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#FaceALaGuerreTF1 TF1: FABIEN ROUSSEL

 


Je suis candidat à l'élection présidentielle pour la première fois. Je ne suis pas venu vous dire que la vie est dure. Je suis venu vous dire que les choses peuvent changer




Les jours heureux, nous y croyons et nous devons y croire ensemble" : Fabien Roussel

Fabien Roussel secrétaire national du PCF et candidat à la présidentielle de 2022 sur Europe 1 le 03 janvier 2022

 




08H43:  Fabien Roussel secrétaire national du PCF et candidat à la présidentielle de 2022, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet du Covid-19 et de l'arrivée de la France à la tête de l'UE pour six mois. 
Fabien Roussel : "Nous ne voterons le pass vaccinal dans l'état qu'il est"




                         

10h02 :  A quelques mois du premier tour de la présidentielle, qui se tiendra le 10 avril 2022. Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et candidat à la présidentielle de 2022, est l’invité d’Europe Matin pour un débat mené par Dimitri Pavlenko, aux commandes d’Europe Matin, entouré de Sonia Mabrouk et de Mathieu Bock-Côté.

BFMTV: Quand Estelle Denis se fait recadrer sur la réalité des chômeurs par BENJAMIN AMAR



Benjamin Amar, enseignant, intervenait lors de l'émission «Estelle Midi» diffusée sur RMC ce mercredi 22 décembre 2021.
«On va remettre le factuel au cœur du débat, comme on remet l'église au cœur du village»

Benjamin Amar: «Ça fait un petit moment que j'écoute votre émission et honnêtement, les cheveux que je n'ai pas sur la tête, ils se sont dressés immédiatement.» Estelle Denis: «Ah ! Expliquez-nous pourquoi Benjamin.» Benjamin Amar: «Je vais vous dire et d'ailleurs, je vais tout de suite renvoyer la politesse à Daniel Riolo, qui prétendait qu'il connaissait mon point de vue avant. Moi, avant que vous prononciez son nom tout à l'heure dans la présentation de l'émission, j'avais compris que c'était lui. Alors on va revenir à deux-trois petites choses.» Estelle Denis: «J'aime bien Benjamin Amar.» Daniel Riolo: «Bravo Benjamin! Moi, ça me plaît cette réaction.» Benjamin Amar: «On va remettre le factuel au cœur du débat, comme on remet l'église au cœur du village. Il y a une réalité, c'est que 45% seulement des chômeurs sont indemnisés. Cela veut dire qu'il y a 55% des chômeurs qui touchent peau de balle. Donc, si on profite en vivant d'amour et d'eau fraîche, faudra m'expliquer comment. Maintenant, les 45% chômeurs qui touchent une indemnisation, ils touchent une indemnisation moyenne de 840 euros. Alors, je ne sais pas qui ici sur le plateau, vivrait comme un nabab avec 840 euros, mais je veux bien qu'on m'explique comment.» Estelle Denis: «Mais en cherchant du travail en fait.»

«Là où il y a trop peu de contrôles c'est sur l'évasion fiscale»

Benjamin Amar: «J'ai encore deux ou trois éléments factuels à remettre dans le débat, si vous voulez bien. Des contrôles de Pôle emploi, il y en a plein, il y en a des dizaines de milliers.» Estelle Denis: «Mais trop peu, même Pôle emploi le dit !» Benjamin Amar: «Attendez, là où il y a trop peu de contrôles c'est sur l'évasion fiscale, pas sûr les chômeurs. On en est à la troisième ou quatrième réforme de l'Unédic en 4 ans, croyez-moi qu'il y en a plein. Et l'Unédic elle-même sort ces chiffres. Et qu'est-ce qu'elle nous dit l'Unédic ? Qu'il y a plus de 9 chômeurs sur 10 qui sont dans les clous. Et maintenant, vu que vous parlez des emplois non pourvus, ce grand mythe. Il y en a soi-disant 300.000 alors que l'Unédic présente qu'il y en a 150.000.» Estelle Denis: «Mais c'est déjà énorme.» Benjamin Amar: «Dans ce chiffre dans lequel on met tout, vous savez ce que l'on met ? On met également les chiffres des emplois non-pourvus, même lorsque les employeurs ont reçu plusieurs candidats, mais n'ont pas été satisfaits par les candidatures. Donc en gros, on met tout et n'importe quoi là-dedans. Par contre, est-ce que vous savez combien il y a d'offres d'emploi en ce moment sur le site public de Pôle emploi ?» Estelle Denis: «Non, allez y.» Benjamin Amar: «Il y en a 940.000.» Estelle Denis: «Bah c'est énorme.»

«Ils n'ont pas affaire à une information mais à du matraquage médiatique et idéologique»

Benjamin Amar: «Ah bon? Il y a 6,5 millions de chômeurs Estelle Denis.» Estelle Denis: «Bah ça fait un sur six déjà.» Benjamin Amar: «Et il y a six fois moins d'offres. Alors au lieu de divulguer ainsi des conversations de café du commerce où vous culpabilisez des gens qui vivent de manière très chiche qui sont dans la précarité, en leur expliquant qu'ils sont responsables de leur situation. Vous devriez remettre un peu la réalité au cœur du débat.» Estelle Denis: «Mais ce n'est pas moi Benjamin Amar, c'est un sondage Elabe pour l'Unédic.» Benjamin Amar: «Parce que les gens à force d'entendre ce type de débat et ce type d'élément dans lequel le réel et la réalité ne sont jamais mis en avant dans le débat, et bien les gens au bout d'un moment, ils n'ont pas affaire à une information mais à du matraquage médiatique et idéologique. Et c'est insupportable, je vous le dis. Si vous voulez vous venez dans le Val-de-Marne, je vais vous montrer des chômeurs, vous allez leur expliquer qu'ils vivent comme des nababs.» Estelle Denis: «Là franchement, on n'a jamais dit qu'ils vivaient comme des nababs.» Benjamin Amar: «Ah si, je vous assure que j'ai entendu des trucs insupportables.»



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Fabien Roussel brise le mur du JT de 20 heures



 

Le candidat communiste à la présidentielle était, mardi, l'invité du journal de France 2. Un pas important dans sa stratégie de percée médiatique.

Ce n’était pas arrivé depuis près de quinze ans. Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, a été mardi soir l’invité du journal télévisé de France 2. « Faire le 20 heures, c'est évidemment primordial. Cest l'occasion pour des millions de Français de découvrir notre candidat à l’élection présidentielle et ses propositions pour la France. Cest un moment d’exposition unique qui doit nous permettre de défendre nos idées », apprécie son directeur de campagne, Ian Brossât.

L’accueil a cependant été assez agressif et caricatural, avec la diffusion d’un reportage concernant le Parti communiste chinois et cette question : « Si vous êtes élu président de la République, votre exemple s'appellera- t-QXi Jinping?» Fabien Roussel nes’est pas démonté. «J’appelle au respect des droits humains et de la dignité humaine en Chine. Mais, moi, en coulisses, je ne vais pas délocaliser en Chine», répond le candidat en référence aux usines de production fermées en France pour mieux ouvrir en Asie. « Et je le dis au président chinois, c'est fini de vendre nos ports et nos aéroports à qui veut les acheter, que ce soit la Chine ou d’autres pays», ajoute-t-il au sujet des privatisations lancées par les derniers gouvernements, y compris d’équipements stratégiques.

Si les journalistes viennent avec leurs questions, et les candidats avec leurs réponses, comme disait Georges Marchais, Fabien Roussel s’est ensuite illustré en présentant son projet pour le pays. À savoir celui de réindustrialiser et de « faire revenir des entreprises chez nous», celui de répondre à la question du pouvoir d’achat par une hausse du Smic à 1800 euros brut en plus d’une hausse généralisée des salaires, pour « vivre dignement de son travail », et celui de couvrir nos besoins énergétiques et de contrôler les prix en se basant sur « deux piliers de production » : le nucléaire et le renouvelable.

Un « pacte pour une République sociale, laïque et écologique »

Au sujet du « capitalisme vert », le communiste a estimé que « le problème, ce n’est pas la couleur, c’est le capitalisme: et nous n’arriverons pas à résoudre la crise si nous n’attaquons pas le capitalisme qui pri\ilégie les profits à court terme ». Souhaitant « reprendre le pouvoir sur la finance pour répondre aux besoins », Fabien Roussel estime possible de dire adieu au chômage mm pas grâce au revenu universel, mais grâce au « trcnxnl universel en sécurisant les emplois de chacun » à travers une Sécurité sociale professionnelle.

À la vue de sondages en deçà des espérances pour l’ensemble des forces de gauche, le communiste a dû répondre aux demandes d’union à gauche qui s’expriment autour d’une candidature. « Le problème n’est pas une question de personnalité, ce qui compte c’est le contenu et le programme que nous allons présenter aux Français », assure-t-il, écartant tout ralliement hypothétique vers Jean-Luc Mélenchon ou Christiane Taubira. Fabien Roussel a d’ailleurs maintenu le cap d’une candidature PCF choisie par les militants en mai dernier. « Un choix confirmé par le parlement du PCF», le conseil national, ce week-end, rappelle-1-il, tout en tendant la main aux autres formations de gauche avec son « pacte pour une République sociale, laïque et écologique, ouvert à tous les démocrates et progressistes », valable dès à présent et pour les prochaines législatives.

Devant le refus de la Macronie d’adopter sa proposition de résolution visant à encourager l’inégibilité des personnes condamnées pour incitation à la haine raciale, et face au danger de la candidature du polémiste d’extrême droite Éric Zemmour, Fabien Roussel s’est inquiété d’une situation politique «grave», mettant la République «en danger». En outre, à l’instar d’autres de ses concurrents à l’Élysée, le communiste a annoncé avoir lui aussi saisi le CSA au sujet d’une émission visant à vanter les mérites du bilan d’Emmanuel Macron.

Il demande d’ailleurs « à TF1 à ce qu’ils puissent consacrer 2 heures d’antenne à tous les candidats déclarés ».

« Le choix des militants communistes de se doter d’une candidature propre dans la course à l’Élysée est étroitement lié à cette invitation au 20 heures », mesure en tout cas Ian Brossât. Il n’y en avait pas eu depuis 2007. Les membres de la direction du PCF ont ensuite peu à peu été effacés des radars de cette grand-messe télévisuelle.

« Fabien Roussel parle sans détours et veut remettre la gauche au centre du débat politique. Cette imitation vient récompenser son travail. Mais c’est aussi la reconnaissance de ce que représente le PCF dans le pays : 600 maires, 6000 élus locaux et deux groupes parlementaires. Sous sommes enfin considérés pour ce que nous sommes », affirme Ian Brossât. 

Certes, la candidature du communiste ne décolle pas dans les sondages, qui le donnent entre 2 % et 2,5 % des intentions de vote. 
Mais comment décoller en étant écarté des débats, sans pouvoir exposer ses combats lors d’un journal télévisé ? 
C’est cet ostracisme médiatique qu’est parvenu à briser Fabien Roussel, en étant chaque jour un peu plus invité sur nombre de chaînes, jusqu'au 20 heures de mardi. •

AURÉLIEN SOUCHEYRE ET HAÏM SAKHI

Fabien Roussel sur France 2 : un "Record absolu"

 




Bonjour toutes et tous,

Notre mobilisation d'hier soir a permis à Fabien Roussel de décrocher le "Record absolu" d'audience au Journal Télévisé de France 2, et d'être l'un des sujets les plus discutés sur Twitter, encore maintenant.
À croire que lorsqu'on parle travail et salaires, ça intéresse du monde.
Un grand merci, et bravo à tous.

Le replay

Vous pouvez visionner le passage de Fabien Roussel en replay, et continuer de le partager autour de vous et d'utiliser le hashtag #Roussel2022

Cliquez ici pour voir la vidéo sur Youtube



Fabien Roussel invité du 20h de France 2 - Mardi 14 décembre 2021

 

DIRECT Fabien Roussel est l'invité de France Info TV

 

Laurence Cohen , Sénatrice du Val-de-Marne: La levée des brevets est la seule voie pour en finir avec cette pandémie

 




Avec la cinquième vague de la covid qui déferle sur le monde et un variant omicron qui présente un risque très élevé selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il est urgent de répondre à la pandémie sur le plan international, en réunissant tous les pays, comme l’a souligné hier au Sénat le professeur Yazdanpanah, directeur de l’ANRS Maladies infectieuses émergentes.

Les inégalités demeurent criantes à cause de l’égoïsme des grandes puissances : 60 % des personnes sont vaccinées dans les pays riches, contre seulement 3 % dans les pays pauvres. C’est une honte !

Monsieur le secrétaire d’État, allez-vous enfin entendre la demande de l’Inde et de l’Afrique du Sud, soutenue par 100 pays et de très nombreuses ONG, de lever les brevets et les droits de propriété intellectuelle, de partager non seulement les technologies sur les vaccins mais aussi les traitements et les tests anti-covid, afin de permettre à toutes et à tous d’être vaccinés ?

Cette demande a été défendue avec force hier lors des rassemblements dans toute l’Europe ; j’ai moi-même participé à un rassemblement à Paris à l’appel de nombreux syndicats, ONG et partis politiques. Allez-vous continuer à l’ignorer ? (Applaudissements sur les travées du groupe CRCE, ainsi que sur des travées des groupes SER et GEST.)

M. le président. La parole est à M. le secrétaire d’État chargé des affaires européennes.

M. Clément Beaune, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères, chargé des affaires européennes. Madame la sénatrice Cohen, il faut être extrêmement précis et clair sur l’action de la France et de l’Europe en la matière. Vous avez raison, nous ne viendrons pas à bout de cette pandémie, comme nous le constatons chaque jour, si le monde entier n’est pas vacciné, autrement dit si le vaccin ne devient pas un bien public mondial.

C’est le Président de la République, dès le mois d’avril 2020, et l’Europe, emboîtant le pas à la France, qui ont depuis le début porté très concrètement cette exigence au niveau international. Le Président de la République l’a dit dès le printemps 2020, la propriété intellectuelle ne sera pas un obstacle à la diffusion du vaccin.

Je le dis là aussi très précisément, la stratégie portée par la France et l’Europe est complexe, car il ne suffit pas d’ouvrir le débat sur la propriété intellectuelle.

D’abord, je le rappelle, nous sommes le seul pays et le seul continent, par rapport à nos voisins et partenaires britannique ou américain, qui clamaient pourtant la solidarité internationale, à ne pas avoir prévu d’interdiction d’exportation. J’insiste, nous n’y avons jamais eu recours. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle c’est l’Europe aujourd’hui qui a exporté dans le monde le plus de vaccins – un milliard de doses au total – et qui en a donné d’ores et déjà plus de 100 millions, dont 67 millions pour la France – et c’est tout à notre honneur.

Nous sommes devenus la pharmacie du monde. C’est l’Europe qui vaccine le monde entier grâce à cette solidarité. (Marques de désapprobation sur les travées du groupe CRCE.)

Nous sommes le continent – nous devrions le célébrer ensemble, madame la sénatrice – qui en fait le plus, et nous avons débloqué au niveau européen 1 milliard d’euros pour développer des hubs de production industrielle en Afrique, sur place. Trois projets sont déjà en cours, en Afrique du Sud, au Rwanda et au Sénégal.

Avec le soutien de l’OMS, nous sommes actuellement en négociation avec l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Nous sommes favorables au mécanisme que j’appelle de « licence obligatoire » afin que les pays qui en ont besoin, moyennant une rémunération minimale ou nulle, puissent avoir accès aux vaccins, car, pour être très clair, c’est la propriété intellectuelle qui est le véritable obstacle. Voilà ce que défend l’Europe.

Je vous rappelle que ceux qui ont parlé de la levée des brevets il y a déjà quelques mois – je pense aux États-Unis en particulier – n’ont jamais fait de proposition en ce sens. Pour notre part, nous sommes concrets : solidarité, livraison de doses, production locale et levée de la propriété intellectuelle chaque fois que cela est nécessaire.

Cette négociation à l’OMC est aujourd’hui bloquée, non par l’Europe mais par d’autres pays. Nous sommes cohérents et nous faisons concrètement du vaccin un bien public mondial. (Applaudissements sur les travées du groupe RDPI.)

M. le président. La parole est à Mme Laurence Cohen, pour la réplique.

Mme Laurence Cohen. Monsieur le secrétaire d’État, vous êtes tellement cohérent que cela ne marche pas ! Il faudrait peut-être remplacer les paroles par des actes… Quand vous me répondez que nous exportons des vaccins, je vous redis que 75 % des doses de vaccin contre le covid sont uniquement utilisées dans dix pays. Il y a un problème : le dispositif Covax ne marche pas !

Je suis ravie d’entendre que, tout à coup, vous découvrez la licence d’office, car cela fait des mois et des mois que le groupe communiste républicain citoyen et écologiste vous fait cette proposition. Subitement, le Président de la République dit qu’il faut lever les brevets : tant mieux !

J’ai déjà posé cette question ici, en juin dernier. En attendant, la pandémie continue à se propager et cause des milliers de morts. Et que faites-vous ? Vous privilégiez les grands laboratoires. Il faut savoir que Pfizer, Moderna et BioNTech empochent 1 000 dollars de bénéfices par seconde : avec la troisième dose, ce sera le jackpot !

Alors, mettez en accord vos paroles et vos actes et faites vôtre la proposition d’un pôle public du médicament et des produits de santé : vous verrez, cela marchera mieux !