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Le 20 janvier 2022 , 169 députés ont votés à l'Assemblée nationale " la proposition de résolutions concernant la reconnaissance et la condamnation "du "caractère génocidaire des violences politiques systématiques ainsi que des crimes contre l’humanité actuellement perpétrés par la République populaire de Chine à l’égard des Ouïghours".
Depuis quelques temps, le sort des Ouïghours, ethnie musulmane de la région chinoise de Xinjiang, est l’objet de nombreuses publications et préoccupe aussi bien les gouvernements occidentaux que les médias traditionnels. Trois millions d’Ouïghours (sur une population de 10 millions) seraient enfermés dans des camps de concentration. Sur les réseaux sociaux, des vidéos et images choquantes de tortures et violences contre des personnes présentées comme des Ouïghours tournent en boucle. Il y a pourtant de sérieuses questions à se poser, tant le vrai et le faux semblent s’entremêler. Tentative de décryptage.
Cette autre vidéo montre un policier ou un militaire frapper sans merci un homme. Elle a été présentée comme « le traitement inhumain des Ouïghours dans les camps de concentration ». Le site 20minutes.fr a pu démontrer qu’il s’agissait d’un policier indonésien frappant un gangster. Un faux grossier donc mais la vidéo continue de circuler.Cette image de violences contre un Ouïghour présumé a été publiée sur Facebook sur la page Erdogan in Deutschland. Le site allemand Correctiv.org a pu retrouver l’origine indonésienne de ces images. Il n’y a là non plus aucun lien avec la Chine, ni les Ouïghours.
Cette image d’une femme torturée a fait le buzz sur les réseaux sociaux. Elle sera reprise via la page Erdogan in Deutschland. En réalité, cette photo est une mise en scène réalisée lors d’une action par la secte du Falun Gong. Il a à nouveau été prouvé qu’il s’agissait d’un faux, mais les images continuent à circuler.
Une campagne organisée
De nombreuses fausses informations circulent sur Internet. Et celles-ci ne viennent pas de nulle part, mais de personnes dont l’intention d’influencer l’opinion publique est claire. Plusieurs éléments confirment que cette campagne sur les réseaux sociaux est très organisée, et reçoit beaucoup de moyens. Ainsi Facebook a dû supprimer des centaines de faux comptes d’un réseau lié à l’Epoch Times, le site de la secte Falun Gong, qui a dépensé 9,5 millions dollar dans de publications pro-Trump (et anti-Chinois).[1] Certains sites turcs ont été actifs dans le démontage des fakes, et ont dévoilé tout un réseau à l’origine d’une campagne sur les réseaux sociaux à partir de 2019[2]. Cette tentative d’influencer l’opinion publique via les réseaux sociaux a un enjeu : organiser une pression de l’opinion publique pour que plus de pays suivent la ligne des États-Unis envers la Chine sur la scène internationale.
Depuis quelques temps, le sort des Ouïghours, ethnie musulmane de la région chinoise de Xinjiang, est l’objet de nombreuses publications et préoccupe aussi bien les gouvernements occidentaux que les médias traditionnels. Trois millions d’Ouïghours (sur une population de 10 millions) seraient enfermés dans des camps de concentration. Sur les réseaux sociaux, des vidéos et images choquantes de tortures et violences contre des personnes présentées comme des Ouïghours tournent en boucle. Il y a pourtant de sérieuses questions à se poser, tant le vrai et le faux semblent s’entremêler. Tentative de décryptage.
Attention aux faux sur les réseaux sociaux
Si nous voulons voir clair, il faut démêler le vrai du faux sur les accusations concernant la répression contre les Ouïghours. Une première mise en garde : attention aux « fake news ». Au niveau international, différentes initiatives de journalisme d’investigation, qui combattent la désinformation, ont démontré ces fausses (« fake »)informations. C’est surtout sur les réseaux sociaux que beaucoup de fakes circulent. Mais parfois ces informations fausses sont reprises par des blogs, ou même par la presse « traditionnelle ».
Cette autre vidéo montre un policier ou un militaire frapper sans merci un homme. Elle a été présentée comme « le traitement inhumain des Ouïghours dans les camps de concentration ». Le site 20minutes.fr a pu démontrer qu’il s’agissait d’un policier indonésien frappant un gangster. Un faux grossier donc mais la vidéo continue de circuler.Cette image de violences contre un Ouïghour présumé a été publiée sur Facebook sur la page Erdogan in Deutschland. Le site allemand Correctiv.org a pu retrouver l’origine indonésienne de ces images. Il n’y a là non plus aucun lien avec la Chine, ni les Ouïghours.
Cette image d’une femme torturée a fait le buzz sur les réseaux sociaux. Elle sera reprise via la page Erdogan in Deutschland. En réalité, cette photo est une mise en scène réalisée lors d’une action par la secte du Falun Gong. Il a à nouveau été prouvé qu’il s’agissait d’un faux, mais les images continuent à circuler.
Une campagne organisée
De nombreuses fausses informations circulent sur Internet. Et celles-ci ne viennent pas de nulle part, mais de personnes dont l’intention d’influencer l’opinion publique est claire. Plusieurs éléments confirment que cette campagne sur les réseaux sociaux est très organisée, et reçoit beaucoup de moyens. Ainsi Facebook a dû supprimer des centaines de faux comptes d’un réseau lié à l’Epoch Times, le site de la secte Falun Gong, qui a dépensé 9,5 millions dollar dans de publications pro-Trump (et anti-Chinois).[1] Certains sites turcs ont été actifs dans le démontage des fakes, et ont dévoilé tout un réseau à l’origine d’une campagne sur les réseaux sociaux à partir de 2019[2]. Cette tentative d’influencer l’opinion publique via les réseaux sociaux a un enjeu : organiser une pression de l’opinion publique pour que plus de pays suivent la ligne des États-Unis envers la Chine sur la scène internationale.
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