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Pour donner à la France une voix forte, indépendante, internationaliste et lutter pour une autre mondialisation

Petit rappel:



 

Les résultats du referendum de 2005 sur le TCE, où le peuple a largement refusé l’Europe libérale qu’on lui a ensuite imposé de force.

Nos propositions

6. Pour donner à la France une voix forte, indépendante, internationaliste
et lutter pour une autre mondialisation

Contre la toute-puissance des marchés financiers et la mise sous tutelle de nos choix économiques ou budgétaires dans le cadre des traités libéraux européens, le peuple de France ne cesse de manifester son attachement à son indépendance et à sa souveraineté� Comme il l’a manifesté lors du référendum de 2005, il aspire à rester maître de ses choix, comme à une autre Europe et à une autre mondia- lisation, respectueuses des nations et des peuples� C’est une exigence légitime, partagée par tous les peuples, et c’est la condition de véritables coopérations, solidaires et à égalité� Face à une mondialisation du chacun pour soi et du seul contre tous, il importe de faire prévaloir une culture de la paix�


Agir pour la mise en place de politiques publiques de santé, coordonnées et appuyées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’enjeu de la démarchandisation du secteur du médicament, de la santé et de la protection sociale est de conquérir un droit universel à une couverture santé.

Ž Prendre une initiative forte en faveur de la réduction massive des budgets militaires� Au total, ceux-ci atteignent désormais 1 830 milliards de dollars, quand le budget de l’OMS n’est en moyenne que de 2,8 milliards. Mettre fin à la course folle aux armements dégagera des moyens considérables pour la santé, l’éducation, l’emploi. Notre pays peut signer dès aujourd’hui le traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN). Il doit quitter l’Otan, alliance politico-militaire soumise à la volonté des États-Unis, et promouvoir la création de cadres communs de coopération et de sécurité collective. Une conférence pan-européenne, sur le modèle de la conférence d’Helsinki, doit être mise à l’ordre du jour, pour aller vers un traitépan-européen de coopération et de sécurité collective. Ce traité, incluant la Russie, permet- tra de rejeter le projet de « défense européenne » voulu par Emmanuel Macron, il consacrera l’indépendance retrouvée envers l’Otan et sa logique de bloc.

Engager notre pays en faveur de la convocation, sous l’égide des Nations unies, d’une COP pour la justice sociale et fiscale. Face aux ravages causés par les injustices et le pillage des ressources de la planète, elle permettra de coordonner efficacement la lutte contre les paradis fiscaux, l’évasion et l’optimisation fiscales. En Europe, il faut avancer vers l’harmonisation fiscale par le haut, l’imposition à la source des entreprises, la lutte contre les paradis fiscaux internes à l’Union européenne, et la relation future avec le Royaume-Uni.

Promouvoir une autre construction européenne� Le pacte d’austérité budgétaire, comme le pacte dit de « stabilité et de croissance » devront être définitivement abrogés. La Banque centrale européenne devra être placée sous le contrôle des citoyens et des parle- ments. Un fonds économique, social et écologique devra être créé pour financer le dévelop- pement des services publics. Les accords de libre-échange, qui appauvrissent les peuples et saccagent la planète, devront être abandonnés. C’est d’une construction européenne, à géométrie choisie, dont nous avons besoin : chaque peuple fait des choix souverains et doit rester libre d’en changer à tout moment. Aucun peuple ne peut être entraîné dans des orientations qu’il récuse. Chaque nation doit pouvoir décider librement de ses choix écono- miques, de ses budgets, de ses investissements, sans avoir à les soumettre à la Commission européenne. Il est impératif de remplacer les traités actuels par un nouveau pacte social et démocratique, jetant les bases d’une union des peuples et des nations, libres, souverains et associés.

Défendre la démocratisation et le renforcement des institutions internationales de l’Onu, y compris face au FMI, à la Banque mondiale et à l’Organisation mondiale du com- merce. La priorité devra être donnée à la lutte internationale contre les inégalités sociales et économiques, contre le surarmement et pour la dénucléarisation du monde, pour la promo- tion de biens communs mondiaux à cogérer (santé, eau, énergie...). L’heure est à garantirla souveraineté alimentaire de tous les peuples, la mise en œuvre de nouveaux traités de maîtrise des échanges, au service de grands projets de développement des infrastructures, des biens communs, de l’emploi et des services publics, dans le respect des écosystèmes et de la biodiversité. Cela appelle une nouvelle conférence monétaire internationale pour promouvoir une monnaie commune mondiale de coopération, à partir des DTS du FMI, al- ternative au dollar.

Peser en faveur d’une augmentation effective à 0,7 % de l’aide publique au développement (APD). Des mesures contraignantes seront nécessaires envers les États et les multinationales, dans le cadre de la COP Biodiversité de 2021. La nature même de l’APD devra être rediscutée pour qu’elle ne conduise pas au surendettement des pays fragiles et à la captation de leurs ressources.

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