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Droit universel à l’emploi, hausse généralisée des salaires, revenu étudiant... Le candidat communi à la présidentielle, Fabien Roussel, a dévoilé hier les 180 propositions de son programme, qui promet une « révolution du travail ».
PARIS. Depuis le « bunker » du siège parisien du PCF, Fabien Roussel a dévoilé la triple ambition de son projet présidentiel : «Mettre la question du pouvoir d'achat et de la vie chère au cœur de l'élection», «refonder une République sociale, laïque, féministe, écologiste », et redonner à la France « sa voix » « pour la paix ».
« ZÉRO JEUNE AU CHÔMAGE »
Le chef des communistes prône la « révolution du travail » par une hausse généralisée des salaires (avec un SMIC à 1 500C net), un revenu étudiant à 850 €. et surtout un «droit universel à l'emploi ».
« Le revenu universel, nous n'en voulons pas». balaie l’Amandinois en promettant 500 000 embauches dans les services publics et en fixant l’objectif de «zéro jeune au chômage ».
« Nous voulons un revenu issu du travail, car pour nous la richesse de la France, ce sont ses salariés. »
Le candidat, qui émarge entre 1.5 et 3 % des intentions de vote, entend également mettre fin au «grand déménagement industriel». Pour cela, il veut bloquer les délocalisations et plaide pour une réindustrialisation qui assume le nucléaire. Une « différence notable avec mes camarades de gauche». note-t-il.
Différence qu’il s’attache à entretenir. au travers de la prime à la conversion automobile, la baisse de trente centimes des carburants. et un fonds alimentaire pour développer la cantine scolaire de qualité et aider l’élevage français, quinze jours après une polémique sur la gastronomie.
Autre mesure radicale : L'obligation d’égalité salariale dans les six mois pour le public, et dans l’année pour le privé. Les entreprises réfractaires se verront nommer un administrateur judiciaire. assène le candidat, qui s'amuse de lire qu il serait « le candidat préféré de la droite » : « Ils n'ont pas bien lu mon programme ! »
D’autant plus que le candidat communiste veut se donner des moyens à faire frémir les libéraux : triplement de L'ISF nationalisations de la BNP et de la Société générale, ainsi que d'une « grande assurance privée »...
" La France de la déprime, de la punition, je n’en veux plus. Je veux une France des solutions. "
Au fil du document intitulé « La France des jours heureux ». Fabien Roussel veut aussi autoriser le déclenchement de propositions de loi portées par au moins 500 000 pétitionnaires, ou de référendum s’ils sont un million.
Le Nordiste propose enfin une « COP fiscale » pour lutter contre la fraude et l’évasion, et un «pacte pour le climat et l'urgence sociale » européen, abondé de 6 % du PIB. En plus d’une sortie de L'OTAN, il milite enfin pour un nouveau « traité de sécurité collective» intégrant la Russie.
« Je propose des réformes positives, heureuses», martèle le député du Nord (...)« La France de la déprime, de la punition, je n'en veux plus. Je veux une France des solutions, ou les classes populaires puissent croire à la prospérité. »
PAR JULIEN LÉCUYER Voix du Nord
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