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Débats au sein du PCF sur la stratégie et les alliances, et le commentaire de Jean LEVY

 

L'Union Européenne lance deux procédures en manquement contre l'Italie |  lepetitjournal.com

Quand les communistes "ignorent" le véritable pouvoir en France, et ne parlent pas de s'en dégager...

PCF : quelle stratégie ?



Nous publions ce texte de Gilles Mercier même si nous n’en partageons pas l’approche. Il est normal qu’il y ait débats sur le contenu de la campagne.

Mais d’une part, la campagne de Fabien Roussel ne peut se résumer à quelques phrases. La formule de la gauche à 20% est faite contre la pression médiatique, pour contrer des arguments contre la candidature communiste et pour pouvoir parler de la nouveauté de cette candidature communiste, avec un débat nécessaire, mais qui est d’autant plus efficace qu’il se conduit pour la faire gagner.

D’autre part, le rapport de cette candidature avec la gauche n’est pas dans la continuité avec ce qu’a fait le parti depuis 20 ans... Pour notre part, nous ne voulons reproduire ni 1981, ni 1997, l’union de la gauche version programme commun ou gauche plurielle n’est pas notre horizon ni le PS un partenaire privilégié.

Pour autant, nos adversaires sont à droite et à l’extrême droite et notre combat essentiel contre le capital, pour le socialisme. Bien sûr, il y a de nombreux débats, sur la rupture avec le capitalisme comme sur la "transition" socialiste et la place des entreprises privées... Quand Fabien Roussel pense que les riches peuvent accepter de travailler pour autre chose que le profit, au-delà du trait d’humour, il définit finalement assez clairement ce qu’est le socialisme, une société ou le capitalisme est encore là mais ne dirige plus l’état et doit chercher son profit dans la réponse aux besoins...

Enfin, il nous semble que la gravité de la situation politique et sociale bouscule tous ceux qui espèrent à gauche rejouer les scénarios qui ont échoué. N’insultons pas l’avenir !

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Le PCF quelle stratégie ?

Le PCF a décidé de présenter un candidat pour les présidentielles. Cette décision rompt avec la politique d’effacement menée jusqu’ici. Mais cette candidature est porteuse de quelle stratégie ?

Mardi 24 aout Fabien Roussel a explicité lors d’une conférence de presse la conception de sa candidature.


« Le problème d’une gauche à 20% et 5 candidatures, ce sont les 20%, pas les 5 candidature » a-t-il plaidé. « la question est que nous faisons-chacun pour que les 20% passent à 40% » « Toutes les voix que nous aurons s’ajouteront au total de la gauche » « Anne Hidalgo sait très bien qu’on ne touche pas les mêmes électorats, on n’est pas concurrents ». Raison pour laquelle « des discussions ont déjà commencé avec les forces de gauche pour que les législatives qui ne sont pas la présidentielle ».

Ces phrases glanées lors de son intervention éclairent la politique du PCF. Pour le Parti, hors de la stratégie de l’union de la gauche point de salut ! Le PS et consort a leur électorat auquel on ne s’adressera pas. Le PCF n’est pas en concurrence avec les autres partis de gauche (traduire social-démocrates) il est en quelque sorte leur partenaire. Il s’agit de regagner les abstentionnistes et ainsi de devenir incontournable pour essayer de refaire ce qui a tant nuit au PCF, la stratégie de l’alliance au détriment du contenu.

Car ces réunions avec les sociaux démocrates sont des réunions de sommet qui ne sont nullement portées par les luttes.

Or les luttes le PCF en est spectateur, il ne les impulse pas. Comment pourrait il le faire puisqu’il a liquidé ses cellules d’entreprise ? Sans lien avec le salariat, le PCF est dans le vide en recherche permanente d’alliance pour exister.

La stratégie du PCF n’est nullement porteuse d’avenir.

L’intervention de Fabien Roussel sur l’économie pose question. Il veut traquer les exilés fiscaux sans pour autant « chasser les grandes fortunes : ils sont très intelligents, ils ont créé, inventé et ne pourront refuser un pacte pour la jeunesse, de participation à l’amélioration du système éducatif et d’augmentation des salaires ». C’est clair, il ne s’agit pas de s’attaquer au capital, ceci est en cohérence avec le prima de la stratégie d’alliance de sommet avec les gérants loyaux du capitalisme.


Et le point de vue de

Ça n'empêche pas Nicolas

 

Ça n'empêche pas Nicolas

Dans les textes, ici présentés, aucune référence n'est faite au carcan dans lequel la France est enfermée : l'Union européenne. C'est-à-dire la structure mise en place par l'oligarchie financière mondialisée, qui fait de notre continent un espace de libre circulation des hommes, des capitaux et des marchandises.

Toutes les lois décrétées par un pouvoir, qui de Mitterrand à Macron, en passant par Chirac, Jospin, Sarkozy et Hollande, visent à museler notre peuple, le privant du droit de légiférer dans l'intérêt de notre peuple.

Ainsi, il n'y a pas de politique progressiste envisageable dans le cadre européen.

Ou le PCF feint d'ignorer cette vérité, et tous ses engagements sont promesses de gascons, ou Roussel ou pas, il n'a aucune stratégie, seulement le désir par des accords à "gauche", de maintenir quelques élus et un groupe parlementaire à l'Assemblée Nationale, un des objectifs déclarés au congrès de Martigues, en l'an 2000 àùl'objectif déclaré était de conquérir ds "espaces de pouvoir" (sic) !.

Un parti communiste qui ne fait pas de la reconquête de notre souveraineté politique et économique vis-à-vis de Bruxelles, et diplomatique et militaire en sortant de lOtan, ne peut être un parti de transformation sociale.

Ce sont aux membres du PCF de répondre et de choisir.

JEAN LEVY

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