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Fabien Roussel secrétaire national du PCF et candidat à la présidentielle de 2022 sur Europe 1 le 03 janvier 2022

 




08H43:  Fabien Roussel secrétaire national du PCF et candidat à la présidentielle de 2022, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet du Covid-19 et de l'arrivée de la France à la tête de l'UE pour six mois. 
Fabien Roussel : "Nous ne voterons le pass vaccinal dans l'état qu'il est"




                         

10h02 :  A quelques mois du premier tour de la présidentielle, qui se tiendra le 10 avril 2022. Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et candidat à la présidentielle de 2022, est l’invité d’Europe Matin pour un débat mené par Dimitri Pavlenko, aux commandes d’Europe Matin, entouré de Sonia Mabrouk et de Mathieu Bock-Côté.

Fabien Roussel sur France 2 : un "Record absolu"

 




Bonjour toutes et tous,

Notre mobilisation d'hier soir a permis à Fabien Roussel de décrocher le "Record absolu" d'audience au Journal Télévisé de France 2, et d'être l'un des sujets les plus discutés sur Twitter, encore maintenant.
À croire que lorsqu'on parle travail et salaires, ça intéresse du monde.
Un grand merci, et bravo à tous.

Le replay

Vous pouvez visionner le passage de Fabien Roussel en replay, et continuer de le partager autour de vous et d'utiliser le hashtag #Roussel2022

Cliquez ici pour voir la vidéo sur Youtube



Fabien Roussel invité du 20h de France 2 - Mardi 14 décembre 2021

 

Fabien Roussel, le candidat de gauche vraiment disruptif


L’affaire est entendue, au moins pour la droite et la droite nationale: il n’est plus très utile de se préoccuper de la gauche dans l’élection présidentielle à venir. Pourtant, dans le champs de ruines de la gauche française, Fabien Roussel détonne avec ses déclarations à contre courant sur Miss France, la chasse ou le nucléaire. Le candidat du PCF n’est pas woke.

La gauche totalise péniblement entre 25% et 30% des voix, et encore en comptant les deux candidats trotskistes, Nathalie Arthaud et Philippe Poutou. Dans ce paysage balkanisé ou libanisé en proie à une guerre de basse intensité, les deux candidats qui réunissent le plus d’intentions de vote, Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon, peinent à atteindre un score à deux chiffres dans la pluie de sondages qui s’abattent quotidiennement pour alimenter à l’infini des débats entre éditorialistes commentant du vide sur des chiffres dont on se demande parfois si la méthodologie n’est pas le doigt mouillé ou le marc de café.
La France qui regarde Jean-Pierre Foucault ?

Autre affaire entendue pour la droite et l’extrême-droite, la gauche ne serait plus en phase avec les classes populaires. Même si cela demanderait à être nuancé, il est certain que les médias se précipitent comme sur du bon pain sur les sorties wokistes des uns et des autres, la dernière en date étant l’attaque sur le concours Miss France. Il est certain qu’au moment où l’on fait entrer sur la pression zemmourienne les questions identitaires et l’ensauvagement de la société comme thèmes centraux alors que la colère sociale gronde devant l’explosion des prix de l’énergie, la gauche semble étrangement à côté de la plaque.


Toute la gauche ? Non, Un village peuplé d’irréductibles rouges résiste encore et toujours : c’est le PCF représenté enfin à cette élection pour la première fois depuis 2007 par Fabien Roussel, député de Saint-Amant les Eaux, dans le Valenciennois. Il fait entendre une petite musique qui déplait souverainement à la droite, ce qui est normal, mais aussi chez ses anciens alliés de l’époque du Front de Gauche, notamment LFI devenue L’Union Populaire. Nous parlions à l’instant de la très anecdotique mais très révélatrice affaire du concours des Miss France. La question est venue sur le tapis lors du passage de Fabien Roussel à l’émission C à vous du 19 octobre. La représentante d’Osez le Féminisme attaquait bille en tête sur le machisme supposé de l’affaire. Là où n’importe quel autre candidat de gauche aurait témoigné de sa vertueuse indignation, Fabien Roussel a surtout indiqué que ce qui lui paraissait scandaleux, c’était l’absence de contrat de travail pour les candidates, biais avancé d’ailleurs par Osez le Féminisme pour en finir avec les reines de beauté. Mais vous auriez été bien en peine d’obtenir une condamnation explicite du concours en lui-même par le leader du PCF.

Autre sortie de Fabien Roussel, sur la chasse et les « intellectuels condescendants donneurs de leçons » qui condamnent cette survivance barbare. Elle a étonné, voire scandalisé. Et pourtant, pour qui vit dans le Valenciennois ou en Baie de Somme, on sait très bien que la chasse est l’affaire des gens de peu. Loin des viandards fortunés, ceux qui tirent le canard, le lièvre, la bécasse et bientôt le sanglier sont des copains qui aiment se retrouver et prolongent ce droit issu de la Révolution française qui a cessé de faire de la chasse un divertissement aristocratique. On est plus proche de Raboliot que des chasses à courre de Downtown Abbey. Le plus drôle, c’est que ça n’empêche pas chez ces chasseurs, nombreux dans la circonscription de Fabien Roussel, d’être les premières sentinelles écologiques. Le hasard a fait que j’ai rencontré au début de semaine un de ces chasseurs, mon fournisseur occulte en pâté de lièvre, et néanmoins électeur communiste qui m’a parlé du réchauffement climatique et des automnes trop chauds qui raréfient le gibier…
Pro-chasse, pro-nucléaire et pro-flics !

Sur d’autres questions, plus essentielles, le PCF marque sa différence. Le maintien du nucléaire, par exemple, précisément au nom de l’écologie et de la décarbonation de l’économie ou encore la sécurité. Vous serez bien en mal de trouver un discours antiflics au PCF. La participation de Fabien Roussel à la manif de la police en mai dernier a été vivement critiquée. Il est vrai que l’allure de cette manif devant l’Assemblée, sorte de 6 février à blanc sous l’œil bienveillant de Darmanin, était critiquable en elle-même.


Était-ce une raison pour la bouder? Certainement pas. La simple présence d’élus PCF cassait l’entre-soi-mortifère de la droite dure sur la question. Car du côté du PCF, on ne pense pas que la sécurité, – on préfère parler de « tranquillité publique » – soit une affaire de gauche ou de droite, comme les questions sanitaires d’ailleurs. La police est ce qu’en fait un gouvernement, lequel peut aussi choisir d’autres façons de penser les rapports entre les forces de l’ordre et de la population (comme avec la police de proximité). C’est d’autant plus vrai que lorsqu’on entend « fillonner » Valérie Pécresse sur la nécessaire suppression de 150 ou 200 000 fonctionnaires, on se souvient des coupes claires à l’époque de Sarkozy dans cette même police…

Alors, finalement, peu importe que Fabien Roussel soit aux alentours de 2%. Les idées qu’il met en avant – une certaine manière de sentir la société française confrontée à des insécurités multiples (pas seulement celles liées à la criminalité mais aussi celles liées au pouvoir d’achat, à la précarité ou à l’écologie) – restent et demeurent l’honneur de la gauche aujourd’hui. Elles sont la butte témoin qui montre qu’autrefois, le communisme à la française, c’était le cœur vivant de la gauche avant qu’elle ne succombe aux sirènes de Terranova. Même Xavier Bertrand, de la même région que Fabien Roussel, ne s’y était pas trompé quand il avait appelé explicitement à voter communiste lors des dernières cantonales dans le cas où les candidats du PCF se retrouvaient dans les Hauts de France en tête à tête avec le RN.

Fabien Roussel: L'objectif est de conquérir tous ceux qui ne vont plus voter


Fabien Roussel était l'invité de BFMTV le 8 novembre 2021

PCF: La finance ou l’existence


Ecrit avec la collaboration de Laurent Watiez, ancien journaliste à La Voix du Nord, « Ma France. Heureuse, solidaire et digne » de Fabien Roussel vient de sortir aux éditions Le cherche midi.

Dans l’avant-propos l’auteur rappelle d’une formule un thème qui est en quelque sorte le cœur de son ouvrage : en France aujourd’hui, « la solution, c’est le monde du travail. Et le problème, c’est la finance ! » Il y précise également que ce livre « ne constitue pas pour autant mon programme. J’aurai d’autres occasions de le présenter dans sa globalité et sa cohérence. J’ai fait plutôt le choix de raconter ici des combats, des événements, des rencontres qui ont marqué mon engagement, pour rendre le récit vivant ».




                                                  « Ma France » se compose de sept parties.

Un : « Un Nordiste à la tête du PCF » : l’homme se présente, ses origines, son histoire, son adhésion ; il raconte la tenue du congrès communiste d’Ivry, en 2018, un congrès vu des « coulisses » selon son expression.

Deux : « La présidentielle, la droite et la gauche ». La question de l’utilisation de l’argent, qui appelle « un débat de fond » entre la gauche et la droite est ici fortement développée. « J’aimerais être le candidat qui ressemble le plus à la grande majorité de nos concitoyens. Le peuple est divers mais il y a quand même une bonne part des Français qui ne se sentent pas représentés aujourd’hui. Ce sont ceux qui composent le monde du travail ou qui aspirent à y entrer. Je voudrais qu’ils disent : Tiens, lui, il me ressemble, il parle comme moi, il parle de ce que je vis. » Une idée qu’il reprend plus tard : « Notre ambition, c’est de redevenir le parti du monde du travail, qui défend les classes populaires, à toutes les élections, dans tous les combats, pour lui donner de la force. Cela servira au monde syndical comme à toute la gauche ! »

Trois :
« Cette France du travail que j’aime ». L’auteur revient notamment sur le tour de France des entreprises qu’il a entrepris depuis plusieurs années, sur les formes de surexploitation et de ravages du capitalisme ordinaire comme à Bridgestone où « on tue des gens, on abîme la société en créant du chômage de masse, on casse la dignité ouvrière » ; sur la manière dont l’Europe libérale met « les ouvriers de différentes nationalités en concurrence entre eux », crée de la haine et du racisme.

Quatre : « La France de l’évasion et des profiteurs ». Ce chapitre est consacré à la triche fiscale. Au passage, Fabien Roussel rend hommage aux frères Bocquet, Alain et Eric, dont les travaux sur l’évasion fiscale font autorité. On apprend que ces auteurs publient en cette rentrée une suite en quelque sorte à leur fameux opus « Sans domicile fisc »,qui s’intitule « Milliards en fuite. Manifeste pour une finance éthique ».Détaillant les manœuvres frauduleuses des possédants, Fabien Roussel interroge : « Pourquoi ne pas créer un hashtag : Balance ton fraudeur fiscal ? »

Cinq : « Un communisme durable ! » Pour l’auteur, « le grand défi auquel nous sommes confrontés, c’est répondre à l’urgence sociale et à l’urgence écologique avec la même exigence, la même énergie. » Dans ce chapitre, il est entre autres question de Big Pharma, de la malbouffe (« Je suis un communiste opposé au productivisme ! »), de la rénovation des logements, des enjeux énergétiques, des transports. Une question revient fortement : « …l’importance de produire en France ce que nous consommons en France ».

Six : « Redonner confiance à la jeunesse ». « Je veux passer un pacte avec la jeunesse et lui donner la priorité dans notre campagne. Avoir la jeunesse la mieux formée au monde, lui donner la liberté de travailler et de vivre heureuse, de s’émanciper au travail, d’élever des enfants. N’est-ce pas là le plus beau des projets que nous avons à bâtir ensemble, en y mettant tous les moyens ? Dans ce monde court-termiste, c’est révolutionnaire. Mais j’assume ! »

On notera ici qu’une sorte de fil rouge (il y en a d’autres) court tout le long du livre, une idée-force qui revient régulièrement : pour changer, changer vraiment et bousculer le système, il faut donner aux travailleurs, aux citoyens plus de pouvoirs d’intervention et singulièrement le droit des salariés de dire leur mot sur les choix de l’entreprise. Je rappelle que dans le dernier baromètre du Cevipof sur l’état de l’opinion, au printemps, la question la plus plebiscitée par les sondés est la suivante : « Trouvez-vous juste que le salarié donne son avis dans l’entreprise ? » 97% de oui.

Sept : « Construire la détente internationale » : l’auteur évoque l’aide au développement, les impératifs de la coopération internationale, les conflits en cours, le budget militaire. « N’ayons pas peur des autres. La mondialisation au service du capitalisme n’est source d’aucun progrès. Elle mène tout droit l’humanité dans le chaos et l’injustice. Ne cédons pas pour autant à la tentation du repli sur soi. L’heure est venue de s’ouvrir encore plus aux autres, de construire de nouvelles relations internationales, généreuses à l’égard des populations en souffrance, ambitieuses pour le développement économique, protectrices pour l’environnement et guidée par un seul grand dessein : la promotion de la paix dans le monde ».

Fabien Roussel, Invité de france info le 24 mai 2021.

 


Fabien Roussel, député du Nord, secrétaire national du PCF est candidat à l'élection présidentielle, est l'invité du lundi 24 mai 2021. Il débat avec Fabien Jobard, sociologue, spécialiste des questions de police.