Ecrit avec la collaboration de Laurent Watiez, ancien journaliste à La Voix du Nord, « Ma France. Heureuse, solidaire et digne » de Fabien Roussel vient de sortir aux éditions Le cherche midi.
Dans l’avant-propos l’auteur rappelle d’une formule un thème qui est en quelque sorte le cœur de son ouvrage : en France aujourd’hui, « la solution, c’est le monde du travail. Et le problème, c’est la finance ! » Il y précise également que ce livre « ne constitue pas pour autant mon programme. J’aurai d’autres occasions de le présenter dans sa globalité et sa cohérence. J’ai fait plutôt le choix de raconter ici des combats, des événements, des rencontres qui ont marqué mon engagement, pour rendre le récit vivant ».
« Ma France » se compose de sept parties.
Un : « Un Nordiste à la tête du PCF » : l’homme se présente, ses origines, son histoire, son adhésion ; il raconte la tenue du congrès communiste d’Ivry, en 2018, un congrès vu des « coulisses » selon son expression.
Deux : « La présidentielle, la droite et la gauche ». La question de l’utilisation de l’argent, qui appelle « un débat de fond » entre la gauche et la droite est ici fortement développée. « J’aimerais être le candidat qui ressemble le plus à la grande majorité de nos concitoyens. Le peuple est divers mais il y a quand même une bonne part des Français qui ne se sentent pas représentés aujourd’hui. Ce sont ceux qui composent le monde du travail ou qui aspirent à y entrer. Je voudrais qu’ils disent : Tiens, lui, il me ressemble, il parle comme moi, il parle de ce que je vis. » Une idée qu’il reprend plus tard : « Notre ambition, c’est de redevenir le parti du monde du travail, qui défend les classes populaires, à toutes les élections, dans tous les combats, pour lui donner de la force. Cela servira au monde syndical comme à toute la gauche ! »
Trois : « Cette France du travail que j’aime ». L’auteur revient notamment sur le tour de France des entreprises qu’il a entrepris depuis plusieurs années, sur les formes de surexploitation et de ravages du capitalisme ordinaire comme à Bridgestone où « on tue des gens, on abîme la société en créant du chômage de masse, on casse la dignité ouvrière » ; sur la manière dont l’Europe libérale met « les ouvriers de différentes nationalités en concurrence entre eux », crée de la haine et du racisme.
Quatre : « La France de l’évasion et des profiteurs ». Ce chapitre est consacré à la triche fiscale. Au passage, Fabien Roussel rend hommage aux frères Bocquet, Alain et Eric, dont les travaux sur l’évasion fiscale font autorité. On apprend que ces auteurs publient en cette rentrée une suite en quelque sorte à leur fameux opus « Sans domicile fisc »,qui s’intitule « Milliards en fuite. Manifeste pour une finance éthique ».Détaillant les manœuvres frauduleuses des possédants, Fabien Roussel interroge : « Pourquoi ne pas créer un hashtag : Balance ton fraudeur fiscal ? »
Cinq : « Un communisme durable ! » Pour l’auteur, « le grand défi auquel nous sommes confrontés, c’est répondre à l’urgence sociale et à l’urgence écologique avec la même exigence, la même énergie. » Dans ce chapitre, il est entre autres question de Big Pharma, de la malbouffe (« Je suis un communiste opposé au productivisme ! »), de la rénovation des logements, des enjeux énergétiques, des transports. Une question revient fortement : « …l’importance de produire en France ce que nous consommons en France ».
Six : « Redonner confiance à la jeunesse ». « Je veux passer un pacte avec la jeunesse et lui donner la priorité dans notre campagne. Avoir la jeunesse la mieux formée au monde, lui donner la liberté de travailler et de vivre heureuse, de s’émanciper au travail, d’élever des enfants. N’est-ce pas là le plus beau des projets que nous avons à bâtir ensemble, en y mettant tous les moyens ? Dans ce monde court-termiste, c’est révolutionnaire. Mais j’assume ! »
On notera ici qu’une sorte de fil rouge (il y en a d’autres) court tout le long du livre, une idée-force qui revient régulièrement : pour changer, changer vraiment et bousculer le système, il faut donner aux travailleurs, aux citoyens plus de pouvoirs d’intervention et singulièrement le droit des salariés de dire leur mot sur les choix de l’entreprise. Je rappelle que dans le dernier baromètre du Cevipof sur l’état de l’opinion, au printemps, la question la plus plebiscitée par les sondés est la suivante : « Trouvez-vous juste que le salarié donne son avis dans l’entreprise ? » 97% de oui.
Sept : « Construire la détente internationale » : l’auteur évoque l’aide au développement, les impératifs de la coopération internationale, les conflits en cours, le budget militaire. « N’ayons pas peur des autres. La mondialisation au service du capitalisme n’est source d’aucun progrès. Elle mène tout droit l’humanité dans le chaos et l’injustice. Ne cédons pas pour autant à la tentation du repli sur soi. L’heure est venue de s’ouvrir encore plus aux autres, de construire de nouvelles relations internationales, généreuses à l’égard des populations en souffrance, ambitieuses pour le développement économique, protectrices pour l’environnement et guidée par un seul grand dessein : la promotion de la paix dans le monde ».
Un : « Un Nordiste à la tête du PCF » : l’homme se présente, ses origines, son histoire, son adhésion ; il raconte la tenue du congrès communiste d’Ivry, en 2018, un congrès vu des « coulisses » selon son expression.
Deux : « La présidentielle, la droite et la gauche ». La question de l’utilisation de l’argent, qui appelle « un débat de fond » entre la gauche et la droite est ici fortement développée. « J’aimerais être le candidat qui ressemble le plus à la grande majorité de nos concitoyens. Le peuple est divers mais il y a quand même une bonne part des Français qui ne se sentent pas représentés aujourd’hui. Ce sont ceux qui composent le monde du travail ou qui aspirent à y entrer. Je voudrais qu’ils disent : Tiens, lui, il me ressemble, il parle comme moi, il parle de ce que je vis. » Une idée qu’il reprend plus tard : « Notre ambition, c’est de redevenir le parti du monde du travail, qui défend les classes populaires, à toutes les élections, dans tous les combats, pour lui donner de la force. Cela servira au monde syndical comme à toute la gauche ! »
Trois : « Cette France du travail que j’aime ». L’auteur revient notamment sur le tour de France des entreprises qu’il a entrepris depuis plusieurs années, sur les formes de surexploitation et de ravages du capitalisme ordinaire comme à Bridgestone où « on tue des gens, on abîme la société en créant du chômage de masse, on casse la dignité ouvrière » ; sur la manière dont l’Europe libérale met « les ouvriers de différentes nationalités en concurrence entre eux », crée de la haine et du racisme.
Quatre : « La France de l’évasion et des profiteurs ». Ce chapitre est consacré à la triche fiscale. Au passage, Fabien Roussel rend hommage aux frères Bocquet, Alain et Eric, dont les travaux sur l’évasion fiscale font autorité. On apprend que ces auteurs publient en cette rentrée une suite en quelque sorte à leur fameux opus « Sans domicile fisc »,qui s’intitule « Milliards en fuite. Manifeste pour une finance éthique ».Détaillant les manœuvres frauduleuses des possédants, Fabien Roussel interroge : « Pourquoi ne pas créer un hashtag : Balance ton fraudeur fiscal ? »
Cinq : « Un communisme durable ! » Pour l’auteur, « le grand défi auquel nous sommes confrontés, c’est répondre à l’urgence sociale et à l’urgence écologique avec la même exigence, la même énergie. » Dans ce chapitre, il est entre autres question de Big Pharma, de la malbouffe (« Je suis un communiste opposé au productivisme ! »), de la rénovation des logements, des enjeux énergétiques, des transports. Une question revient fortement : « …l’importance de produire en France ce que nous consommons en France ».
Six : « Redonner confiance à la jeunesse ». « Je veux passer un pacte avec la jeunesse et lui donner la priorité dans notre campagne. Avoir la jeunesse la mieux formée au monde, lui donner la liberté de travailler et de vivre heureuse, de s’émanciper au travail, d’élever des enfants. N’est-ce pas là le plus beau des projets que nous avons à bâtir ensemble, en y mettant tous les moyens ? Dans ce monde court-termiste, c’est révolutionnaire. Mais j’assume ! »
On notera ici qu’une sorte de fil rouge (il y en a d’autres) court tout le long du livre, une idée-force qui revient régulièrement : pour changer, changer vraiment et bousculer le système, il faut donner aux travailleurs, aux citoyens plus de pouvoirs d’intervention et singulièrement le droit des salariés de dire leur mot sur les choix de l’entreprise. Je rappelle que dans le dernier baromètre du Cevipof sur l’état de l’opinion, au printemps, la question la plus plebiscitée par les sondés est la suivante : « Trouvez-vous juste que le salarié donne son avis dans l’entreprise ? » 97% de oui.
Sept : « Construire la détente internationale » : l’auteur évoque l’aide au développement, les impératifs de la coopération internationale, les conflits en cours, le budget militaire. « N’ayons pas peur des autres. La mondialisation au service du capitalisme n’est source d’aucun progrès. Elle mène tout droit l’humanité dans le chaos et l’injustice. Ne cédons pas pour autant à la tentation du repli sur soi. L’heure est venue de s’ouvrir encore plus aux autres, de construire de nouvelles relations internationales, généreuses à l’égard des populations en souffrance, ambitieuses pour le développement économique, protectrices pour l’environnement et guidée par un seul grand dessein : la promotion de la paix dans le monde ».
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