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L'ancien ministre communiste Charles Fiterman n'est pas convaincu par la Nupes


L'ancien ministre PCF de François Mitterrand, Charles Fiterman, n'est pas convaincu par l'union de gauche derrière Jean-Luc Mélenchon.


Charles Fiterman, en 2011.

C’est une figure de l’union de la gauche, mais de celle d’il y a quarante ans. Et c’est peu dire que celle d’aujourd’hui, version Jean-Luc Mélenchon et Nupes, ne le convainc pas. 

Dans l’émission Les Enfants de la République, diffusée ce dimanche à 8h45 sur Radio J, Charles Fiterman, ancien ministre PCF de François Mitterrand (de 1981 à 1984), estime que l’Insoumis en chef « vit tout cela comme une aventure personnelle » et « pense avant tout à sa propre promotion ».Fiterman, 88 ans, voit en Jean-Luc Mélenchon un « populiste » : « c’est un chef et un peuple, un troupeau derrière. C’est un petit peu le cas. Et ça n’a pas d’avenir. Je ne crois pas qu’on puisse conquérir la majorité dans ce pays, convaincre le peuple de France avec des méthodes de ce genre. Mélenchon est un handicap pour la gauche. »

Il condamne la proposition de résolution parlementaire qualifiant Israël de « régime d’apartheid »

L’ancien communiste, qui avait quitté le parti en 1994, avant de rejoindre le PS en 1998, dont il partira en 2017, condamne également la proposition de résolution déposée en juillet par une trentaine de députés Nupes, dont beaucoup de communistes, qualifiant Israël de « régime d’apartheid » visant la domination d’un « groupe racial », en l’occurrence les Juifs, sur les Palestiniens. « Moi, explique-t-il, je n’utiliserais pas cette notion parce qu’on ne peut pas mettre un trait d’égalité entre l’Afrique du Sud de l’époque et Israël. »

Cette personnalité emblématique du premier septennat du premier président socialiste de la Ve République, dans l’émission, évoque également son parcours d’enfant caché, né Chilek Fiterman en 1933 et sauvé par une paysanne de Marlhes (Loire), Marie Chorain, à laquelle il souhaite faire décerner la médaille des Justes par Yad Vashem, ainsi que la déportation de son père, assassiné à Auschwitz.

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