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Un machin pour refonder quoi ? Et, pour qui ? (Patrick LE HYARIC)


« Pour enterrer un problème, créez une commission », s’exclamait en son temps Clemenceau. De fait, notre République est truffée de conseils et de comités en tout genre, aux noms aussi pompeux que leur objet est inefficace. Leurs bavardages n’ont jamais amélioré la vie quotidienne de nos concitoyens. On se souvient peut-être qu’en 1986, la crise sociale et politique provoquée par les lois Devaquet sur l’université avait conduit le gouvernement de l’époque à créer une structure nouvelle ainsi désignée : « Un comité national de réflexion sera créé avec à sa tête un monsieur Universités ». Sa mission : “Esquisser le paysage universitaire des dix prochaines années”. Trente-six ans plus tard, on ne peut que se souvenir de la puissance des manifestations de jeunes qu’a provoqué cette loi de triste mémoire et constater avec dépit le lamentable état de nos universités, le difficile parcours d’obstacles des étudiants pour y accéder, l’accentuation de la sélection sans parler des amphis vétustes, bondés, et les difficultés pour se loger et se nourrir de toute une jeunesse.

Voici que le président de la République, ignorant les institutions républicaines, à commencer par l’Assemblée nationale et le Sénat, le Comité économique et social et le Haut-commissariat au plan chargé paraît-il de la prospective, invente un Conseil National de la Refondation.

Celui-ci aurait, selon les dires du pouvoir, vocation à « façonner les décisions politiques de demain ». 

Dès lors, à quoi servirait le Parlement ? 
Les conseils régionaux, départementaux, les maires ? 
Et à quoi sert le plan d’investissement sur la décennie, dénommé « France 2030 », présenté par E. Macron lui-même, il y a plus de huit mois.

Ce Président a une fâcheuse tendance à prendre les citoyens pour des demeurés. Il baptise « son bidule à illusions » d’initiales restées éminemment populaires dans la mémoire collective. La population a évidemment compris le but de la manœuvre. Empêtré dans ses difficultés, élu par une minorité de citoyens, battu aux élections législatives, conscient de la profonde crise du capitalisme mondialisé, le président de la République tente de trouver l’illusion d’une unité nationale, pour faire accepter par le plus grand nombre les choix de super-austérité que le capital exige pour maintenir ses taux de rentabilité et l’accaparement des richesses.

Du grand débat après la lutte des Gilets jaunes, à la Convention sur le climat, chacune et chacun est à même de bien comprendre à quoi s’attendre de la propagande élyséenne. Rien.

Cette funeste tromperie a fait long feu. Elle insulte notre valeureuse histoire. Elle dévoie le sigle Conseil National de la Résistance. Et le titre donné au programme du CNR, « Les jours heureux ».

Il ne s’agit pourtant pas aujourd’hui de reconstruire les bases d’un pays capable d’affronter les lourds défis de l’avenir. Le machin de M. Macron n’a pour ambition que de remodeler et soumettre nos vies aux besoins du capitalisme mondialisé. Le CNR, le vrai, c’est la Constitution de 1946, de considérables innovations, d’immenses avancées sociales et démocratiques, le soutien aux travailleurs et l’appropriation d’un certain nombre de leviers de l’économie. Sous l’impulsion d’un Parti communiste qui s’était illustré dans la Résistance aux côtés notamment de gaullistes et pesait 27% des voix à l’époque, le CNR c’est l’unification de la Nation autour d’un projet de redressement et de progrès humain.

Aujourd’hui, le Président comme ses deux prédécesseurs s’acharnent à laminer tous les conquis de ce Conseil National de la Résistance. Progressivement, s’est installé la monarchie présidentielle, le mépris des corps intermédiaires et des travailleurs, ces gens de peu qui « ne sont rien », la mise en lambeaux du Code du travail et les privatisations, le chômage et la précarité du travail qui se substituent au pacte social instauré au sortir de la guerre, alors qu’une partie de la bourgeoisie avait pactisé avec l’ennemi.

Avec obstination, E. Macron entend bien achever le travail pour lequel les gros propriétaires privés, les actionnaires ont favorisé sa réélection. Le passage de la Sécurité sociale aux assurances privées, les pénuries à l’hôpital public, la destruction de l’allocation chômage, l’allongement de la durée du travail, le recul de l’âge donnant droit à la retraite, la mise en cause du statut de la fonction publique à l’école ou dans les transports, l’appauvrissement et la mise pas de l’audiovisuel, la défiguration de la laïcité… Un ordre moral rétrograde et autoritaire, telles sont les grandes lignes de l’agenda présidentiel, soigneusement dissimulé durant les campagnes électorales.

Bref, le pouvoir met en place une escroquerie, déguisée en « machin au service de la démocratie », pour obtenir des salariés qu’ils participent à leur propre exploitation et de préserver les puissances d’argent dont la soif de profit n’est jamais assouvie.

Si le pouvoir avait le souci de l’écoute et du bien commun, il aurait pris en compte les conclusions de la Convention citoyenne. Or, il s’est empressé de rejeter la modeste proposition de taxation à 4% des dividendes, l’introduction de la préservation du climat dans la constitution, l’interdiction de zones commerciales dans les milieux naturels et un grand plan de rénovation énergétique des bâtiments.

Nul besoin aujourd’hui de réunir quelque « comité Théodule » pour appliquer une taxe sur les superprofits, augmenter les salaires et déployer une nouvelle politique industrielle et agricole, riche en emplois et facteurs de bifurcations environnementales.

Pas besoin de comité Théodule pour empêcher que le coût de production d’un mégawatt d’électricité passe de 50€ à 1000€ par la funeste magie de la spéculation en bourse.

Mais, c’est précisément ces sujets que le pouvoir veut éviter. Ce n’est pas un signe de force ! Bien au contraire, les fondés de pouvoir du capital partout en Europe sont dans une dangereuse impasse. Ils peuvent conduire au pire, comme on le voit en Italie, mais en France aussi avec une extrême droite banalisée, introduite grâce au pouvoir dans les rouages institutionnels.

Le Président n’a pas caché les inquiétudes de la classe qu’il sert devant la conférence des ambassadeurs la semaine dernière : « l’ordre économique, le capitalisme ouvert qui était une force… s’est déréglé. Et la confiance dans celui-ci n’est plus la même, dans notre pays et à l’international. C’est une réalité » Il dit tout d’une situation qui l’inquiète au plus haut point en cette rentrée.

Raison de plus d’ouvrir le débat sur l’après-capitalisme. Dans quelques heures, cette question peut parcourir, les centaines de débats, de concerts, d’expositions, de rencontres et les allées de la grande Fête de l’Humanité qui s’annonce, comme le grand événement populaire, festif, fraternel, culturel, politique et démocratique, ouvert sur le monde, de cette rentrée.

Les tenants du pouvoir indiquent eux-mêmes le niveau auquel nous devons porter notre intervention. Faisons-le. C’est le moment !


Chiffon Rouge Morlaix


LE MOMENT OÙ LE CAPITALISME EST REMIS EN CAUSE.


Royaume-Uni(sic): the king remplace the queen



Avec le numéro 3 des Charles  d'Angleterre, il devient aussi le pape de l'église anglicane.

                

Ben oui, Le roi d'Angleterre, Henri 8, soutien sans faille de la papauté. mais sans héritier mâle, et par ailleurs épris de sa maîtresse Anne Boylen, en 1527, demande au pape Clément 7 l'annulation de son mariage. "Nom de Dieu, lui répond le pape tout de go, c'est non!

Du coup, Henri 8 se proclame "Chef suprême de l'Eglise et du Clergé d'Angleterre", se marie avec sa maîtresse qu'il fait reine et rompt toute relation diplomatique et ecclésiastique avec Rome.

Depuis, le roi ou la reine de Grande-Bretagne est "gouverneur suprême" de l'église anglicane de par le monde. Comme quoi, la religion, ça tient à peu de chose. Non?

Surtout, Henri 8 fit décapiter Anne Boylen, devenue reine devant le dieu anglican, pour épouser Jeanne Seymour. Il fit aussi décapiter une autre de ses six épouses.

Mais pour l'heure, ce dimanche, au Pmu, jouez le numéro 3, c'est à coup sûr le numéro gagnant, béni en plus par le Ciel anglican. Si je ne me trompe pas question religion...


VOITURE A HYDROGÈNE EN AUSTRALIE


Alors que chez nous on cherche les dernières gouttes de pétrole, la première voiture de série a hydrogène est commercialisée en Australie, avec beaucoup de stations de recharge en seulement 5 minutes, alors qu'en FRANCE on commercialise les voitures électrique et les bornes de rechargement en plus de 4 heures.
La voiture parcourt 900 miles avec un plein et se déplace en purifiant l'air, ne rejetant aucunes particules à part de .......... l'eau.
Pour la première fois, la technologie du fuel cell à hydrogène est appliquée de série sur une voiture commercialisée et qui permet surtout d'avoir une autonomie aussi significative, avec des temps de recharge très faibles.
Il s'agit de Hyundai Nexo une voiture de petite cylindrée qui bat tous les constructeurs automobiles mondiaux et établit un record de durabilité ; avec une charge de 6,27 kilogrammes d'hydrogène purifie 449.100 litres d'air pendant le trajet (autant que la consommation de Respiration de 33 personnes pendant une journée entière) et de son tuyau d'échappement n'émet que de l'eau.
Cette voiture ne produit pas de CO2, ni d'autres émissions polluantes ;
Il suffit de penser qu'un véhicule équivalent avec un moteur à combustion traditionnel sur la même distance émet environ 126 kg de CO2.
Le moteur à hydrogène entre ainsi sur le marché des voitures et vise à rejoindre l'électricité parmi les solutions de mobilité durable que le monde adopte.
Hyundai devient ainsi le premier constructeur automobile mondial à produire un véhicule à piles à combustible hydrogène pour le marché.
La voiture monte un système de piles à combustible hydrogène qui, pour générer de l'électricité, fait passer le gaz à travers une structure membraneuse où elle rencontre l'air pris par l'extérieur, un processus qui alimente un moteur électrique.
L ' excès d'électricité, y compris l'énergie accumulée pendant le freinage, est stockée dans une batterie lithium ionique.
L ' approvisionnement de Nexo prend 5 minutes.
La première nation où la voiture a été mise en vente est l'Australie, où les premières stations de ravitaillement ont également été construites.
Une vraie vision d'avenir durable.

Fête de l'humanité 2022: Plan de l'emplacement du stand de la Fédération du Pas de calais



 

Vous pouvez dès à présent acheter 

              Les vignettes au siège de la section PCF d'Arras,

14 avenue de l'hippodrome

ou, auprès des militantes et des militants qui en assureront une large diffusion.

              Un bus est prévu pour le samedi 10 septembre 2022.


 Gratuité du transport pour les étudiants, lycéens et enfants

             Vignette 35 € + Bus 24€ = 59 €                             

                                       Départ 7h00   Béthune.
                                  Départ  7h30  Lillers.
                                  Départ  8h10  Parking de Thélus
                                  Départ de Plessis-Pâté vers 23h30 - Minuit

                                                   contact:

Laurent Danel          06/63/99/48/75

René Chevalier         06/75/07/39/84

☞   Pour Info: Le passe 3 jours (vignette) est de 35€ à la section du PCF d'Arras ou les militants communistes Arrageois.