Elles et ils ont dit oui. Oui, à près de 78 %, à l’accord proposé par la gauche et les écologistes dans la perspective des élections régionales. Les militantes et militants communistes sont partants pour aller ensemble devant les électeurs et retrouver une opposition à la droite. Rendez-vous aux urnes les 13 et 20 juin, en souhaitant que le scrutin ne soit pas reporté.
Il fallait aller vite. Les cinq fédérations du PCF ont fait le nécessaire pour consulter rapidement les militants sur la proposition d’accord trouvé par les socialistes, les communistes, les insoumis et les Verts après l’annonce, le 2 mars au matin, de l’alliance entre LFI et EELV. Il importait de réagir vite et de se montrer efficace, faute de quoi le Conseil régional avait toutes les chances de demeurer sous le contrôle unique de la droite et démuni de tout élu progressiste pour cinq ans encore.
Les enjeux sont tels que les quatre formations concernées ne pouvaient manquer cette chance de faire regagner l’hémicycle régional aux forces de gauche et aux écologistes. On a alors parlé d’un
« accord historique ». La chose a été entendue par les militantes et les militants qui l’ont approuvé très majoritairement, permettant la construction d’une liste commune conduite par Karima Delli. Sur les 2 569 votants, 2 000 (soit 77,94 %) se sont exprimés favorablement.
À l’issue de ce vote, les secrétaires des cinq fédérations (Nord, Pas-de-Calais, Oise, Aisne, Somme) ont publié un communiqué commun qui insiste sur quatre points essentiels :
- « Par cet acte politique, les communistes marquent leur volonté forte de porter une alternative progressiste à la domination totale de la droite et de l’extrême droite sur l’assemblée régionale depuis 2015, comme le souhaitent nombre de citoyen-e-s de notre région.
- Nous voulons faire élire dans l’hémicycle régional des élu-e-s communistes, progressistes et y faire entrer ainsi de nouveau la voix du monde du travail et des classes populaires, les valeurs de justice sociale et de progrès, la résistance aux politiques d’austérité, la défense de l’industrie et des services publics, le refus de la privatisation des TER, le développement d’une politique régionale de santé, de formation à la hauteur des besoins, l’exigence de proximité et de démocratie... -Danslescinqdépartements,noustravaillons également aux rassemblements les plus larges pour les élections départementales le même jour, avec l’objectif, là aussi, de mettre en échec la droite et l’extrême droite et faire élire des majorités portant l’exigence
de politiques de progrès social qui protègent les habitants de notre région.
- Enfin, dans cet esprit de responsabilité et soucieux uniquement de l’intérêt de nos concitoyens, du monde du travail, des classes populaires, nous lançons un appel à ce que cette démarche de rassemblement aboutisse dans les régions où ce n’est pas encore le cas : nous pensons en particulier à la Région voisine de Normandie où nous appelons les forces de gauche et écologistes à se rassembler autour de la candidature de notre camarade Sébastien Jumel, député de Seine-Maritime qu’un sondage récent donne en capacité de conduire au succès les forces de gauche et écologistes. »
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