Perte de puissance économique de la France et ses conséquences sur la situation sociale et le pouvoir d’achat -
Depuis trente ans, les gouvernements libéraux diminuent les cotisations sociales et la fiscalité des entreprises et imposent des sacrifices aux salariés au nom de la compétitivité. Pour quel résultat ? Les entreprises délocalisent, les dividendes explosent et les salaires stagnent, alors qu’Emmanuel Macron annonce un nouveau durcissement des allocations chômage et continue ses cadeaux fiscaux aux plus riches.
Les parlementaires communistes proposent un contre-projet avec des emplois stables, des services publics de qualité, une industrie au service des besoins de la société. Il faut réorienter les richesses vers la satisfaction des besoins des personnes plutôt que du capital et confier de vrais pouvoirs de décision aux citoyens et au monde du travail.
Quelque 358 000 familles ont été exonérées d’impôt sur la fortune (ISF) alors que leurs 1 000 milliards d’euros de patrimoine représentent la moitié du PIB de la France...
Le Président de la République a exonéré les entreprises de cotisations sociales tout en aggravant la précarité. Le soi-disant coût du travail n’existe pas : le travail crée des richesses.
Mettons l’économie au service de l’humain. Entre 2008 et 2017, l’Union européenne a apporté 1 500 milliards d’euros au système financier sans effet sur le chômage...
Face aux défaitistes, nous proposons les jours heureux : augmentons les salaires, réduisons la durée hebdomadaire du travail à 32 heures, recrutons massivement dans la fonction publique...
M. Laurent Duplomb. - Mais bien sûr !
Mme Cathy Apourceau-Poly. - ... augmentons le SMIC de 200 euros nets par mois, revalorisons les pensions et les minima sociaux, faisons l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, rétablissons les cotisations sociales du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), modulons l’impôt sur les sociétés en fonction des politiques d’emploi et d’investissement des entreprises, taxons les 10 milliards de profits annuels des compagnies pétrolières, baissons les prix des carburants et réduisons de 30 % les taxes sur le gaz et l’électricité !
Il est encore temps d’inverser la tendance : investissement et humain plutôt qu’austérité et marché.
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