PERMETTRE DE PENSER UNE FRANCE RECONSTRUITE PAR LA BASE
Fabien Roussel l’a fort bien dit en conclusion de son dernier meeting, jeudi soir 7 avril, avant le premier tour de l’élection présidentielle : « La France des Jours heureux, c'est de la force qu’on se donne contre la fraude fiscale, pour notre pouvoir d’achat, pour nos salaires, pour nos retraites. » Ce n’est pas que cela, bien sûr. Mais cette rencontre lilloise a permis de redire encore que le discours sur le « vote utile » que l’on nous tient depuis si longtemps conduit surtout à ne pas pouvoir voter pour nos convictions au profit d’une stratégie. Or, comment peut-on faire revenir le public populaire vers la politique, comment peut-on le réintéresser si l’on commence par lui demander d’obéir sagement à des calculs dont les résultats ne sont de toute façon jamais certains.
C’est clair, le « vote inutile » n’existe pas. Chacune et chacun doit conserver la liberté de voter en fonction de ce qu’elle ou il pense, en fonction de ses idées. En cela, la campagne qu’a menée Fabien Roussel a été brillante et réjouissante.
En redonnant de la visibilité au Parti communiste, il a déjà remporté une victoire. C’était loin d'être évident.
Nous attendrons avec impatience les résultats de dimanche soir. Mais nous savons que des idées, des propositions et des solutions ont été apportées durant ces derniers mois.
Nous l’avons encore entendu au Zénith de Lille : faire passer le travail avant les profits, s’attaquer efficacement à la délinquance en col blanc, celle qui fait dans la fraude ou l'optimisation fiscale (c’est-à-dire la fraude légalisée), remettre en cause le pouvoir des actionnaires et en finir avec le chômage et la
précarité, construire une République sociale, laïque, démocratique, féministe, rétablir les services publics, assurer la souveraineté énergétique, industrielle et alimentaire de notre pays. C’est bon à la fois pour l’emploi et le climat. Et puis encore : oeuvrer, en portant une voix indépendante de la France, pour la paix et la coopération entre les peuples.
Il ne faudra pas se tromper de bulletin le jour du premier tour. Mais surtout, il faut comprendre que ce scrutin n’est pas une fin en soi.
précarité, construire une République sociale, laïque, démocratique, féministe, rétablir les services publics, assurer la souveraineté énergétique, industrielle et alimentaire de notre pays. C’est bon à la fois pour l’emploi et le climat. Et puis encore : oeuvrer, en portant une voix indépendante de la France, pour la paix et la coopération entre les peuples.
Il ne faudra pas se tromper de bulletin le jour du premier tour. Mais surtout, il faut comprendre que ce scrutin n’est pas une fin en soi.
Au contraire, c’est un commencement pour permettre de conduire et défendre ces idées et propositions de la France des Jours heureux. C’est la bonne méthode pour reconstruire la France par la base, non par le haut.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire