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Intervention de la sénatrice Cathy Poly Apourceau sur la loi mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat.

 


🛑
 loi mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat.
 tout ça pour ça !!!
 Vous parliez d’un bouquet de mesures qui s’apparentait au bouquet de la mariée, finalement ce sera un bouquet de chrysanthème
 Ce gouvernement accompagné des sénateurs des droites sénatoriales refuse l’augmentation du SMIC à 1500 euros

Aléas climatiques, guerre en Ukraine et souveraineté alimentaire

 

La canicule annoncée pour les prochains jours risque de produire des dégâts sur certaines cultures en France, en Europe et au-delà. La guerre en Ukraine alimente la spéculation sur les produits alimentaires. Du coup, certains pays pauvres tentent d’accroître leur souveraineté alimentaire. En France, Marc Fesneau est le nouveau « Ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire ». Il reste à voir ce si cela changera quelque dans la conduite de la politique agricole du pays.

Le 4 juillet dernier, une déclaration des membres de « l’Association des fruits à destination multiples transformés » faisait état d’une récolte de cassis français fortement pénalisée cette année par la canicule et les orages violents du mois de juin. Elle annonçait pour ce petit fruit des pertes de volumes pouvant varier de 30 à 70 % selon les parcelles alors qu’on approchait de la date du début de récolte. « Toutes les variétés cultivées en France et caractéristiques du territoire national sont touchées, notamment le noir de Bourgogne et le Blackdown », indiquait le communiqué avant d’ajouter ces précisions :

« Ces dégâts se traduisent par des baies de cassis cuites, desséchées et totalement perdues en chutant au sol avant récolte. Les dégâts vont même jusqu’à toucher la plante elle-même dans certaines situations, avec des feuillages brûlés par la chaleur, pouvant faire craindre des répercussions sur les récoltes futures ». Marc Ludeau, producteur dans le Val-de-Loire, faisait le constat suivant : « Nous espérions beaucoup de cette récolte qui s’annonçait bien et malheureusement tout a basculé en quelques jours, ruinant ainsi de façon définitive plusieurs mois de travail. Ces aléas climatiques, de plus en plus fréquents, mettent en très grand danger la pérennité de nos exploitations et de notre production emblématique de la culture gastronomique française. Comme de nombreux confrères, je me demande aujourd’hui s’il est raisonnable de poursuivre cette activité avec un tel risque récurrent », ajoutait ce producteur.

En France, les vergers de cassis couvrent 2 000 hectares environ pour un potentiel de production de 7 000 tonnes par an. Le cassis français est un fruit aux qualités nutritionnelles mais surtout organoleptiques et aromatiques reconnues dans le monde entier via des produits comme la crème de cassis, les compotes, les purées, les coulis, les jus et les confitures. Des travaux de recherche sont conduits actuellement pour tenter de rendre la filière plus résiliente face aux aléas climatiques. Des aléas de plus en plus nombreux comme en témoigne le retour de la canicule en ce mois de juillet.

La dépendance à l’Ukraine concernant les semences de céréales

Au lendemain de la publication de ce communiqué des producteurs français de cassis, nous avons regardé sur le fil des dépêches de l’Agence France Presse (AFP) les informations consacrées aux problèmes que rencontre la production agricole dans le monde. Le 5 juillet à 5 heures du matin, le texte d’une dépêche débutait ainsi : « Y aura-t-il assez de semences en 2023 ? C’est du fait de la guerre en Ukraine, un sujet d’inquiétude pour tous les semenciers en France, premier exportateur mondial de ces petites graines qui donneront les blés, tournesols ou luzernes de demain (…) L’Ukraine, gros exportateur de blé et de tournesol est aussi un acteur majeur de la production de semences, activité stratégique pour ses équilibres agricoles mais aussi pour ses partenaires économiques. En 2020, l’Ukraine a produit des semences de céréales sur 70 000 hectares contre 120 000 hectares pour la France et environ 115 000 pour l’Espagne et l’Allemagne. Ce pays (l’Ukraine, N.D.L.R.) est la deuxième destination hors UE des exportations françaises de semences et plants. Plusieurs entreprises françaises y ont implanté des unités de production et de distribution. Ces activités, conjuguées aux exportations, représentent près de 400 millions des 3,3 milliards de chiffre d’affaires des entreprises semencières françaises ».

La même dépêche de l’AFP évoquait ensuite les conséquences de la guerre en Ukraine pour les semenciers français qui ont investi dans ce pays : « On évalue la perte de la production de semences entre 40 et 50 %. C’est cela qui va poser problème. Parce que ce qui ne sera pas semé ne sera pas disponible pour être mis en culture l’hiver prochain. Il n’y aura pas de pénurie pour 2023 en France. En revanche, il va commencer à y en avoir au niveau de l’Union européenne dès 2023-2024 ». Ainsi, le fait d’avoir délocalisé des productions de semences en Ukraine pour réduire les coûts de production peut se traduire par une pénurie de semences sélectionnées en Europe pour les deux prochaines années.

Relancer le blé dur en Tunisie et le manioc en Côte d’Ivoire

Le 5 juillet à la même heure, une autre dépêche de l’AFP livrait les informations suivantes : « Durement touchée par la flambée des prix des céréales provoquée par la guerre en Ukraine, la Tunisie, qui importe 66 % de sa consommation de céréales et notamment de la région de la mer Noire, veut réduire sa dépendance. Si elle continuera à importer du blé tendre pour son pain, elle vise l’autosuffisance en blé dur, ingrédient essentiel de l’alimentation dans les pays du Maghreb pour les mets à base de couscous et de pâtes dont les Tunisiens sont les seconds consommateurs mondiaux derrière les Italiens avec 17 kg de pâtes par habitant et par an (…). Depuis avril, le gouvernement a dévoilé une série de mesures pour améliorer la situation dans l’espoir d’atteindre la pleine autosuffisance en blé dur d’ici 2023. Objectif : passer de 560 000 à 800 000 hectares semés en blé dur ».

Le même jour, à 7 h 32, une autre dépêche de l’AFP expliquait que, « face à l’inflation, la Côte d’Ivoire veut miser sur ses céréales locales ». Pour produire du pain, il s’agirait d’ajouter de la farine de manioc produite localement à la farine de blé tendre importée de France notamment. « Avec 6,4 millions de tonnes produites chaque année en Côte d’Ivoire, le manioc est la deuxième culture après l’igname. Reste toutefois à séduire le consommateur ivoirien » notait l’AFP avant de livrer ce témoignage d’un boulanger : « Le pari n’est pas gagné. Car pour l’Ivoirien, un pain au manioc est associé à un pain de mauvaise qualité. Il va falloir sensibiliser les consommateurs à ces nouvelles saveurs ».

La dépêche ajoutait que « l’utilisation d’une petite partie de cette farine permettrait déjà de soulager quelque peu les finances de l’État Ivoirien. L’en dernier, 10 % de son budget national de 15,2 milliards d’euros a été dépensé dans l’importation de denrées alimentaires malgré des sols fertiles », ajoutait l’AFP.

Un silence suspect à Paris concernant la Nouvelle-Zélande

La France compte beaucoup de terres fertiles. Celles qui le sont moins sont néanmoins favorables à l’élevage l’herbe tout en stockant du carbone. Un bel atout pour préserver notre souveraineté alimentaire et pour freiner le réchauffement climatique. Mais ni notre « Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire », ni la Première Ministre, pas plus que le président de la République n’ont livré le moindre commentaire sur le nouveau projet de libre-échange que la Commission européenne vient de conclure le 30 juin avec la Nouvelle-Zélande au nom des 27 pays membres de l’Union européenne. Or, en durcissant au détriment des éleveurs européens, cet accord est de nature à faire reculer notre souveraineté alimentaire dans des secteurs comme la production de lait de vache, de viande bovine et ovine, alors qu’un précédent accord du même type a contribué à réduire de moitié le troupeau de brebis en France depuis une vingtaine d’années.

Incendies : une catastrophe écologique et une gestion des forêts à repenser



Les politiques de casse, de dégradation et de sous-dotation des services publiques conduisent là comme ailleurs à ce que nos service publiques ne soient plus en capacité de répondre aux besoins humains et environnementaux essentielles, ici l’ONF et les pompiers.

Que dire aussi de ceux qui ont milité, et militent activement pour la fin de l’entretien des forêts, pour la sortie du nucléaire avec ses conséquences sur le climat ? Ils esquivent la question centrale du mode de développement qui relève de choix collectifs pour prôner une décroissance qui va mieux avec les comportements individuels et dont le capitalisme se joue comme par exemple l’Allemagne qui relance les centrales au charbon et programme la fin de ses dernières tranches nucléaire.

Quant à la relance massive des préparatifs de guerre en Europe elle verra s’envoler pour de bon nos dernières espérances d’inverser la courbe des températures et du mieux-être social généralisé





En 2020 Fabien Roussel posait la question sur l’avenir de l’ONF à l'Assemblée Nationale : Attention au feu !

M. Fabien Roussel attire l’attention de M. le ministre de l’agriculture et de l’alimentation sur les effets néfastes de la privatisation en cours de la gestion des forêts publiques, au détriment des missions assumées par l’Office national des forêts (ONF).

Menacée par une situation financière fortement dégradée depuis 2006, la survie de l’ONF semble aujourd’hui suspendue aux conclusions de la mission interministérielle lancée fin novembre 2018.

Déjà plombée par la mise en oeuvre brutale de l’augmentation des cotisations patronales sur les pensions, dont le taux est passé du simple au double en douze ans (de 33 % à 67 %), la gestion de l’Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) souffre d’une baisse conjuguée du versement compensateur de l’État (la réévaluation à partir de 2014 n’a pas compensé la perte de 27 % subie entre 1982 et 2013) et celle des recettes liées à la vente de bois domaniaux (- 30 % en 40 ans malgré un volume en hausse de 30 % pour la même période).

Le déclin de ces sources de financement explique en grande partie le niveau d’endettement actuel de l’ONF, évalué à 350 millions d’euros, pour un déficit structurel de 50 millions d’euros.

Contraint de courir après l’argent en permanence, l’ONF a dû supprimer, depuis 1986, 28 % de ses emplois fonctionnaires et 60 % des emplois ouvriers, passant ainsi de 15 000 à 9 000 salariés en trente ans.


Mais l’Office a également été contraint de développer fortement ses activités commerciales aux dépens de ses missions originelles, de réduire les investissements en forêt domaniale (peuplement forestiers et voiries) et de mettre en vente de très nombreux biens immobiliers pourtant indispensables au service.

Le nouveau contrat d’objectif et de performance (COP) pluriannuel signé par l’État, l’ONF et la fédération nationale des communes forestières pour la période 2016-2020 intensifie cette démarche de privatisation, sans pour autant offrir une viabilité financière sérieuse.

Comment imaginer en effet une hausse de 20 % en cinq ans des recettes de bois issus des forêts domaniales alors que les cours sont orientés à la baisse depuis 30 ans et que le niveau de récolte a atteint la saturation ?

Pour s’en sortir, la direction n’imagine qu’une seule porte de sortie, dévoilée le 14 février 2018 en réunion de négociation de la convention collective nationale : la modification du statut de l’ONF, transformé en EPIC non dérogatoire, c’est-à-dire privé du droit de recruter des fonctionnaires.

Au-delà du fait qu’elle outrepasse les prérogatives des parlementaires, auxquels revient le pouvoir de réviser le code forestier, une telle annonce est synonyme de remise en cause des missions régaliennes confiées par la loi à l’ONF.

Depuis deux ans, les décisions prises par la direction (baisse des effectifs, défonctionnarisation de l’emploi, création d’une Agence nationale étude et travaux ayant recours à l’intérim et au travail détaché, libéralisation du choix des arbres à vendre, etc.) aboutissent à un changement de nature de l’ONF, en l’absence de tout débat au sein de la représentation nationale.

Une telle démarche, marquée par une industrialisation croissante des forêts, est contradictoire avec le mode de gestion durable et multifonctionnel de l’ONF. L’approvisionnement de la filière bois, tout autant que les missions de protection de l’environnement (lutte contre les incendies) et l’accueil du public (700 millions de visites par an) sont incompatibles avec des logiques purement marchandes.

Pour toutes ces raisons, il lui demande de préciser les intentions du Gouvernement après la remise du rapport de la mission interministérielle et de garantir un mode de gestion écologique des forêts publiques fondé sur l’intérêt général et des générations futures.

La réponse du Ministre à Fabien Roussel...

L’action de l’office national des forêts (ONF), établissement public à caractère industriel et commercial, est guidée par la mise en œuvre d’un contrat d’objectifs et de performance (COP) fixant ses axes de travail. Le COP a été signé par l’État, la fédération nationale des communes forestières et l’ONF le 7 mars 2016 pour la période 2016-2020. Le COP confie en premier lieu à l’ONF la mission, prévue à l’article L. 221-2 du code forestier, de gérer durablement les forêts publiques, en intégrant leur triple vocation écologique, sociale et économique.

L’exploitation raisonnée des forêts est prévue dans le cadre d’aménagements forestiers programmant les coupes et les travaux. La récolte de bois dans les forêts publiques contribue à l’approvisionnement de la filière bois et apporte des recettes aux communes concernées permettant notamment d’investir dans le renouvellement de ces forêts. L’ONF joue ainsi un rôle moteur, au sein de la filière forêt-bois, en faveur de la transition énergétique et dans la préservation et le développement de notre patrimoine forestier.

Le secteur forêt-bois constitue en effet un secteur stratégique pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 inscrite dans le plan climat et déclinée par la stratégie nationale bas carbone en cours de révision. Il alimente l’économie en produits bio-sourcés et renouvelables, fournit la biomasse pour l’énergie et constitue un puits de carbone significatif.

Dans ce contexte, les ministères de tutelle, ministère de l’agriculture et de l’alimentation et ministère de la transition écologique et solidaire, accordent la plus grande importance à son bon fonctionnement. Le COP prévoit en effet la stabilité des financements de l’État, ce qui mérite d’être souligné dans le contexte budgétaire actuel.

À ce titre, le ministère de l’agriculture et de l’alimentation maintient ses financements à l’ONF à hauteur de 140,4 M€ par an au titre du « versement compensateur », pour contribuer à la couverture du coût que représente pour l’ONF la gestion des forêts des collectivités et à hauteur de 26,2 M€ par an pour financer les missions d’intérêt général qui sont confiées à l’ONF. Dans le même temps, l’ONF doit améliorer la marge de ses activités commerciales et maîtriser ses charges, et donc ses effectifs, pour limiter son endettement.

Cette orientation implique des changements significatifs passant notamment par une gestion dynamique des ressources humaines. L’exercice 2017, difficile, a conduit à la dégradation de la situation financière de l’ONF et a accru son endettement qui a atteint 320 M€, pour un plafond de 400 M€. Cette dégradation est due à une activité en repli du fait d’un marché du bois moins dynamique qu’anticipé, tandis que les charges ne diminuent pas à due concurrence des produits. Le dépassement observé en 2017 sur la masse salariale (+ 4,8 M€) a conduit à la prise de décisions interministérielles en gestion pour permettre à l’établissement de mieux maîtriser ses dépenses et ne pas aggraver encore plus sa situation financière. L’État a décidé de verser l’ensemble de la contribution d’équilibre en 2018 et a ainsi mobilisé 5,7 M€ supplémentaires par rapport aux crédits inscrits au budget initial. En contrepartie, l’ONF a gelé 145 équivalent temps plein travaillé (ETPT) pour assurer la maîtrise de la masse salariale. L’ONF s’efforce de limiter l’impact de ce gel sur la qualité des missions qu’il assume.

Ces efforts consentis par l’ONF devront être poursuivis en 2019, avec l’application d’un schéma d’emploi de – 80 ETP portant ainsi le plafond d’emploi à 8 536 ETPT en loi de finances initiale.

Cette situation financière tendue ne remet cependant pas en cause l’avenir de l’établissement. Dans le cadre de son contrat d’objectifs et de performance 2016-2020, l’ONF a engagé de gros efforts pour améliorer l’efficacité de sa gestion : augmentation du chiffre d’affaire et de la valeur ajoutée, maîtrise des charges, autant d’efforts qui commencent à porter leurs fruits comme en témoigne la relative amélioration du résultat en 2018.

Une mission interministérielle a été lancée par le Gouvernement afin de proposer les évolutions possibles pour assurer un modèle soutenable pour l’ONF et son articulation avec le développement des territoires. Elle contribuera à la préparation du futur COP, afin que celui-ci participe à l’objectif de relance de la filière engagé dans le cadre du plan d’action interministériel forêt-bois. Les conclusions de la mission sont attendues au cours du second trimestre 2019.

Dans la presse ( voix du Nord) Arrageoise: PC , PAS D'UNION, MAIS PAS DE ..........


Au PC, pas d'union, mais pas de regrets


ARRAS. « Mélenchon ? C’est un socialiste, moque René Chevalier, secrétaire de la section du parti communiste à Arras. 
« Il a déjà été au gouvernement. On sait très bien d'où il vient et ce qu’il a fait. » Avec lui. pas la peine d’évoquer l'union entre LFI et le PCF il ne regrette rien, bien au contraire. 
« De toute façon, il n’y a pas eu de discussion, ça n'a jamais existé. Pourquoi on se serait retiré pour quelqu'un qui ne veut ni discuter ni rassembler? »

Il énumère les divergences « indépassables - entre les deux camps : « Sur le nucléaire, le SMIC, la sécurité... Ses propos sur les policiers sont inacceptables, ce sont des salariés avant tout. »

« ÇA NOUS A FAIT REVIVRE » 

Après deux campagnes communes. « beaucoup de communistes disaient ne plus vouloir voter pour lui ». René Chevalier regrette simplement que l'appel au vote utile «  a fait beaucoup de mal » au PC. 

Cloué par la maladie. Il a observé la campagne, frustré de ne pouvoir y participer. Il ne tarit pas d'éloges sur son candidat : « Il a fait une campagne formidable. Ça nous a fait revivre, lit qui sait... peut- être est-ce un nouveau commencement ?»  • 
Toutefois pour les législatives. Il concède « Il va falloir se rassembler. » Reste à savoir avec qui ?

 LOUIS rencard





Lens : l’avocate Marianne Bleitrach demande des poursuites contre Éric Zemmour et ses propos sur les enfants handicapés

 
Me Marianne Bleitrach, avocate lensoise, elle-même, privée de sa mobilité, vient de signaler, au Parquet de Paris, les propos, pour le moins polémiques, d’Eric Zemmour, dans un dossier étayé. • © Marianne Bleitrach

Ces allégations sur les enfants handicapés l’ont indignée. Me Marianne Bleitrach, avocate lensoise, elle-même, privée de sa mobilité, vient de signaler, au Parquet de Paris, les propos, pour le moins polémiques, d’Eric Zemmour, dans un dossier étayé.


"J’ai reçu ses mots en pleine figure", explique Me Marianne Bleitrach, en se remémorant l’intervention filmée d’Eric Zemmour, la semaine précédente. "J’étais furieuse et triste en même temps. C’est abominable, ces propos… Et je me suis dit, pas question de laisser passer ça !".


Alors avec son époux, Jean-Bernard Geoffroy, lui aussi avocat spécialisé dans les questions de discrimination, l’avocate lensoise a décidé de signaler ces propos à la justice. Des propos qui l’ont touché particulièrement. 

Me Marianne Bleitrach a été privée de sa mobilité depuis sa plus tendre enfance et a fait toute sa scolarité dans l’enseignement public. "En primaire, je suis toujours restée dans la même classe", se rappelle-t-elle, "elle était accessible, au rez-de-chaussée. Les autres gosses l’avaient appelée la classe Marianne… Je ne pouvais pas aller en récré, un instit ou un camarade restait avec moi. Egalement au lycée, les enfants se battaient même pour rester avec moi pendant la récré, surtout l’hiver", ajoute-t-elle avec humour.

Aujourd’hui, cette avocate réputée à la riche carrière (Me Marianne Bleitrach a défendu la partie civile dans l’affaire Flactif, cette famille du Pas-de-Calais disparue au Grand Bornand, en 2011, elle a représenté les proches de Laurence Maille, tuée par son compagnon John Szablewski. Enfin, l’année précédente, elle avait aussi gagné contre l’Etat, après une longue bataille pour faire reconnaître l’inaccessibilité des juridictions pour les personnes handicapées) tacle l’obsession de l’inclusion du candidat Zemmour.

"L’exclusion de toute personne qui n’est pas dans la norme fait partie de son idéologie. Ça fait penser à de tristes moments de notre histoire. Alors que tout le monde veut l’inclusion des enfants handicapés, Éric Zemmour ne se rend pas compte que c’est une richesse pour les valides d’apprendre à vivre avec d’autres personnes qui ne sont pas comme eux. Lui, il ne veut pas qu’on apprenne à vivre avec quelqu’un de différent de soi".

La balle est dans le camp du Parquet de Paris. Qui devra décider à partir du dossier étayé par les deux avocats lensoise s’il y a matière à poursuivre. Me Marianne Bleitrach espère bien alors que des associations la rejoindront dans son action.


Éric BOCQUET sénateur communiste: La galette à la pomme

 Intervention d'Eric Bocquet au sénat: Question au gouvernement.




Nous sommes sans doute très nombreux à avoir dégusté en conclusion des fêtes de fin d’année, ou de début, la célèbre galette des rois, même pour les républicains que nous sommes.

Éternel débat entre frangipane et pomme, chez Apple, le fabricant de téléphones, le débat est tranché depuis longtemps, ce sera pomme tous les jours et en plus c’est toujours eux qui décrochent la fève tant espérée.

L’année boursière de 2021 s’était achevée dans un climat d’euphorie généralisée, eh bien 2022, c’est pareil, en matière de pommes, c’est même plutôt la golden, en effet Apple entame 2022 sur les chapeaux de roue. Le groupe à la pomme (c’est son logo) est devenu le premier au monde à passer les 3 000 milliards de dollars de capitalisation boursière lors de la séance du lundi 3 janvier 2022.

À titre de comparaison, l’entreprise fondée par Steve Jobs en 1976 pèse aujourd’hui à elle seule plus que l’ensemble du CAC 40 français, ou que l’économie du Royaume-Uni.

Le groupe avait frôlé cette barre des 3 000 milliards de dollars le 13 décembre dernier, il aura fallu attendre le 3 janvier 2022 pour y parvenir. Bonne année !

Après son entrée en bourse en 1980, Apple avait mis 28 ans à franchir la barre des 1 000 milliards, le groupe avait ensuite mis moins de deux ans à franchir celle de 2 000 milliards, c’était le 19 août 2020.

L’année 2021 fut également prolifique pour « la Pomme », le cours de l’action s’est envolé de 36 %, la firme profite évidemment de l’essor incroyable du télétravail, de l’enseignement à distance, du divertissement et du besoin plus important que jamais de rester « connecté » pendant les confinements successifs. Tous les groupes de la « tech » ne peuvent pas se vanter d’avoir un titre qui a rapporté plus de 45 000 % en vingt ans, soit une moyenne de 37 % par an.

Ce contexte pandémique intéresse aussi beaucoup les investisseurs, car Apple est aussi très généreux à leur égard. En 2020, l’entreprise a versé 14 milliards de dollars de dividendes et a racheté pour 72,5 milliards de ses propres actions, faisant ainsi croître son bénéfice par action de 18 % par an. Il n’y a qu’un chiffre qui ne bat jamais aucun record, c’est celui des impôts payés en France et ailleurs. Joe Biden s’en était ému pendant sa campagne, et depuis… pas grand-chose.

Et heureusement, chez nous, en France… non, non, je m’égare, tout reste à faire.

Il y a 101 ans, naissait le Parti communiste italien

Il y a 101 ans, naissait le Parti communiste italien. Ce parti aura marqué l'histoire sociale et politique italienne, mais aussi européenne. On se souviendra de sa résistance victorieuse contre le fascisme, et des avancées sociales après la seconde guerre mondiale.


René Gaudy: “La Nationalisation de l’énergie. Histoire d’un combat (1944-1947)”




René Gaudy est écrivain et historien, spécialiste de l’histoire des travailleurs de l’énergie. Il vient de publier “La Nationalisation de l’énergie. Histoire d’un combat (1944-1947)” aux Éditions de l’Atelier. Il est également l’auteur de l’ouvrage “Les Porteurs d’énergie” (deux tomes, éd. Le Temps des cerises) et de quelque 200 biographies de gaziers et d’électriciens dans le dictionnaire Maitron du mouvement ouvrier.
Pourquoi le 8 avril 1946 est-il une date importante dans l’histoire sociale et économique française ?

C’est le jour où la loi de nationalisation du gaz et de l’électricité, votée à une très large majorité (toute la gauche et une bonne partie de la droite) par l’Assemblée nationale, est promulguée au Journal officiel. Elle met fin à cent vingt ans d’histoire des sociétés privées gazières et à cinquante ans des sociétés privées d’électricité. C’est donc un événement pour l’histoire économique. C’est aussi la loi qui prépare le statut national des salariés des industries électriques et gazières (22 juin 1946), dont on a dit qu’il était un des meilleurs statuts du personnel au monde, donc un événement important pour l’histoire sociale.
D’où venait la loi de 1946 ?

Elle remonte à Jaurès, qui, en 1894 – un an avant la création de la CGT –, dépose, avec six autres députés socialistes, un projet de loi à la Chambre des députés sur la nationalisation des mines. A la même époque, les gaziers de Paris réclament que le gaz ne soit plus exploité par une société privée, mais par une régie municipale. L’idée de nationalisation de tout le secteur de l’énergie arrive en force dans la CGT après la guerre de 1914. Elle est ensuite reprise en 1944 par le programme du Conseil national de la Résistance, qui demande « le retour à la nation » des grands moyens de production.

Le statut du personnel a une autre origine. Craignant une nouvelle insurrection, la municipalité conservatrice de Paris accorde aux employés municipaux, après la Commune de 1871, un statut très avantageux. Les gaziers parisiens se battent pour obtenir le même statut, ils l’obtiennent en 1906. Les électriciens revendiquent aussi ce statut.

En 1907, ils plongent Paris dans le noir, la grève est conduite par le syndicaliste anarchiste Emile Pataud, « le roi de l’ombre ». C’est cette célèbre grève qui a donné naissance à l’expression « le Grand Soir » pour désigner la révolution sociale.

Après la guerre de 1914, ce sont les électriciens de banlieue qui bénéficient de ce statut. Avec le Front populaire grandit l’idée d’un statut national. En 1937, Marcel Paul, qui dirige alors la Fédération réunifiée de l’éclairage, fait du statut national l’objectif numéro un. L’idée aboutit dix ans plus tard, Marcel Paul étant devenu ministre.
Le statut national est-il remis en cause dans les années qui suivent 1946, en particulier après le départ des ministres communistes ?

Oui. Le statut est attaqué frontalement en 1951 : dissolution du Conseil central des œuvres sociales (CCOS), occupation des locaux de la rue de Calais par la police, gestion par la direction. Cette période a été très dure pour le mouvement ouvrier : répression féroce de la grève des mineurs en 1948 (plusieurs tués, des centaines de révoqués), Frédéric Joliot-Curie chassé de la direction du Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Les gouvernants de l’époque commençaient à démolir le programme de la Résistance.

Mon livre fait le point à la fois sur les grandes réalisations de la Libération et sur les attaques frontales qui ont démarré dès que les communistes ont été chassés du gouvernement en mai 1947. A EDF-GDF, grâce au 1% prélevé sur les recettes d’EDF-GDF et géré directement par le personnel, sans intervention des directions, des réalisations avaient vu le jour dans le domaine des centres de santé, des activités culturelles ou des offres de vacances. Et cela dans le contexte très difficile de la reconstruction. Ce n’est qu’en 1964 que les salariés reprendront la gestion du 1% avec la création de la CCAS.

Cependant, le 1% du chiffre d’affaires consacré aux activités sociales a tenu bon, jusqu’à maintenant. Dans mon livre, je rappelle dans quelles circonstances il a été obtenu. Les actionnaires des anciennes sociétés demandaient à être indemnisés à hauteur de 1% des recettes des deux futurs établissements publics. Marcel Paul avait accepté mais à condition que les salariés touchent eux aussi 1%.

C’est ce que l’on a appelé « la bascule des 1% », personne ne se rendant compte que ce 1% allait, dans une époque où la consommation d’électricité doublait tous les dix ans, vite représenter des sommes colossales. Mais le fait est que la droite ne pouvait pas remettre en question le 1% des salariés sans remettre aussi en cause le 1% des anciens actionnaires, ce qu’elle ne souhaitait évidemment pas faire.
Quel a été le rôle du service public de l’énergie dans la reconstruction du pays ?

Un rôle central. Il fallait fournir du courant et du gaz aux usines et aux particuliers. A la Libération, c’était la pénurie, les coupures. Beaucoup de centrales électriques et les usines à gaz étaient alimentées au charbon. D’où la fameuse « bataille de la production » des mineurs. Cette bataille n’aurait pas pu être gagnée sans la nationalisation des charbonnages et le statut du mineur.

Je raconte aussi cette épopée et les tensions entre Marcel Paul et son sous-secrétaire d’État au charbon, Auguste Lecoeur. Les centrales au charbon ne suffisaient pas. Il fallait d’autres sources d’énergie. D’où la bataille de Marcel Paul pour l’équipement hydroélectrique du pays. Car, faute d’investissement des sociétés privées, peu de barrages étaient construits : le barrage de Génissiat sur le Rhône, par exemple, programmé en 1921, n’est toujours pas achevé en 1945. EDF met « les bouchées libres », et l’ouvrage est inauguré en 1948. Les Trente Glorieuses reposent en grande partie sur l’hydroélectricité.

Autre source d’énergie qui apparaît en 1945-1946 : le nucléaire. Le gouvernement français, que présidait le général de Gaulle, a initié un programme électronucléaire civil en créant fin 1945 le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et en nommant à sa tête le physicien Frédéric Joliot-Curie. Je consacre un chapitre à cette création décisive et peu connue. Pour la première fois un livre traite de la prise en main par la nation, en 1945-1946, de l’ensemble du secteur de l’énergie (charbon, gaz, électricité).

Cette « prise de l’énergie » va assurer l’indépendance énergétique du pays pendant plusieurs décennies. Je rappelle au passage qu’à l’origine le programme nucléaire français était uniquement civil, il n’était pas question de se doter de l’arme atomique, la décision de construire la bombe n’a été prise qu’en 1953.
Comment évolue le statut du personnel entre 1946 et nos jours ?

Le statut a tenu le coup, malgré toutes les attaques depuis soixante-dix ans. Tout était déjà en place en 1946, en particulier l’idée que je trouve remarquable d’une entreprise dans laquelle les salariés sont décideurs à tous les niveaux. Pas seulement pour les activités sociales, mais dans la gestion même (avec les comités mixtes à la production, les CMP), les choix techniques, les décisions d’investissement… Les premiers CMP sont nés en Angleterre pendant la guerre. Il s’agissait d’associer les ouvriers à la gestion des usines d’armement pour doper la production.

Fernand Grenier, représentant du Parti communiste envoyé auprès de De Gaulle, visite ces usines d’armement. Lorsqu’il est nommé par De Gaulle commissaire de l’Air, il institue des CMP dans les usines d’armement à Alger, puis à la Libération à Toulouse. Je rappelle que dans le bouillonnement de la Libération de nombreux CMP, comités d’usines, comités de gestion ont été institués un peu partout en France. Ils ont peu à peu disparu, faute de volonté politique. Sauf à EDF-GDF : Marcel Paul a fait des CMP et des sous-CMP un des points forts du statut national. Les CMP n’existent plus, EDF et GDF sont rentrés dans le rang.

Dernière remarque. Concernant la différence entre nationalisation et étatisation. Beaucoup de gens ne font pas la différence. Elle est pourtant capitale. Je raconte que Marcel Paul aurait voulu une loi beaucoup moins étatique, avec par exemple l’élection du président et du directeur par le conseil d’administration. Mais De Gaulle a refusé cette option, au profit d’une nomination par le ministre qui « chapeaute », voire dicte ses choix à l’entreprise. L’étatisation a grandement facilité la privatisation.

Cette histoire reprend de l’actualité aujourd’hui. Les salariés de l’énergie se retrouvent dans une situation proche de celle des salariés de 1946. Ceux-ci travaillaient dans des sociétés privées. Ils ont lutté pour que ces sociétés deviennent des entreprises publiques. Il reste aux salariés de 2016 à faire le même chemin.


Pouvoir d'achat : Fabien Roussel appelle les Français "à la mobilisation devant les préfectures" dès "ce week-end"

Le candidat communiste à la présidentielle 2022 donne "deux rendez-vous aux Français" pour faire remonter leur colère au président de la République : devant les préfectures, ce week-end, et à Paris le 21 novembre.


"Il faut que les Français se mobilisent dès maintenant", contre la hausse du coût de la vie, a déclaré Fabien Roussel, candidat du PCF à la présidentielle 2022, lundi 18 octobre sur franceinfo. "J'appelle à la mobilisation devant les préfectures, pour demander aux préfets et aux sous-préfets, partout, qu'ils remontent auprès du gouvernement la colère des Français, leurs attentes à ce que les factures baissent et à ce que les salaires et les pensions augmentent."

Le candidat PCF à la présidentielle Fabien Roussel appelle à "des mesures à prendre tout de suite, dans le cadre des discussions que nous avons au Parlement, notamment sur le budget de la Sécurité sociale". "On peut ramener la CSG sur les retraites à zéro et tout de suite donner du pouvoir d'achat à nos retraités. On peut décider d'augmenter les salaires tout de suite et de donner un vrai coup de pouce au smic. Et on doit agir sur les factures de gaz et d'électricité. Il y a 30 % de taxes que l'on peut baisser immédiatement sur ces factures."
"La vie chère, c'est terminé"

Pour Fabien Roussel, l'heure à la mobilisation. "Je donne deux rendez-vous aux Français",lance-t-il sur franceinfo. Le premier devant les préfectures "à partir de ce week-end" : "Interpellons les préfets, faisons remonter au président de la République que la colère gronde !" Le deuxième est "un grand rassemblement sur le thème du pouvoir d'achat, de l'emploi, des salaires et des retraites" à Paris, dimanche 21 novembre, place Stalingrad. "Soyons des milliers à manifester et à exiger des mesures tout de suite pour retrouver du pouvoir d'achat et dire la vie chère, c'est terminé."

PCF: COMMUNIQUE DE PRESSE DU PCF DU NORD ET DU PAS DE CALAIS


 

Fête de l'huma: Eric Bocquet : « Il faut casser cette mythologie de la dette publique »

 

 

Pourquoi est-il nécessaire de « casser cette mythologie de la dette » ? Car tant que l’on aura pas modifié notre rapport à la dette publique, « nous ne pourrons pas avancer sur des politiques progressistes, novatrices, destinées à améliorer le fonctionnement de cette société »

Fabien Roussel face à Jean-Jacques Bourdin en direct - 07/09


Jean-Jacques Bourdin reçoit Fabien Roussel, secrétaire général du Parti Communiste Français etcandidat à la présidentielle 2022, dans "Bourdin Direct" sur BFMTV et RMC, ce mardi 7 septembre 2021

« ENSEIGNER LA RÉVOLUTION FRANÇAISE AUJOURD’HUI ».


LES SAMEDI ET DIMANCHE 25 ET 26 SEPTEMBRE 2021 à partir de 9 heures 30.
AU LYCÉE ROBESPIERRE ARRAS.

AU PROGRAMME DU SECOND CONGRÈS DES ASSOCIATIONS AMIES DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE

Au cœur des débats : « Enseigner la Révolution Française aujourd’hui ».
Trente ans après la célébration du bicentenaire, des progrès de l’historiographie, et de l’évolution des programmes scolaires, quelle révolution est-elle enseignée aux générations d’aujourd’hui ?
Universitaires, professeurs, membres des associations, témoigneront et débattront avec le public selon le programme suivant :

DÉTAIL DE LA JOURNÉE DU SAMEDI 25 SEPTEMBRE

Introduction : Paroles de révolutionnaires :
Élèves du Lycée Robespierre sous la conduite artistique de la Compagnie « Avec vue sur la Mer »
Vernissage de l’exposition : Les députés conventionnels du Pas-de-Calais
Table ronde 1 – 11 h – 12 h suivie d’un échange avec la salle
Enseigner la Révolution française aujourd’hui. Témoignages et retours d’expériences
Animation : Samuel Guicheteau formateur en histoire à l’INSPE de Nantes

Participants :

Fabrice Carton directeur d’école rurale Athies ;
Sabine Dumont professeure en Lycée Professionnel - APHG NpdC
Carine Lecointre professeure de Collège - APHG NpdC
Ludovic Vandooleaghe professeur d’histoire géographie au lycée Robespierre ;
Table ronde 2 – 13 h 30 – 14 h 15 suivie d’un échange bref avec la salle
La Révolution française dans les programmes. Perspective historique.
Animation : François Da Rocha Carneiro, Docteur en Histoire contemporaine, université d’Artois - APHG NpdC
Participants :
Dominique Desvignes - ARBR - professeur agrégé honoraire ESPE
Fadi Kassem - ARBR - professeur agrégé d’histoire

Ateliers – 14 h 30 – 15 h 45

* Atelier 1 – Enseigner la république
Animation : Maxime Kaci Maître de Conférences Université de Franche-Comté - SER
Participants :
Bernard Vandeplas, - ARBR - docteur en histoire contemporaine
Gilda Guibert-Landini - ARBR - professeur agrégé d’histoire
Rémi Vernière- ARBR - proviseur de lycée professionnel

* Atelier 2 – La question coloniale en révolution
Animation : Yveline Prouvost membre du bureau de l’APHG NpdC
Participants :
Sihem Bella doctorante et professeure en lycée - APHG NpdC
Bruno Decriem, - ARBR - professeur d’histoire-géographie en Lycée professionnel
Jean-René Genty IGAEN-honoraire, historien - ARBR -

* Atelier 3 – La citoyenneté. Enjeux historiques et civiques
Animation : Annie Duprat : Professeure des universités - SER
Participants :
Gaïd Andro Maître de Conférences Université de Nantes - SER
Suzanne Levin maître de conférences Nanterre - ARBR -
Ann-Laure Liéval - APHG NpdC - professeure en lycée

Table ronde 3 – 16 – 17 h. suivie d’un échange avec la salle
Figures révolutionnaires dans l’espace public et la mémoire collective : mémoire et amnésie.
Animation : Hervé Leuwers : Professeur des Universités, Président de la Société des Études Robespierristes
Participants :
Michel Aurigny (Amis de Babeuf),
Alcide Carton (Amis de Robespierre),
Philippe Gallet (Amis de Camille Desmoulins),
Florent Héricher ( Amis de Philippe Le Bas et de la Famille Duplay)
Daniel Jouteux, Société des Amis de la Révolution Française Club René Levasseur de la Sarthe
Anne Quennedey professeure agrégée docteure en littérature (Amis de Saint-Just).
Conclusions et remerciements : 17 h 17h 30
Hervé Leuwers président de la SER - Alcide Carton président de l’ARBR
Tout au long de la journée : stands des associations, libraires et partenaires.
L’ARBR permet à celles et ceux qui le souhaitent de prolonger leur week-end à Arras

SOIRÉE DU SAMEDI 25 SEPTEMBRE

Projection publique du film « Sur les pas de Robespierre » 20 heures
Le film, réalisé en 2016 par des lycéens et des étudiants en cinéma d’Arras, raconte l’histoire d’une classe partant à la découverte du personnage de Robespierre, avocat, à travers la ville d’ARRAS et de son patrimoine historique.
DIMANCHE 26 SEPTEMBRE
10 h -13 h : visite touristique robespierriste dans Arras, la cité de Robespierre.
Une visite commentée de la Maison de Robespierre clôturera la visite. Elle sera pilotée par Bernard Sénéca membre de l’ARBR, de l’ASSEMCA et de l’Académie d’Arras. Le projet d’espace muséographique à la Maison de Robespierre sera commenté.
13 h 30 15 h 30 : Banquet républicain
Sur inscription préalable auprès de l’ARBR.

POUR PARTICIPER AU CONGRÈS, EST RECOMMANDÉ DE
s’inscrire vite (nombre de repas limités) sur notre site
ou par mail à l’adresse suivante : association.arbr@amis-robespierre.org. après avoir rempli le formulaire joint ci-dessous.
ou l’avoir renvoyé complété à ARBR, 2. rue de la douizième 62000 ARRAS.

Ce congrès est organisé avec la collaboration de la Société des Études Robespierristes et l’association Régionale des professeurs d’Histoire-géographie avec le soutien précieux du département, des Archives départementales, de la ville d’Arras

Liste des associations concernées :

SER Société des Etudes Robespierristes
ARBR Amis de Robepsierre
Association Camille Desmoulins
Association Condorcet (Ribemont)
AMRID Assoc. Maximilien Robespierre pour l’idéal démocratique
Association pour la sauvegarde de la maison de Saint-Just
L’improbable (Lyon)
Les amis de Gracchus Babeuf
Société des amis de la Révolution française de la Sarthe (SARF)
Carmagnole LIBERTÉ
Assoc. Des Amis de Philippe Lebas
Le peuple souverain s’avance
Comité républicain de La Roche-de-Mûrs
Les joyeux Jacobins