexte, les réponses apportées par le gouvernement ne sont pas à la hauteur. Et pour cause, il ne propose que des contrats précaires payés une misère ou de simples aides sporadiques pour lutter contre la précarité étudiante. Pire, malgré une fracture sociale toujours plus forte dans l’école, Jean-Michel Blanquer maintient la sélection à l’entrée de l’université, brisant les rêves et les aspirations de centaines de milliers de jeunes. Cette situation, les jeunes n’en peuvent plus, n’en veulent plus, mais faute de réponse politique ils se résignent et s’éloignent de la politique.

Cet état de fait n’est pourtant pas inéluctable. Le MJCF se doit d’apporter une réponse politique à ces millions de jeunes. Au MJCF, nous voulons être la force qui redonne espoir en la politique à notre génération. L’espoir que la politique, l’engagement politique permet de changer leur quotidien. Pour ce faire, nous devons (re)devenir la force incontournable pour les jeunes. Nous voulons partir des besoins et des aspirations de la jeunesse pour lui faire prendre conscience de la nécessité de s’engager collectivement pour y répondre.

Si nous voulons être à la hauteur du contexte, nous avons besoin d’une organisation forte et capable de structurer le plus grand nombre de jeunes. Ainsi, nous devons avoir des cadres formés capables non seulement d’organiser les jeunes mais aussi d’animer le Mouvement, de faire vivre les espaces démocratiques de notre organisation pour laisser à chaque jeune la possibilité de s’exprimer.

C’était bien l’objectif de ce stage cadres. Former de nouvelles générations de militantes et militants, de jeunes communistes capables de faire rayonner le MJCF dans la jeunesse. C’est un travail de longue haleine mais qui commence à porter ses fruits. Depuis la reprise de ces stages de formation à destination des cadres en 2019, c’est près de 150 jeunes communistes qui ont été formés. Tout autant de cadres qui permettent ensuite de construire des fédérations, passer des étapes de structuration pour notre Mouvement, organiser des événements populaires, de solidarité... Bref, de faire rayonner le MJCF dans la jeunesse et sur le territoire.

À quoi sert le MJCF ? Comment organiser une réunion ? Comment animer nos campagnes nationales structurantes ? Le caractère démocratique de notre organisation. À quoi sert un cadre ?... Ces deux sessions de stage ont été riches et intenses pour l’ensemble des camarades ; elles ont permis de former la relève.

Léon Deffontaines

secrétaire général du MJCF

Reportage / Les Nouveaux Communistes

 

Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF)



"Ce qui fait la force du Parti Communiste Français, c'est le caractère démocratique au sein de son organisation !"
Toi aussi, bats-toi pour une autre société débarrassée des oppressions et des inégalités ! Rejoins les Jeunes Communistes !

https://www.jeunes-communistes.fr/adhesion/