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( Fabien Roussel) LME : L’ENTREPRISE VACILLE FACE À L’ENVOLÉE DES PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ


 

MONSIEUR LE MINISTRE,

Je souhaite attirer votre attention sur la situation préoccupante de l’entreprise LME (Laminés marchands européens), située à Trith-Saint-Léger (59125), dans l’arrondissement de Valenciennes (Nord).

Leader européen des laminés marchands, cette entreprise emploie actuellement quelque 430 salariés dans son aciérie et ses deux laminoirs.

Toutefois, son activité est menacée par l’explosion des prix de l’énergie. D’ores et déjà, la direction de la LME a annoncé son intention de mettre son aciérie à l’arrêt pour les mois de novembre et décembre. Durant cette période, les 220 salariés travaillant sur cet équipement seront mobilisés sur des tâches de nettoyage, d’entretien et de maintenance des installations.

Les dirigeants de LME expriment cependant une réelle inquiétude pour le début de l’année 2023. En effet, considérée hyper électro-intensive, l’entreprise subit de plein fouet l’envolée des prix sur le marché spot de l’électricité. Alors que le tarif du mégawatt/heure se situait à 50 euros il y a deux ans, celui-ci n’a cessé d’augmenter, atteignant les 650 €, à la fin août. Selon certaines projections, les prix du marché pourraient même dépasser les 1 000 €, voire 1 100 €, d’ici la fin de l’année 2022 et les premiers mois de 2023.

Dans ce contexte, LME, dont les rentrées de commandes sont actuellement moindres qu’avant l’été, pourrait être amenée à suspendre son activité, au préjudice, en premier lieu, de ces salariés.

Egalement directement impactée par la hausse considérable des prix du gaz qu’elle utilise pour ses fours, LME ne peut envisager de répercuter l’évolution des coûts d’énergie sur ses clients. L’entreprise est en effet directement exposée à la concurrence d’entreprises extra-européennes, qui reçoivent des aides leur permettant de conserver une énergie à moindre coût, ou celles d’entreprises portugaises et espagnoles qui bénéficient des mesures dérogatoires de l’Union européenne autorisant l’encadrement des prix du gaz et la déconnection du marché européen.

La situation de LME illustre les très graves difficultés auxquelles sont exposées les industriels de la métallurgie en France, dont un grand nombre ont déjà réduit leur production et envisagent la fermeture de sites entiers.

Préoccupé par le sort de notre industrie et de ses salariés, je vous appelle à mettre en œuvre des mesures d’urgence pour le secteur industriel, dont la pérennité est aujourd’hui menacée par l’envolée exceptionnelle des coûts de l’énergie.

Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.


Fabien Roussel,

Député du Nord

Chronique d'un Citoyen: EMPLOI FICTIF? OU ENQUÊTE FICTIVE?


EMPLOI FICTIF? OU ENQUÊTE FICTIVE? 




Quelque chose m’échappe dans la dénonciation osée de Médiapart relayée par le parquet financier à propos de Fabien Roussel et de son poste de collaborateur parlementaire. Il aurait perçu pendant ces 5 ans un «salaire fictif» car sur son temps de travail il s’occupait du Parti Communiste.

Au moins, au vu de la déclaration de son patrimoine cela n’a pas l’air de l’avoir beaucoup enrichi. Comme l’ami Robespierre, Fabien Roussel n’a guère de biens. Tout juste une modeste maison.



Comme on dit dans mon Nord:«cha fait pas gramin».Mais ce qui me tracasse c’est la manière dont on fait choux gras de cette affaire. Que nous dit le site de l’assemblée nationale – que tout bon journaliste même débutant ne manque pas de consulter sur son iphone 12, dans l’attente du 13 --: «Le principe de base est celui du député-employeur: le collaborateur est le salarié du député, non celui de l’Assemblée nationale.



De ce principe, dont la portée a été renforcée en 2002 par la possibilité offerte aux députés de gérer directement leur crédit collaborateur, découle l’ensemble des règles et dispositifs qui organisent la relation du député avec son ou ses collaborateurs: [...]- 

le député a la qualité d’employeur: il recrute librement ses collaborateurs, licencie, fixe les conditions de travail et le salaire de son personnel, dans le respect des dispositions du code du travail;» 

Moi, qui suis un peu bête, j’en conviens, – c’est pour cela que je ne serai pas recruté par Médiapart – je me dis: S’il y a malversation ce n’est pas l’employé le coupable, c’est l’employeur qui a détourné l’argent public qu’on a mis à sa disposition en ne veillant pas au respect du contrat de travail passé avec son collaborateur. Dans un contrat de droit privé, m’a-t-on appris, le principe est le lien de subordination. 

Au mieux on devrait reprocher à Fabien Roussel de n’avoir pas traîné son député d’employeur devant les prudhommes pour non-respect du contrat de travail. En fait, me rétorquez-vous à juste titre, c’est une histoire de louf, votre truc! 

Ben oui, c’est une histoire de louf malveillant! 

Et moi qui suis toujours un peu trop bête pour être journaliste à Médiapart, je me dis: un député qu’il soit communiste ou non d’ailleurs, a pour mission de faire de la politique. 

C’est dans ce domaine surtout que le député communiste se distingue le plus des autres d’ailleurs. Il a retenu les leçons de Robespierre et il s’affiche comme être le peuple, celui des opprimés, des miséreux et des indigents, dans les manifestations, aux portes des usines, dans les quartiers où l’on expulse auprès des syndicats, des associations, de manière plus générale avec ceux qui luttent pour défendre le maigre bout de gras, un emploi, un toit, bref, le droit à l’existence digne. 

Il ne passe pas le plus clair de son temps dans les salons bourgeois ou de son château campagnard, il ne dîne pas le midi avec les lobbyistes des think-thanks de chez Montaigne ou autres, ces lieux où il fait chaud et l’on y va du «cher ami!» en triant ses réfugiés. 

Alors, même si on est diplômé de science-po, là où l’on apprend peu de choses sur beaucoup de sujets comme disait le regretté Albert Jacquard, cela doit être bigrement difficile de savoir si le député J.J. Candelier et ses collaborateurs sont dans leur rôle de député ou de militant communiste quand ils traînent dans les corons. 

De ma vie, je n’ai jamais connu un député qui ne soit pas militant, surtout chez les communistes. Et cela s’applique encore plus s’agissant de J.Jacques Candelier. 

Ce n’est pas un bonhomme à pantoufler dans les salons dorés. Ce n’est pas dans ces lieuxqu’il a construit sa réputation. 
Un député communiste, et ses proches camarades, ne partent jamais en week-end à Deauville.

Le samedi et le dimanche, ils sont sur les marchés, au milieu des leurs, dans les modestes foyers à aider -- ne serait-ce qu’apporter du réconfort à une vieille personne isolée -- et, même s’ils militent pour les 32 heures, c’est souvent plus de 60 qu’ils consacrent, par semaine, aux autres sans autre arrière-pensée que de servir, bien souvent au détriment de leur vie familiale. 

Et ils ne perdent pas leur temps à remplir en détail toutes les cases de leurs agendas. 

Mais la vérité, disait Eluard, finit toujours par se frayer un chemin. Et notre vertueux ami Plenel et ses indics en seront bons pour un flop, j’en suis convaincu. 

En attendant confondre Pénélope et Fabien, c’est petit, bigrement petit! Les députés comme J.J Candelier et ses collaborateurs n’ont pas la vie pure et simple des encravatés qui monnaient leurs passages d’experts devant les écrans télé. 
 Bien des pigistes,exploités par les grands groupes de presse et qui les suivent vous le diraient si leurs conditions detravailleurs précaires le leur permettait. 

Mais je me console. Mme Roussel a un mari exemplaire, un homme respectueux des femmes,car s’il avait mis la main aux fesses d’une jolie militante au foulard rouge, il y a belle lurette que lesmêmes «enquêteurs» l’auraient dénoncé comme un prédateur sexuel. 

Alcide Carton, Citoyen