Quand pour "Le Figaro"
un air de liberté est tué par ...
la Libération.
Maréchal, les revoilà"
Pour caler le débat, contextualisons avec la copie ci dessous du Figaro du 10 décembre 1941 :
On sent poindre le regret de la charte du travail et du régime de Pétain
Extrait de l'article en lien :
... Effectivement, la période 1944-1946 va se traduire par une collectivisation sans précédent de la France: nationalisations multiples, instauration du Commissariat général au plan et du Conseil du plan, fondation de la Sécurité sociale et vote d'une multitude de lois sociales, statut du fermage et du métayage, contrôle des prix et des salaires, création de l'ENA et de l'Insee, consécration dans le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 des droits économiques et sociaux, etc..
Depuis lors, même si quelques réformes sont revenues dans les années 1970-1980 sur certains aspects du programme du CNR, tels le contrôle des prix ou plusieurs nationalisations, l'ensemble du spectre politique continue d'invoquer le programme du CNR avec force révérence. Si bien que ce dernier n'a plus seulement accédé au rang de mythe: il est devenu rien moins qu'un tabou.
Or, n'en déplaise au président de la République, nous ne vivons pas -et heureusement !- un temps comparable à l'époque marxiste de la fin de la Seconde Guerre mondiale avec en toile de fond l'aura du régime soviétique. Et s'il faut effectivement changer de modèle, c'est le modèle social français, cette triste exception, avec son cortège de réglementation et d'étatisme multiformes, avec son système fiscal et social qui bride l'initiative individuelle, qu'il conviendrait enfin d'abattre. Voilà la vraie «refondation» dont nous avons urgemment besoin !
Si on peut oser l'image, la messe est dite.
Le cri du coeur est des plus émouvant tant chacun peut ressentir combien le traumatisme de la Libération pèse toujours dans les colonnes du quotidien paraissant jusqu'à ce qu'après les premiers revers des armées hitlériennes du coté de Stalingrad puis le débarquement en Afrique du nord le 8 novembre 42, sentant le vent tourner, le 11 novembre 42 sa très maréchaliste rédaction décide d'avoir piscine.
Une rédaction qui sans état d'âme justifiait, voir approuvait, les fusillades des patriotes à Souge, Châteaubriant, Nantes, Caen, Lille, Clairvaux ou au Mont Valérien livrés par aux nazis par le ministre de Pétain représentant du comité forges fortement présent dans l'environnement le plus proche de la rédaction du titre.
Cet article du 26 aout 2022, après celui il y a quelques jours expliquant que ce sont les Républicains Espagnols qui étaient responsables des massacres commis par les hordes de Franco trace une confirmation éditoriale. Pour le Figaro, certainement que c'est Malraux qui commandait les quatre escadrilles des Messerschmitts et Junkers de la LuftWaffe qui éliminèrent Guernica, les Brigades internationales qui remplirent les fosses communes, et maintenant d'imprimer le poulet ci dessus.
Avantage, cela permet en 2022 à partir des prélèvements fait dans ses colonnes d'établir scientifiquement le séquencement du génome de l'historique remugle de l'extrême droite française.
Pour ceux qui pouvaient douter de la capacité d'ignominie des chiens de garde du Capital, lire ce que publie son historique référencier premier clerc devrait aider à y voir plus clair ceux qui douterait encore.
La grande Juliette Gréco à sa façon avait déjà baffé les Zemmour d'alors, cela reste d'une triste actualité... aggravée.
*https://www.lefigaro.fr/vox/politique/le-programme-economique-du-conseil-national-de-la-resistance-ne-doit-pas-etre-une-source-d-inspiration-pour-le-conseil-national-de-la-refondation-20220826
Ce texte est à votre disposition pour toute reproduction et diffusion, citer la source. (Canaille le Rouge 27 aout 2022)
Ce texte est à votre disposition pour toute reproduction et diffusion, citer la source. (Canaille le Rouge 27 aout 2022)
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