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ENERGIE: L’électricité est deux fois plus chère en Belgique


Si en 2020 les prix de l’énergie ont fortement baissé en Belgique en raison du coronavirus et de la fermeture de nombreuses entreprises, rien ne va plus aujourd’hui. 

En un an, la facture d’électricité des Belges a augmenté de 450 euros. 

Ce chiffre a été révélé par Wikipower, une entre-prise spécialisée dans les achats groupés d’électricité et de gaz. 
La facture annuelle moyenne s’établit à 1 321,98 euros (avec des disparités entre la Flandre, la Wallonie et Bruxelles) ; la Belgique se place ainsi juste derrière l’Allemagne (1 334,46 euros). 

Le classement donne ensuite le Royaume-Uni (1 233,93 euros), les Pays-Bas (1047,15 euros) et, bien plus loin la France avec 682,16 euros. 

« Si la France est en tête du classement des pays les moins chers en termes d’électricité, explique Wikipower, c’est en majeure partie grâce au nucléaire » qui produit plus de 70 % de son électricité

Il n’en demeure pas moins que la facture française augmentera encore de 4 % en février.




Benjamin Amar, porte-parole de la CGT Val-de-Marne, revient sur les violences du 1er Mai

 


Militants de la CGT agressés en fin de défilé à Paris: «La police et la préfecture ont laissé faire»

Benjamin Amar, porte-parole de la CGT Val-de-Marne, revient sur les violences qui ont eu lieu en fin de défilé, place de la Nation, lors de la manifestation parisienne du 1er-Mai. Des militants de la Confédération générale du travail ont été violemment pris à partie par des individus majoritairement vêtus de noir, type black blocs. Projectiles, insultes, coups et vandalisme pendant 50 minutes. Au micro de RT France, l’invité du JT dénonce l’inaction des forces de l’ordre qui ont verrouillé la place, empêchant ainsi les militants de déguerpir.

Les violences du 1er mai contre le monde du travail doivent recevoir une réponse ample et déterminée

Déclaration du comité exécutif national du PCF

Le Parti communiste français s’indigne des graves événements survenus à l’occasion de la manifestation syndicale du 1er Mai à Paris.

Alors que le défilé a été un succès avec plus de 25 000 participants, et que plus de 100 000 personnes ont manifesté dans toute la France en défense des revendications du monde du travail, un groupe important d’individus s’en est pris avec la plus extrême violence, place de la Nation, à des militantes et militants de la CGT, faisant 21 blessés dont 4 graves, et dégradant plusieurs véhicules syndicaux.

Cette agression s’est accompagnée d’insultes racistes, sexistes et homophobes. 

Ses auteurs ont ainsi révélé que la prétendue radicalité de leur action recouvrait une véritable haine des organisations du mouvement social, haine caractéristique depuis toujours de l’extrême droite et dont seul un pouvoir mettant en oeuvre une politique de casse sociale peut profiter.

Le PCF assure les militantes et militants blessés de sa solidarité, et il tient à apporter son entier soutien à la CGT dans cette épreuve.

Après les nombreux incidents violents dont le cortège parisien a été victime, les agressions de ce 1° Mai visent de toute évidence à diviser les salarié.e.s et à répandre la peur. Elles mettent gravement en cause la liberté de manifester.

Ces agressions doivent donc recevoir une réponse ample et déterminée de la part de l’ensemble des forces progressistes du pays. Quand les travailleurs et les travailleuses se voient interdire de défendre leurs droits, ce sont les principes mêmes de la République qui sont attaqués.

Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris sur ces violences. Le PCF appelle à ce que toute la lumière soit faite.

Tout doit être mis en œuvre pour que les acteurs de ces violences soient identifiés et déférés devant la justice. Quant au préfet de police et au ministre de l’Intérieur, ils doivent rendre des comptes sur le défaut de protection des manifestant.e.s victimes de ces actes inacceptables. Un débat public est désormais indispensable sur la prétendue « doctrine du maintien de l’ordre » appliquée dans les manifestations parisiennes.

Paris, le 03.05.2021

Parti communiste français

1er Mai Arras en photos













 

Après l'agression fasciste du cortège du 1er mai à Paris


Depuis l’attaque en règle subie par le cortège du 1er mai, il est très instructif de regarder sur les réseaux sociaux qui sont ceux qui revendiquent d'y avoir participé , ceux qui justifient, approuvent ou encouragent ces fascistes à l’œuvre.


Sur leur profil d’intervenant, aucun salarié, aucun en lien avec les luttes sociales en cours. Sur leur page, mur, ou autre appellation, aucune dénonciation du pouvoir ou du patronat. Toujours serti dans un vocabulaire de haine, un ennemi la CGT, et au travers elle un syndicalisme qui leur est totalement étranger. Un syndicalisme qu’ils accusent de pactiser avec le patronat, eux qui n’ont jamais fait un jour de grève et qui pour le plus grand nombre n'ont pas besoin de la solidarité pour s'assurer d'un repas par jour.

Des discours de haine sociale et de classe proférés avec un discours qui se prétend révolutionnaire et qui reprend la vulgate des ligues factieuses de 34 contre le monde du travail.

Il est bien nécessaire de qualifier les faits pour savoir comment isoler et, s’ils renouvellent, combattre ceux qui les commettent. Que certains parmi les spectateurs, défensifs devant l’accusation de fascisme, aient pu invoquer une infiltration par des petites frappes issues de "génération identitaire" montre déjà qu’il n’y a pas de doute sur la nature des méthodes. Et si infiltration il n’y a pas, c’est donc bien que les méthodes permettent de qualifier les faits.

Leur accusation contre les militants assurant la sécurité du cortège et s’opposant aux infiltrations dans celui-ci est un vieux classique de la provocation policière ou (et) des groupes factieux. Comme Papon au soir de Charonne, ils crient à leur légitime défense. Mais que venaient-ils faire là et pourquoi ainsi équipés ? Pourquoi pour commettre leur forfait s’en sont-il pris prioritairement au cortège des sans-papier marquant ainsi un choix dont le racisme à l’évidence n’est pas absent -renvoyant à certains mots d’ordre sur quelques ronds-points, privilégiant de plus un point du cortège permettant des interventions de la police en phase avec la défense des intérêts patronaux.

Le rôle du S.O. de la CGT est d'assurer la protection du cortège des manifestants et D'INTERDIRE SON FRACTIONNEMENT, garantie de sécurité des participants ET responsabilité des organisateurs. Ce mode de fonctionnement y compris les conditions de déplacement du cortège font partie du droit de manifestation.

Ceux qui tentent de s'infiltrer ou de couper le cortège – qui se comportent comme des coucous agissant comme des hyènes - sont repoussés avec des méthodes qui sont au diapason de celles utilisées par ceux qui s’y risquent. C'est ce qui s'est passé hier.

Allez donc demander à ceux qui tentent ces opérations pourquoi il le font et pourquoi dès que possible à proximité de compagnie de CRS permettant cumul des violences et arrêt de la manifestation ? Pourquoi ils privilégient les cortèges syndicaux affichant ainsi, choix et pratiques, leur cible réelle ceux qui se battent au quotidien contre le patronat et son pouvoir.

Les BB-GJ d'hier se sont affichés comme les parfaits supplétifs du Préfet de Police et cireurs de pompe du locataire de Beauvau. Cela avec les méthodes des fachos qui tentent à Lyon de mettre la Croix Rousse et l'université sous leur coupe, ou de Génération Identitaire (violence contre les sans-papiers compris) sur les frontières. Au soir de ce 1er mai, le MEDEF a dû sabrer le champagne et trinquer à leur santé.

Quand il prend des coups sur la joue gauche le monde du travail ne tend pas la joue droite mais se sert de ses poings. Et il continuera de s’en servir.

Les Gapone du boulevard Voltaire par leur façon d’agir signe une pratique politique ; et une fois encore, toute pratique est pratique d’une théorie, art de la provocation compris.

Il est certain que la CGT saura tirer enseignement de ce qui vient de se passer. L’histoire ne repassera pas deux fois ces plats, leurs porteurs risqueront d’avoir quelques difficultés concrètes et durables à tenter une 3e s’ils en avaient encore l'envie.

Que cette provocation à la Papon se produise une semaine après un appel à la sédition et le discours du matin même de la Führerin de la haine disant qu’elle avait reçu le message indique bien pour qui roulent les agresseurs du 1er mai.

Tous les présents ont pu noter la marque identitaire des agresseurs ostensiblement en tenue commando des BB ou revêtus de gilet jaune fluo. Après les infiltrations de secteurs entiers des G.J. par l’extrême droite, racisme et anti-syndicalisme comme credo, cela ne surprend pas.

Il va bien falloir que les donneurs de leçons défendant sans discernement les actes de ces G-J prennent position et disent où ils se situent face à cette situation qui ne peut se satisfaire du flou artistique. 

La filière Gapone et Kayser serait elle réactivée ?

Petit Rappel:  Gapone: agent provocateur de la police tsariste qui permis le massacre du Dimanche Rouge en janvier 1905 à Moscou .

Brigadier Kayser: fonctionnaire de police qui, lors de la manifestation des sidérurgistes le 23 mars 1979, en tenue civile a été surpris et intercepté par le SO de la CGT quand il lançait des projectiles sur les forces de police pour donner un alibi permettant de charger le cortège.