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LIBERTE HEBDO N°1563. EDITO DE PHILIPPE

GARDONS NOTRE GAUCHE ET LUTTONS POUR DES RETRAITES DIGNES


Scoop du week-end dernier. Eric Ciotti est le nouveau patron de Les Républicains. Ouf, c’est la fin d’un très long suspens. Le match Ciotti-Retailleau a failli éclipser celui de la demi-finale de la coupe du monde de foot. 
Cette coupe tant controversée jusqu’à ce que... tout de même, c’est du sport après tout, et puis il ne faut pas décevoir qui vous savez (comme disait Jean-Sol Partre).

Bon, Ciotti président du LR contre Retailleau. franchement, est-ce notre problème ? 
Selon les grands médias dominants (poil aux dents, évidemment), Ciotti c'est chiant parce que c’est quand même très proche de ce facho de Zemmour. Oui mais Retailleau est de toute façon proche de ces intégristes fachos du Mariage pour tous (Vade rétro les candidats à l’union entre deux personnes du même sexe)
Ne refaisons pas l’histoire récente, nous savons que le cerveau de Retailleau fourmille d’idées rétrogrades sur le temps de travail, le droit de grève, et l’utilisation de la chloroquine de ce bon professeur Raoult. 
Ciotti/Retailleau, même combat. Oui, mais nous disent les radios dominantes du service public, Ciotti va être un élément positif pour le camp de la majorité car il va soutenir le projet de réforme du système des retraites. Parce que Retailleau s’y serait opposé peut-être ?

Non, l’événement que constitue l’élection d'Eric Ciotti porte juste sur la droitisation de notre société. Si nous n’y prenons garde, tout va y passer. Et on saura nous expliquer que c’est pour notre plus grand bien.

Alors, c’est vrai, la prochaine grande étape contre le peuple (outre la loi contre l’immigration, contre le « grand âge », etc.) porte bien sur la réforme des retraites. 

Emmanuel Macron semble ennuyé par un dossier qui pèse et prend le prétexte de l’actualité des partis politiques pour repousser à janvier afin de discuter avec les « nouveaux » chefs de partis. 
Repousser quoi ? 
Face à une coalition des droites, il nous faut dire NON au recul de l’âge de départ en retraite. Il nous faut exiger une augmentation des pensions. Il faut nous battre pour les services publics de proximité aptes à répondre aux questions et préoccupations des retraité(e)s. Il nous faut être unis et infiniment mobilisés pour que les retraité(e)s aient réellement les moyens de vivre dignement.

C’est un combat de gauche, c’est un combat progressiste. Ce qu’en pense la coalition des droites nous importe peu. Seule la lutte doit compter.

 

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