POUR UNE JUSTE LUTTE EN FAVEUR DE LA RETRAITE
Personne ne pourra en douter ce vendredi matin : la mobilisation du 19 janvier centre la réforme des retraites a remporté un énorme succès. 1,5 à 2 millions de citoyennes et citoyens dans la rue, en France, c’est inédit depuis longtemps.
La référence aux manifestations de 1995 a souvent été entendue ce jeudi soir, fondant que le peuple rédamait le retrait du texte que Mme Borne s’évertue à qualifier de « juste », le président Macron était à Barcelone en compagnie de 11 ministres de la République pour... signer un traité d’amitié et de coopération avec le Premier ministre espagnol. Et tandis que les canons à eau attendaient (en vain) les dizaines de milliers de manifestants lillois, le ministre de l'Intérieur paradait avec le président. Quel mépris pour le peuple.
Quelle arrogance aussi.
Il reste à savoir si le mouvement qui vient de s’enclencher se transformera au point de mettre en échec l’équipe au pouvoir et la droite qui siège au parlement. Hier, rien n'était sûr.
Aujourd'hui, tout peut changer. Certes, une grève est très difficile à mener. Le niveau et les conditions de vie aduelles, les conditions et l’organisation du travail de ce siècle sont autant d’obstacles. Pourtant, ce 19 janvier ouvre grand l’espoir d’un retournement de rapport de force. On a déjà vu des lois votées à l'Assemblée nationale et que la rue a empêché de s'appliquer. Mais le mouvement peut et doit même aller au delà.
L'idée d’un référendum pourrait fortement, en ces circonstances nouvelles, déstabiliser un pouvoir trop sûr de lui, par ailleurs, la pétition lancée récemment par les organisations syndicales contre le projet de réforme est bien loin d'être boudée.
Au contraire, elle vient de passer à plus de 600 000 signatures. Le texte dénonce une injustice et une régression sociale choisies par le gouvernement. Les arguments de la Première ministre, longuement invitée à se défendre au micro de la radio publique France Inter, ce samedi 14 janvier (quelques jours avant la grande manif), n'auront rien changé à l’affaire.
Le fer est donc chaud. Il importe de le battre. Le projet de réforme, qui ne se justifie pas d'un point de vue économique, est une arme redoutable contre les travailleurs. Il représente la vision libérale d’un gouvernement, d’une classe, pour qui la retraite n'est jamais qu'un temps improductif qu’il convient donc de repousser. A l’opposé, nous défendons la vision d’une retraite qui représente la liberté de vivre, pour soi, pour sa famille, pour son entourage. Une liberté de profiter pleinement de la vie qui, c'est le moins que l’on puisse dire, n'est pas volée.
Cette bataille pour la retraite, pour une bonne retraite, renvoie à une lutte des classe qui, décidément, est loin d'être morte.
Au contraire, elle vient de passer à plus de 600 000 signatures. Le texte dénonce une injustice et une régression sociale choisies par le gouvernement. Les arguments de la Première ministre, longuement invitée à se défendre au micro de la radio publique France Inter, ce samedi 14 janvier (quelques jours avant la grande manif), n'auront rien changé à l’affaire.
Le fer est donc chaud. Il importe de le battre. Le projet de réforme, qui ne se justifie pas d'un point de vue économique, est une arme redoutable contre les travailleurs. Il représente la vision libérale d’un gouvernement, d’une classe, pour qui la retraite n'est jamais qu'un temps improductif qu’il convient donc de repousser. A l’opposé, nous défendons la vision d’une retraite qui représente la liberté de vivre, pour soi, pour sa famille, pour son entourage. Une liberté de profiter pleinement de la vie qui, c'est le moins que l’on puisse dire, n'est pas volée.
Cette bataille pour la retraite, pour une bonne retraite, renvoie à une lutte des classe qui, décidément, est loin d'être morte.