Rechercher dans ce blog

Affichage des articles dont le libellé est Grève. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Grève. Afficher tous les articles

Allez Olivier encore un petit effort pour les cheminots

 

Les mobilisations de septembre !


22 septembre et 29 septembre Greve Générale





mobilisation pour la paix et le désarmement




En envahissant l’Ukraine, V. Poutine a déclenché une tragédie au cœur de l’Europe avec son cortège de crimes, de destructions et de réfugiés. La multiplication des conflits qui sèment terreur et chaos porte en germe de nouveaux affrontements et de nouvelles violences contre les populations, en premier lieu contre les femmes.

OTAN sort renforcée de cette escalade guerrière, légitimant les logiques de confrontation qui conduisent à une remilitarisation de l’Europe, à une augmentation des dépenses d’armement, alors que ce commerce affiche déjà une insolente prospérité. Elle entend aussi passer d’un rôle régional à un rôle global afin d’intervenir sous toutes les latitudes. Y compris, le cas échéant, contre la Chine.

Quelles que soient les divergences politiques avec tel ou tel État, aucun peuple du monde n’a intérêt à cette militarisation des relations internationales. Les défis mondiaux ne se résoudront pas dans la guerre. Et l’Europe n’a rien à gagner à l’opposition entre le bloc occidental et le reste du monde.

LES MENACES POTENTIELLEMENT DÉVASTATRICES DES GUERRES ET DES ÉCONOMIES DE GUERRE, NOUS ÉLOIGNENT DES GRANDS DÉFIS HUMAINS ET DE CEUX QUI MENACENT LA PLANÈTE : le réchauffement climatique avec sa succession de catastrophes (sécheresse, inondations, montée des océans, pollution, destruction du vivant…) ainsi que les insécurités humaines (économique, alimentaire, sanitaire, énergétique…). Les inégalités mondiales croissantes face à ces défis sont à la source de nouvelles conflictualités.

Les guerres, le changement climatique et les diverses formes d’insécurité ne sont pas étrangers les uns aux autres. La combinaison des activités humaines sur la nature, avec la course aux profits, le productivisme, la prédation des ressources naturelles, détruit notre patrimoine commun.
Les richesses du monde, le travail humain, la science et les technologies doivent servir l’avenir du genre humain et de la planète et non pas la sophistication des guerres et des armements.

ENSEMBLE, OUVRONS D’AUTRES VOIES.

Les défis contemporains ne connaissent pas les frontières et ne se régleront qu’à l’échelle globale.Développons la solidarité humaine, car personne ne gagnera contre les autres.
Mettons fin à la course aux armements et à la nucléarisation du monde qui sont des obstacles à l’émergence d’un nouvel ordre mondial plus juste et plus durable.

Elles confortent les systèmes de domination. Les milliards qui partent dans le fracas des bombes et détournent d’immenses richesses seraient plus utiles dans l’élaboration de grands projets communs pour l’humanité, dans le respect de la souveraineté des peuples, la justice sociale, la démocratie, la liberté, le partage des connaissances et la métamorphose écologique, conformément à la Charte des Nations unies et aux huit domaines de la culture et de la paix définis par l’Unesco. Cela ne se fera pas sans coopération, sans désarmement, ni processus d’élimination des armes nucléaires.

Même s’il est étroit dans ce monde de fracas, le chemin existe pour bâtir un projet global de sécurité humaine. Les voix des peuples unis et des organisations de la société civile peuvent être efficaces, permettant, dans un cadre multilatéral, de construire une paix durable.



Manif 22 septembre Santé


Jeudi 22septembre, rendez-vous à 14h, Porte de Paris à Lille pour la manifestation régionale des soignants et des soignantes ! Lits, services et hôpitaux fermés, personnels exténués... Ça suffit ! Agissons, réagissons

 


29 septembre journée d'action contre la vie chère

 

Désaccord entre LFI et les syndicats sur les suites à donner au 29 septembre...





Les forces de la coalition des partis de Gauche et écologistes mise en place pour les législatives (Nupes), avec des syndicats (CGT, Solidaires, Unef…) et des associations comme Oxfam et Attac, se sont réunies pour échanger sur les enjeux des actions des 22 et 29 septembre et pour envisager les suites.


D'entrée, Mélenchon a affirmé la responsabilité de : «  l’Union populaire (…) d’organiser le peuple  » dans la rue. Cette confusion des rôles n'a pas aidé à une discussion sereine et constructive. «  Pas la peine de le cacher, la discussion est rendue plus difficile par les déclarations inappropriées de Jean-Luc Mélenchon, assure Christian Picquet (PCF). Il a bousculé ce qui avait été construit dans le communiqué de presse commun fin août. » « Sans un esprit de coconstruction, ni de respect, il sera très compliqué de continuer à échanger » souligne Céline Verzeletti pour la CGT.

Le dernier texte, signé par un large spectre de la gauche sociale et politique, mettait la priorité sur les dates des mobilisations syndicales des 22 et 29 septembre. Une position encore partagée par les communistes et les écologistes, qui ne ferment toutefois pas la porte à une initiative nouvelle pour octobre.

Pour autant, les organisations présentes ont fait part de leur volonté de poursuivre le travail de rassemblement. « Le contexte social dégradé, la politique de Macron et l’extrême droite qui se renforce toujours plus nécessitent de bâtir un front commun », note la secrétaire confédérale de la CGT.

Partis, syndicats et associations se réuniront à nouveau le 4 octobre, après les mobilisations de septembre. En revanche, Solidaires a d’ores et déjà dit non à la marche nationale à Paris. « La grosse priorité est la réussite du 29 septembre », insiste son représentant, Simon Duteil.

Dès la sortie de la réunion, les Insoumis ont fixé la date du 16 octobre pour leur marche. Une marche qu’Aurélie Trouvé veut « la plus massive possible », et un dimanche en complémentarité « avec les journées de grève organisées en semaine par les syndicats ».

L'initiative est donc réglée, la date fixée et le contenu également, ralliée par le PS et EELV quoique disent les autres partenaires de gauche. Certains peuvent être mécontents tant l'impression d'être chapeauté par une organisation hégémonique qui décide de tout est manifeste ! Pour Aurélie Trouvé cette accélération du calendrier se justifierait « par les annonces du gouvernement » sur la réforme des retraites et par « une cure d’austérité annoncée dans le projet de loi de finances ».

La date est jugée trop proche des actions syndicales, et un des points d’achoppement porte sur la forme de l’initiative. «  La mobilisation du 29 septembre partout en France est déjà un travail quotidien pour nos militants dans les entreprises, insiste Céline Verzeletti. Organiser en plus une marche nationale à Paris le 16 octobre n’est pas possible.  »

« Le PCF est préoccupé par la prise d’initiatives qui donnerait l’image d’un éparpillement  », mesure Christian Picquet, ne voulant pas « opposer les actions qui permettent de franchir un pas dans la construction du rapport de forces face à Macron et au Medef ».

La priorité pour tous est dans un 1er temps la réussite des actions du 22 septembre dans la santé et le tous ensemble interprofessionnel du 29 septembre qui ciblent tout autant le gouvernement et sa politique, et les entreprises publiques et privées, le capital. On verra en marchant les suites à donner. Prochain rendez-vous le 4 octobre.






Retraites : les finances sont au vert. A quoi joue Macron ?


Le rapport annuel du Conseil d’Orientation des Retraites (COR) dément largement les prévisions catastrophistes en matière de retraite. Elles étaient pourtant attendues par le gouvernement, comptant sur le report de la sortie du rapport en septembre pour tenter de justifier sa réforme.

Le rapport montre de façon très claire, que le système est actuellement excédentaire de près de 900 millions d’euros, en 2021, et devrait dégager un excédent de 3,2 milliards d’euros en 2022 (soit 0,1 point de PIB).

Certes, le système serait ensuite, selon les calculs du COR, légèrement déficitaire dans les années à venir (0,4 point en moyenne) mais cela tient largement aux hypothèses retenues dont on peut contester le choix. Ces hypothèses ont été revues depuis le dernier rapport sous la pression d’un gouvernement en manque d’argument pour faire passer une nouvelle réforme des retraites rejetée très majoritairement par l’ensemble des Français.

Il n’y a pas plus d’aggravation des finances à moyen et long terme.

Le COR a, en effet, fait le choix de réviser à la baisse ses hypothèses de croissance. Il privilégie dans la pratique un scénario caractérisé à la fois par un taux de croissance très faible (1% par an), associé à un taux de chômage élevé (7%). Ce taux de croissance est inférieur à celui retenu par le COR depuis plusieurs années (un scénario central de croissance de la productivité de 1,3%, avec une fourchette allant de 1% à 1,8%, contre 0,7% à 1,6% dans les scénarios actuels).

Le paradoxe est que le taux de chômage retenu par le COR (7% sur le long terme) serait ainsi supérieur à celui retenu par le Gouvernement dans ses dernières prévisions (5%), ce qui conduit le COR à faire l’hypothèse d’une quasi-récession entre 2027 et 2032, pour faire monter le chômage de 5% à 7%. Cette augmentation artificielle du taux de chômage contribue par conséquent à l’aggravation artificielle du déficit.

Quoi qu’il en soit, la part des retraites dans le PIB serait quasiment stable sur l’ensemble de la période, avec une part des retraites de 14,2% en 2050 et de 13,7% en 2070 (contre 13,8% du PIB en 2021).

Il est essentiel de noter que cette stabilité serait due à la fois à un recul de l’âge de la retraite de 62,4 à 64 ans résultant des effets de la réforme Touraine de 2014 (donc une chute de la durée de vie passée en retraite) et à une chute massive du revenu relatif des retraités par rapport aux actifs. La pension moyenne passerait de 50% du salaire moyen en 2021 à 42% en 2050 et 34,8% en 2070.

Comme dans les précédents rapports, c’est donc la baisse des retraites qui permet de contenir la croissance des besoins due à l’augmentation de la part des retraités par rapport aux actifs.

L’objectif recherché par le Gouvernement et le patronat est donc bien de baisser le niveau des retraites par répartition pour ouvrir la voie au développement de l’épargne-retraite donc de la capitalisation.

A contrario, les chiffres du rapport démontrent que la garantie de bonnes retraites avec un retour au droit à retraite à 60 ans est un objectif à notre portée. Il faut dégager les ressources nécessaires en augmentant les salaires, en développant l’emploi stable et qualifié et en remettant en cause les exonérations de cotisations sociales.

De même, il est clairement démontré que ce sont les non-recrutements et la non-revalorisation dans la Fonction publique qui dégradent le système. Pour la CGT, les solutions sont très simples : une revalorisation importante du point d’indice et des embauches massives qui sont absolument nécessaires afin de répondre aux besoins des usagers.

Augmenter les salaires et l’emploi est au cœur de la journée d’action interprofessionnelle du 29 septembre. Réussir cette journée contribue donc aussi à créer le rapport de force nécessaire pour gagner de bonnes retraites.

Sources site CGT Publié le 15 septembre