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Tribune de FABIEN ROUSSEL dans le monde

 En déclarant préférer le travail au chômage, je n’imaginais pas provoquer pareille polémique.



Que n’avais-je dit ?

Certains ont pris leurs plus beaux airs indignés et y ont vu une saillie inspirée des pires discours de la droite réactionnaire.
D’autres sont allés jusqu’à s’élever contre un racisme à peine larvé.

Quel délire !

Quand on parle des autres, on parle d’abord de soi.

En s’indignant ainsi, que disent-ils d’eux-mêmes ?

Qu’ils ont démissionné.
Qu’ils ont renoncé à la grande ambition qui devrait rassembler la gauche :
celle d’éradiquer le chômage.
Si l’esclavagisme revenait demain, ils négocieraient avec le Medef le poids des chaînes.
Pas moi.
Car le chômage tue, il bousille des vies.
Il fait basculer des familles entières dans la pauvreté.
Il instille partout le venin de la division entre ceux qui ont un emploi et ceux qui en sont privés.
De là où je vous parle, dans ce Nord ouvrier depuis si longtemps fier de ses usines et du savoir-faire de ses travailleurs, on sait la dureté du travail et le coût du chômage.
On sait intuitivement que le chômage est
« l’armée de réserve » du capital, comme le disait si bien Marx.

Remettre en cause la logique libérale du chômage

C’est la menace du chômage qui permet au Medef et aux libéraux d’imposer les bas salaires, les horaires élargis sans supplément de rémunération, le quotidien infernal d’une vie sans pause et sans plaisirs.
Et nous devrions accepter le chômage de masse et nous contenter de garantir un revenu d’existence ?
Il est temps, au contraire, de remettre en cause les logiques libérales qui ont toujours entretenu le chômage plutôt que de l’éradiquer, qui ont préféré l’accompagner plutôt que d’empêcher le déménagement de pans entiers de notre industrie.

Ouvrons les yeux.

L’industrie représentait 24 % de notre PIB en 1980 et seulement
10 % en 2019.
Notre flotte de pêche est passée de 11 500 bateaux, en 1983, à 4 500, aujourd’hui.
Quant à la saignée paysanne, elle nous a fait passer de 1 263 000 exploitations agricoles, en 1979, à 429 000, en 2017.

Résultat :
5 millions de privés d’emplois, 2 millions de bénéficiaires du RSA, 4,5 millions de primes d’activité versées par la CAF. Et 10 millions de Français sous le seuil de pauvreté.
Beau succès.

Alors, j’assume.

Je me bats pour une société qui se fixe comme horizon de garantir un emploi, une formation, un salaire à chacun de ses concitoyens.
Et je m’inscris en faux contre ceux qui théorisent la « fin du travail ».
Ce discours passe totalement à côté des réalités qui se font jour.

Ayons de l’ambition pour notre pays.

Tant de besoins mériteraient d’être satisfaits. De quoi permettre à chacun de trouver sa place dans la société et de retrouver sa dignité par le travail.
Redonner du sens au travail
Regardez ces classes sans professeurs, ces trains qui ne circulent pas faute de conducteurs, ces services d’urgences fermés faute de personnels.
Qui peut croire que nous relèverons le service public sans fonctionnaires en plus ?
Qui peut imaginer que nous conduirons la transition écologique sans créer d’emplois ?
Qui peut penser que nous pourrons reconquérir notre souveraineté énergétique, industrielle, alimentaire sans millions d’emplois supplémentaires ni formations massives ?

Bien sûr, à titre transitoire, les salariés ont besoin de protections, d’accompagnement et je serai à leur côté pour dénoncer toutes les attaques du gouvernement contre eux, avec cette réforme de l’assurance-chômage ou encore le projet de travail obligatoire en échange du RSA.

Fabien Roussel : "Nous ne sommes pas en pénurie d'électricité" sur RMC le vendredi 9 sept. 2022

 


Face à la hausse du prix de l'énergie, le maire communiste de l'Oise Jean-Pierre Bosino a annoncé qu'il refuserait de payer les factures d'électricité et a appelé les collectivités à suivre le mouvement. Dans Le Parisien , Fabien Roussel lui apporte son soutien.
Fabien Roussel s'explique : "Nous ne sommes pas en pénurie d'électricité, il n'y a aucune raison à ce que les tarifs augmente"

Les 4 Vérités - Fabien Roussel

 

 

Des incendies ravagent la Gironde. "Il manque de Canadair, il manque de commandants, il faut former des pilotes pour ces avions. La France, l’Europe, devrait commander des avions, des équipements en nombre suffisant, car ce type de méga-feux va continuer de se produire avec le réchauffement climatique", s’alarme Fabien Roussel, député et secrétaire national du Parti communiste français, invité des "4 Vérités" de France 2, mardi 19 juillet. 

Baisse des carburants : "Nous verrons bien si une majorité se construit" Sur la loi sur le pouvoir d’achat, les antagonismes sont forts. "Hier, nous avons eu ce débat entre ceux qui défendent la prime comme moyen de revaloriser le pouvoir d’achat des Français et ceux qui, comme nous, défendons le salaire", développe le secrétaire national du Parti communiste français. "Le gouvernement n’a accepté aucun amendement venant de toutes les oppositions. Vous imaginez la colère qui peut nous étreindre chez nous", ajoute-t-il. Sur la baisse des carburants, une association des oppositions est-elle possible, y compris avec le RN ? « "Nous sommes nombreux à proposer la TVA à 5,5 %. Par les amendements que nous allons déposer, nous verrons bien si une majorité se construit", détaille le député communiste.

FABIEN ROUSSEL: Rumeurs et fake news

 







Fabien Roussel : « Je n'ai jamais laissé entendre quoi que ce soit quant à une éventuelle participation à un gouvernement d'union nationale ! »

Emballement. C’est le mot qui convient quand on écoute et quand on lit les commentaires sur le secrétaire national du PCF et député du Nord. Il livre sa mise au point pour les lectrices et lecteurs de Liberté Hebdo.

Au lendemain de votre entrevue avec le président Macron. les commentaires sont allés bon train sur vos déclarations laissant entendre que vous étiez prêts à participer à un gouvernement d’union nationale. Vous avez été mal compris ou vos propos ont été mal interprétés, voire manipulés ?

Il n'y a pas pire sourd que celui qui ne seul pas entendre ou que ceux qui veulent me faire de mauvais procès. |e n’ai jamais laissé entendre quoi que ce sort. j'ai clairement dit à Emmanuel Macron. lors de ma rencontre avec lui et je l'ai confirmé tout de suite aux médias qui m'ont interrogé à ce sujet, qu’il était hors de question pour nous de participer à un gouvernement d'union nationale tellement le rejet de sa politique est grand. 
J'ai dit aussi que le parti communiste français avait vocation à participer à des gouvernements. Cest dans son histoire. Nous voulons toujours faire en sorte de nous mettre au service du monde du travail, du monde ouvrier. 
À chaque fois que nous avons participé à un gouvernement, c'était dans cet esprit. Mais nous n’avons jamais participé à des gouvernements qui ont desservi la classe ouvrière.

Aujourd'hui, nous voyons bien que le gouvernement actuel et le président de la République ne remettent pas en cause leur politique. Ils vont peut-être l'amender à la marge mais il vont rester exclusivement au service des plus riches.

Donc je confirme ce que j'ai dit au président, il y a maintenant une semaine (mardi 21 juin • ndlr| ) il n'est pas dans l'ordre du jour des communistes de participer à quelque gouvernement d'union nationale que ce soit, car le gouvernement n'envisage pas d'ajourner sa réforme des retraites, n'envisage pas de mieux redistribuer les richesses et n'envisage pas d'augmenter fortement les salaires et les retraites

• Sur les retraites précisément, si Macron fait un recul sur l'âge de départ, que faites-vous ?

Nous allons tout faire pour que le gouvernement bouge, nous voulons peser de toute notre force pour que le gouvernement prenne les meilleures mesures pour les français, pour leur pouvoir d'achat et des mesures de progrès social comme la réforme des retraites à 60 ans. 
Nous ferons tout dans ce sens-là. 
Nous ferons des propositions au gouvernement, à l'Assemblée nationale et au Sénat, et il reviendra aux députés de la majorité de voter ou non nos propositions. Je préfère inverser la vapeur. Plutôt que d'avoir à dire si nous participerions ou pas à un gouvernement ou si nous sommes prêts à travailler ou pas avec la majorité, je renvoie la balle à Macron et à ses députés : êtes-vous, vous, prêts à voter nos propositions pour les salariés ?

• D’après plusieurs médias, vous bouderiez la Nupes ? Vrai ou faux ?

Je suis plutôt quelqu'un de bonne humeur, d'optimiste et de constructif. Je souhaite que l'alliance des forces de gauche, qui était une alliance électorale et qui a permis de gagner beaucoup de députés, fasse pleinement l'analyse de ce que nous avons réussi à faire pour en garder le meilleur, mais qu'elle fasse l'analyse aussi, et sans tabou, de ce qui n'a pas marché et des raisons pour lesquelles il y a eu autant d'abstentionnistes. 
Pourquoi n'avons-nous pas réussi à convaincre davantage d'électeurs, pourquoi navons-nous pas su empêcher autant d'électeurs de voter pour les candidats du Rassemblement national ? 
Donc je souhaite être le plus constructif et positif possible. Mais il faut pour cela accepter que l'on puisse en débattre et que l'on puisse formuler des critiques.

• Comment envisagez-vous les prochains mois sur les bancs de l’Assemblée nationale, avec la Nupes ?

Les parlementaires communistes, au Sénat et à l'Assemblée nationale, seront force de proposition pour arracher le plus de victoires possibles pour les français, pour arracher le plus d'argent possible pour leur pouvoir d'achat. 
Nous continuerons à porter des propositions que nous avons portées avec les autres forces de gauche pendant les législatives et nous porterons aussi nos propres propositions qui font l'originalité du PCF

• Avez-vous un pronostic sur une prochaine dissolution du gouvernement, à six mois ou un an ?

Je n'envisage pas aujourd'hui qu'il y ait une dissolution alors que les français viennent de voter. 
Ils ont exprimé un vote qui est majoritairement un vote de rejet du président de la République. Emmanuel Macron. Pour notre part, nous ne sommes pas dans un esprit de blocage et d'opposition systématique mais plutôt dans celui de nous battre et d'obtenir le plus d'avancées possibles.

• Un commentaire sur les résultats de votre circonscription, 1a 20 du Nord, aux législatives ?

Ma circonscription fait partie des 14 circonscription de fronce métropolitaine où le RN a fait ses meilleurs résultats, où Marine Le Pen a fait plus de 60 % au second tour de la présidentielle. 
Sur ces 14 circonscriptions, seules quatre n'ont pas basculé, dont celle de Jean-Marc Tellier (la 3ème du Pas de Calais) qui l'a gagnée, et la mienne. 
Autant dire que le combat fut extrêmement difficile, que la victoire reste jamais acquise et qu'elle nécessite un immense travaiL 
Cest aussi pour cela que je souhaite que l'alliance des forces de gauche soit le plus efficace possible car si elle nous a permis de l'emporter chez Jean- Marc Tellier et dans la 20ème du Nord. 
Ce ne fut pas le cas chez Alain Bruneel (dans la 16 ème circonscription du Nord - ndlr|).
Or entre autres raisons de son échec il dit avoir été pénalisé par des propos qui ont joué un rôle de repoussoir

• Les propos de Jean-Luc Mélenchon sur « la police qui tue » ?

Voilà. Eh bien, de cela par exemple, il faut être capable de parler entre nous sereinement.

Propos recueillis par Philippe ALLIENNE ■

DIRECT Fabien Roussel invité de la matinale de Europe 1

 

Fabien Roussel invité de CNEWS

 

Fabien Roussel: "Nous voulons des mesures fortes"

 

Nous voulons des mesures fortes sur le pouvoir d'achat et nous ne serons pas l'alibi du gouvernement

"Nous voulons des mesures fortes", dit Fabien Roussel à propos du pouvoir d'achat. "Nous ne serons pas l'alibi du gouvernement, nous ne sommes pas là pour servir de caution de gauche (...) Mais tout ce qui ira dans le bon sens, bien sûr, nous l'adopterons".