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Guerre en Ukraine, le danger d'un conflit mondial s'aggrave ! Exigeons la paix !





Dans son rapport au dernier Conseil National du PCF des 17 et 18 septembre, Fabien Roussel est revenu sur les défis posés par la guerre en Ukraine. Nous reproduisons ci-après son expression.

"Aux crises sociales, économiques, climatique s’ajoutent à la guerre en Ukraine. L'offensive menée par l'armée ukrainienne dans la région de Kharkiv et dans le Donbass fait reculer partiellement les troupes russes, sans être pour l'instant en mesure d'emporter la décision définitive. Le cimetière découvert hier révèle encore une fois toutes les atrocités de cette guerre.

La réalité est que personne aujourd'hui ne peut gagner cette guerre.

Les positions des uns et des autres se radicalisent. Chacun veut être le vainqueur. Et il faudra un perdant. Dans ce contexte, si la Russie est acculée, le risque nucléaire et le risque d'une extension du conflit est maximum.

Il faut prendre au sérieux la déclaration du secrétaire général de l'Onu qui, au coeur de cet été, affirmait que l'humanité n'est désormais qu'à « une erreur de jugement », de l' « anéantissement nucléaire ». Et l'armement envoyé par milliards par l'OTAN nous rapproche un peu plus chaque jour d'une troisième guerre mondiale.

L'alternative est claire : soit la guerre, soit une solution diplomatique.

Les évènements de l'été ont montré que des accords partiels étaient pourtant possibles : sur l'exportation des céréales, ou sur la centrale nucléaire de Zaporijia. Des propositions existent. Des initiatives diplomatiques sont possibles et sont même prises.

Le président mexicain Lopez Obrador a appelé à la création d'un « comité de médiation » comprenant le secrétaire général de l'ONU. Il présentera un plan lors de la réunion de l'assemblée générale des Nations Unies la semaine prochaine. Là aussi là France à un rôle essentiel à jouer.

Je regrette, de ce point de vue, que le président de la République, tout en affichant en parole une volonté de règlement diplomatique de la guerre en Ukraine, s'aligne sur les surenchères bellicistes des États-Unis et de l'Otan.

De même nous devons aussi être ferme sur notre soutien au peuple arménien qui subit à nouveau depuis plusieurs jours les bombardements de l'Azerbaïdjan, avec, en creux, l’enjeu du gaz encore une fois.

La Paix est plus que jamais à l’ordre du jours de notre activité. C'est le sens de l'appel de personnalités que je vous propose de lancer dans les prochaines semaines pour contribuer à la relance d'un grand mouvement pour la paix."

L'initiative du jeudi 21 septembre (Journée internationale de la Paix) devra y contribuer en amplifiant la mobilisation pour la paix, pour le désarmement, pour une solution diplomatique immédiate à la guerre.


La guerre en Ukraine connaît une amplification marquée à la fois par une intervention massive de l'OTAN et par la volonté de la Fédération de Russie d'annexer une partie de l'Ukraine qui, rappelons le, est un État souverain internationalement reconnu et dont l'occupation même partielle ne saurait être acceptée.

Le renforcement des arsenaux militaires, en particulier de l'OTAN et des USA, ne peut-être qu'un prélude à l'élargissement du conflit et ne peut se traduire que par une nouvelle escalade dévastatrice pour les peuples.

La volonté d'annexion affirmée par la Russie qui a mis en oeuvre l'invasion militaire de l'Ukraine est inacceptable et nous la condamnons. Le discours de V. Poutine le 21 septembre prévoit en effet le lancement du processus d'annexion à la Russie de 20% du territoire ukrainien. S'y ajoute la menace d'utiliser des armes nucléaires, ce qui de plus abaisse dangereusement le seuil de la dissuasion.

Nous réaffirmons la nécessité absolue que soit mis fin à la guerre en Ukraine sur la base de la reconnaissance de la souveraineté de ce pays et des intérêts légitimes de sécurité des pays de la région et en particulier de la Fédération de Russie.

Tous les efforts doivent être tournés dans ce sens et non dans celui d'une escalade dont les conséquences sont extrêmement dangereuses pour tous les peuples du monde.


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