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Fabien Roussel: un entretien à La Dépêche du Midi,: “J’en ai assez des donneurs de leçons qui veulent la mort des bons vivants”



Fabien:Depuis la crise du Covid, de nombreux urbains ont fui la ville pour s’installer à la campagne. Vous voulez accélérer ce processus de "démétropolisation", pourquoi et comment ?

L’essentiel des richesses et des emplois se concentre dans les grandes métropoles avec à la clé des problèmes de logement, de transport et de pollution. Territoires urbains et ruraux auraient donc tout à gagner si l’activité était rééquilibrée. Tout le monde parle de la réindustrialisation de la France, mais je propose, moi, que l’on crée les conditions d’une réindustrialisation au service des zones rurales et semi-urbaines. Il va sans dire que les industries déjà implantées doivent être protégées, et je pense ici à la SAM de Decazeville.

Pour réussir, cette ambition économique doit s’accompagner d’un projet de développement des services publics qui commencera par un moratoire sur les fermetures puis une réouverture des Trésoreries municipales, des petites lignes ferroviaires, des bureaux de poste, des maternités, des hôpitaux de proximité. L’attractivité des territoires ruraux passe par là.

Il faut enfin rendre le logement en zones rurales et semi-urbaines beaucoup plus attractif, et c’est pourquoi je propose que l’Etat, dans le cadre de sa politique de logements sociaux et de l’autonomie des personnes âgées, double l’aide à la pierre en direction des bailleurs dans les villes de moins de 3500 habitants.
"Si nous étions aux affaires, l’électricité serait moins chère, c’est pour cela que je propose de renationaliser EDF dont les tarifs doivent être contrôlés par l’Etat"


Comment prévoyez-vous de financer cette coûteuse revitalisation des territoires ruraux ?

C’est un projet politique qui passera d’abord par un redéploiement et une augmentation du budget de l’Etat. Je rappelle que la France bénéficie de 250 milliards de crédits européens, que les grandes fortunes du pays sont à la tête d’un patrimoine de 1028 milliards d’euros qu’il faut à nouveau soumettre à l’ISF. Je souhaite enfin que les grandes multinationales, les GAFA, paient plus d’impôts et que les petites entreprises en payent moins. Avec ces mesures de justice fiscale, je pourrai augmenter le budget de l’Etat de 100 milliards d’euros dès 2023.

Quelles sont vos propositions face à la flambée du prix du carburant qui pénalise surtout les populations rurales ?

La facture énergétique devient insupportable, c’est pourquoi nous demandons la baisse des taxes sur le gaz et l’électricité. Si nous étions aux affaires, l’électricité serait moins chère, c’est pour cela que je propose de renationaliser EDF dont les tarifs doivent être contrôlés par l’Etat, et qui doit bénéficier d’ambitieux investissements pour le développement du nucléaire, source de l’électricité la moins chère. S’agissant du carburant, nous voulons lutter contre la pollution, mais sans pénaliser les classes populaires qui habitent dans la ruralité. C’est pourquoi je propose aux automobilistes une prime à la conversion de 10 000 € pour remplacer un véhicule polluant par un véhicule propre. Quant à la facture de l’essence, nous sommes favorables au retour d’une taxe flottante pour garantir un prix fixe quel que soit le cours du baril, comme cela a été expérimenté sous le gouvernement Jospin. Total va verser 15 milliards d’euros de dividendes en 2022, qu’on ne me dise pas qu’il n’y a pas de ressources pour permettre à l’Etat de financer la baisse du prix du carburant.

Comment prévoyez-vous de gérer la montée en puissance de l’énergie nucléaire dont personne ne veut près de chez soi ?

Il n’est bien sûr pas question de créer de nouvelles centrales dans nos campagnes mais d’installer de nouveaux réacteurs là où il en existe déjà.

Vous président, comment gérez-vous le dossier de la LGV Toulouse-Paris ?

J’accélère ! Je rappelle qu’à ma demande, j’ai présidé à l’Assemblée une commission de travail sur les lignes à grande vitesse Paris-Orléans-Limoges-Toulouse, parce que c’est aussi ce qui permet de réaménager le territoire.
"En Occitanie, Carole Delga a apporté la preuve qu’une politique de gauche, dans une région, peut répondre aux besoins des habitants. C’est le même espoir que je souhaite soulever pour la France"


La tauromachie ou le gavage des canards sont des marqueurs culturels du sud-ouest qui font aujourd’hui polémique : faut-il les interdire ?

Je suis pour le respect des traditions qui font partie de notre histoire et du brassage culturel avec nos voisins. Je vois aussi que les jeunes s’en détournent, j’entends les critiques, et je suis donc pour que la vie et le temps fassent leur œuvre, en douceur.

Le journal Le Monde a théorisé "la mangeosphère" dans laquelle le vin et la viande rouges deviendraient des attributs d’extrême-droite…

Je suis la preuve vivante que c’est faux ! J’en ai assez de ceux qui donnent des leçons et veulent la mort des bons vivants. 10 millions de personnes vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté, qui ont le droit de manger de bons fruits, de bons légumes produits en France, une bonne viande de nos élevages de plein air, de bons fromages. Si mon objectif est de donner un bon salaire à chacun et d’éradiquer la pauvreté, c’est aussi pour garantir à tous l'accès à ces plaisirs de la vie, au bon et au beau, aux restos comme aux expos.

Nous sommes dans un territoire où la socialiste Carole Delga a été la présidente de région la mieux élue de France, or si l’on en croit les sondages nationaux, à peine 25 % des électeurs voteront pour un candidat de gauche à la présidentielle. Comment expliquez-vous ce paradoxe ?

Carole Delga a récolté le fruit de son travail, auquel les communistes ont largement contribué. Mais c’est aussi la preuve qu’une politique de gauche, dans une région, peut répondre aux besoins des habitants. C’est le même espoir que je souhaite soulever pour la France, et pour cela, il faut donner envie à tous ces électeurs qui n’y croient plus de voter de nouveau, pour des candidats vraiment de gauche, qui vont défendre leur salaire, leur pension, leurs services publics, leur bifteck et qui, comme moi, n’ont pas peur de mettre les pieds dans le plat. : “J’en ai assez des donneurs de leçons qui veulent la mort des bons vivants”Fabien Roussel : “J’en ai assez des donneurs de leçons qui veulent la mort des bons vivants”

Fabien Roussel secrétaire national du PCF et candidat à la présidentielle de 2022 sur Europe 1 le 03 janvier 2022

 




08H43:  Fabien Roussel secrétaire national du PCF et candidat à la présidentielle de 2022, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet du Covid-19 et de l'arrivée de la France à la tête de l'UE pour six mois. 
Fabien Roussel : "Nous ne voterons le pass vaccinal dans l'état qu'il est"




                         

10h02 :  A quelques mois du premier tour de la présidentielle, qui se tiendra le 10 avril 2022. Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et candidat à la présidentielle de 2022, est l’invité d’Europe Matin pour un débat mené par Dimitri Pavlenko, aux commandes d’Europe Matin, entouré de Sonia Mabrouk et de Mathieu Bock-Côté.

Fabien Roussel brise le mur du JT de 20 heures



 

Le candidat communiste à la présidentielle était, mardi, l'invité du journal de France 2. Un pas important dans sa stratégie de percée médiatique.

Ce n’était pas arrivé depuis près de quinze ans. Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, a été mardi soir l’invité du journal télévisé de France 2. « Faire le 20 heures, c'est évidemment primordial. Cest l'occasion pour des millions de Français de découvrir notre candidat à l’élection présidentielle et ses propositions pour la France. Cest un moment d’exposition unique qui doit nous permettre de défendre nos idées », apprécie son directeur de campagne, Ian Brossât.

L’accueil a cependant été assez agressif et caricatural, avec la diffusion d’un reportage concernant le Parti communiste chinois et cette question : « Si vous êtes élu président de la République, votre exemple s'appellera- t-QXi Jinping?» Fabien Roussel nes’est pas démonté. «J’appelle au respect des droits humains et de la dignité humaine en Chine. Mais, moi, en coulisses, je ne vais pas délocaliser en Chine», répond le candidat en référence aux usines de production fermées en France pour mieux ouvrir en Asie. « Et je le dis au président chinois, c'est fini de vendre nos ports et nos aéroports à qui veut les acheter, que ce soit la Chine ou d’autres pays», ajoute-t-il au sujet des privatisations lancées par les derniers gouvernements, y compris d’équipements stratégiques.

Si les journalistes viennent avec leurs questions, et les candidats avec leurs réponses, comme disait Georges Marchais, Fabien Roussel s’est ensuite illustré en présentant son projet pour le pays. À savoir celui de réindustrialiser et de « faire revenir des entreprises chez nous», celui de répondre à la question du pouvoir d’achat par une hausse du Smic à 1800 euros brut en plus d’une hausse généralisée des salaires, pour « vivre dignement de son travail », et celui de couvrir nos besoins énergétiques et de contrôler les prix en se basant sur « deux piliers de production » : le nucléaire et le renouvelable.

Un « pacte pour une République sociale, laïque et écologique »

Au sujet du « capitalisme vert », le communiste a estimé que « le problème, ce n’est pas la couleur, c’est le capitalisme: et nous n’arriverons pas à résoudre la crise si nous n’attaquons pas le capitalisme qui pri\ilégie les profits à court terme ». Souhaitant « reprendre le pouvoir sur la finance pour répondre aux besoins », Fabien Roussel estime possible de dire adieu au chômage mm pas grâce au revenu universel, mais grâce au « trcnxnl universel en sécurisant les emplois de chacun » à travers une Sécurité sociale professionnelle.

À la vue de sondages en deçà des espérances pour l’ensemble des forces de gauche, le communiste a dû répondre aux demandes d’union à gauche qui s’expriment autour d’une candidature. « Le problème n’est pas une question de personnalité, ce qui compte c’est le contenu et le programme que nous allons présenter aux Français », assure-t-il, écartant tout ralliement hypothétique vers Jean-Luc Mélenchon ou Christiane Taubira. Fabien Roussel a d’ailleurs maintenu le cap d’une candidature PCF choisie par les militants en mai dernier. « Un choix confirmé par le parlement du PCF», le conseil national, ce week-end, rappelle-1-il, tout en tendant la main aux autres formations de gauche avec son « pacte pour une République sociale, laïque et écologique, ouvert à tous les démocrates et progressistes », valable dès à présent et pour les prochaines législatives.

Devant le refus de la Macronie d’adopter sa proposition de résolution visant à encourager l’inégibilité des personnes condamnées pour incitation à la haine raciale, et face au danger de la candidature du polémiste d’extrême droite Éric Zemmour, Fabien Roussel s’est inquiété d’une situation politique «grave», mettant la République «en danger». En outre, à l’instar d’autres de ses concurrents à l’Élysée, le communiste a annoncé avoir lui aussi saisi le CSA au sujet d’une émission visant à vanter les mérites du bilan d’Emmanuel Macron.

Il demande d’ailleurs « à TF1 à ce qu’ils puissent consacrer 2 heures d’antenne à tous les candidats déclarés ».

« Le choix des militants communistes de se doter d’une candidature propre dans la course à l’Élysée est étroitement lié à cette invitation au 20 heures », mesure en tout cas Ian Brossât. Il n’y en avait pas eu depuis 2007. Les membres de la direction du PCF ont ensuite peu à peu été effacés des radars de cette grand-messe télévisuelle.

« Fabien Roussel parle sans détours et veut remettre la gauche au centre du débat politique. Cette imitation vient récompenser son travail. Mais c’est aussi la reconnaissance de ce que représente le PCF dans le pays : 600 maires, 6000 élus locaux et deux groupes parlementaires. Sous sommes enfin considérés pour ce que nous sommes », affirme Ian Brossât. 

Certes, la candidature du communiste ne décolle pas dans les sondages, qui le donnent entre 2 % et 2,5 % des intentions de vote. 
Mais comment décoller en étant écarté des débats, sans pouvoir exposer ses combats lors d’un journal télévisé ? 
C’est cet ostracisme médiatique qu’est parvenu à briser Fabien Roussel, en étant chaque jour un peu plus invité sur nombre de chaînes, jusqu'au 20 heures de mardi. •

AURÉLIEN SOUCHEYRE ET HAÏM SAKHI

Fabien Roussel sur France 2 : un "Record absolu"

 




Bonjour toutes et tous,

Notre mobilisation d'hier soir a permis à Fabien Roussel de décrocher le "Record absolu" d'audience au Journal Télévisé de France 2, et d'être l'un des sujets les plus discutés sur Twitter, encore maintenant.
À croire que lorsqu'on parle travail et salaires, ça intéresse du monde.
Un grand merci, et bravo à tous.

Le replay

Vous pouvez visionner le passage de Fabien Roussel en replay, et continuer de le partager autour de vous et d'utiliser le hashtag #Roussel2022

Cliquez ici pour voir la vidéo sur Youtube



Ce qu’est le macronisme culturel par Olivier Neveux




Professeur d’histoire et d’esthétique du théâtre à l’Ecole normale supérieure de Lyon, l’hyperactif Olivier Neveux est un esprit vif qui nourrit le débat. Dans son dernier ouvrage, il analyse les rapports entre théâtre et politique. Et entame un tour de France pour rencontrer les professionnels et le grand public.


Qu’est-ce que le « macronisme culturel » ?

C’est peut-être faire trop d’honneur aux fondés de pouvoir actuels du Capital que de les créditer d’une pensée sur l’art et la culture. Le macronisme est banalement néolibéral, c’est-à-dire aimanté par l’intérêt privé (les profits de quelques-uns), dépourvu de toute vision historique, sinon celle d’une agitation toute start-upienne au service du marché. Pour l’art et la culture, les choses fonctionnent comme ailleurs, peut-être de façon plus brouillonne et improvisée : au nom d’arguments comptables et « pragmatiques » (s’adapter au nouveau monde) ou de communication sympathique (la souplesse, la fluidité, la proximité), le macronisme précarise, vassalise, privatise et détruit. Et il rencontre pour cela, parfois, de valeureux agents dans le monde artistique, qui trouvent, eux aussi, qu’il faut « être de son temps ». Car le macronisme culturel est aussi la conséquence d’une victoire idéologique. Il rencontre heureusement quelques résistances (plus ou moins organisées, vives, conséquentes).

La majorité actuelle attaque-t-elle selon vous le modèle culturel français ? Le remet-elle en cause ?

Elle attaque de toutes parts les acquis et les conquêtes sociales, des retraites à la fonction publique, etc. Il n’y a aucune raison qu’elle ne le fasse pas aussi pour les questions culturelles. Une tribune, tardive mais intéressante signée par des organisations syndicales, le disait cet été. Il faut préciser : il ne s’agit pas, pour autant, de valider ce qui existe en l’état. Je soutiens que le service public ne démérite pas de ses missions — en regard de ses moyens, de ses possibilités et de la structuration inégalitaire de notre société. Cela ne signifie pas, loin de là, pour autant qu’il faille se satisfaire de ce qui existe et qu’il n’y a rien à en dire. Mais de la même façon que la SNCF était loin, très loin même, de répondre à ce que doit être un service public de transport, les attaques portées à son encontre ne la rende ni plus juste ni plus égalitaire (ni plus efficace). Il en va de même pour la culture.

Vous parlez de « dépolitique culturelle »...

Oui c’est là un mouvement récurrent. Tout tend à abstraire la politique de ce qui la conditionne : une pensée du conflit, de la délibération contradictoire, l’existence d’alternatives. Chaque chose ne se présente que sous couvert de « pragmatisme » ou de « réalisme ». Le personnel macroniste est pourtant shooté à l’idéologie. Certes il le dénie mais la nécessaire adaptation aux dynamiques du monde (tel qu’il nous emmène droit dans le mur) est une affirmation idéologique. Tout dès lors fonctionne de manière verticale, autoritaire : la façon dont ils ont traité cet été la mise en garde des cinéastes à propos de la nomination de Boutonnat dit le peu de cas qu’ils font de leurs interlocuteurs. Mais ce n’est là que la version policée de ce que les « Gilets jaunes » ont pu vivre, elles et eux, de manière policière et physique. La chose est d’ailleurs largement documentée : démocratie et néolibéralisme entrent inéluctablement en contradiction. Pour l’instant, c’est le néolibéralisme qui gagne.

Les élites délaissent le théâtre et la culture dite de service public ?

Je me fie à ce que dit Olivier Py du festival d’Avignon. Mais cela se vérifie, ailleurs, de façon, il est vrai, empirique. Si par « élite », on entend celles et ceux qui sont en position de pouvoir et de décision : cela fait peu de doute. Cela ne signifie pas, loin de là, que, par un phénomène de vase communicant mécanique, un vaste public populaire s’y soit substitué. Longtemps le théâtre a incarné en quelque sorte « plus » que lui-même. Le pouvoir se sentait requis de s’y intéresser, de s’y montrer aussi. Ce n’est plus le cas, il est symboliquement très dévalué. Il s’agit là d’une dynamique : la transformation sensible de la classe dirigeante et la déconsidération de l’art et des « sciences humaines » qui en est l’une des manifestations. Parfois, l’inculture au plus haut sommet de l’Etat est même valorisée (je me garderai bien, pour autant, d’expliquer la brutalité de leurs politiques par cette grossièreté arrogante : le « raffinement esthétique » n’est pas, à l’inverse, un rempart très consistant face à la barbarie).

Le théâtre est-il de plus en plus politique ?

Je ne sais pas trop ce que cela pourrait signifier. Mais assurément, l’heure est à la multiplication des revendications d’une essence ou d’une politique du théâtre — de la part des tutelles, des critiques et des artistes. Politique, d’une certaine façon, il l’est toujours. Ce qui m’intéresse, toutefois, c’est de travailler sur l’autre façon : celle qui ne considère pas la « politique » comme un donné mais comme une opération.

Vous stigmatisez la mode des spectacles engagés et citoyens. Pourquoi ?

Non, je ne stigmatise rien a fortiori pas le fait que le théâtre se soucie de rencontrer la politique. Je sais combien l’histoire du théâtre, du moins au XXe et XXIe siècles, est tributaire de ce que la politique lui a permis d’inventer. J’interroge plutôt les aventures du « théâtre politique » et, en l’occurrence, du mot « politique » dès lors qu’il est à ce point employé. Que vient-il recouvrir ? Désigner ? Quel type d’orientation ? Que fait-il au théâtre ? Et, à l’inverse : ce que le théâtre produit sur lui.

Comment définiriez-vous la politique théâtrale actuelle de l’Etat ?

A l’image du reste de sa politique. Tout cela est très cohérent.



A LIRE: Contre le théâtre politique, Olivier Neveux, Editions La Fabrique, 320 pages, 14 euros.