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Imposons le « roussellement » de l’argent pour l’humain et la planète


Après le meeting de F. Roussel à Marseille, pour celles et ceux qui ne connaissent pas les idées modernes des communistes, détournons la thèse du « ruissellement » chère à Macron et à toutes les droites. Il peut devenir clair que nous voulons prendre le pouvoir sur l’argent, pour que la création monétaire devienne un véritable « roussellement » en faveur de l’emploi, des salaires, de l’école, de l’hôpital, de la recherche.

L’enjeu décisif c’est de faire ruisseler l’argent créé par les banques et la BCE en faveur des services publics et d’une production écologique nouvelle riche en emplois qualifiés bien rémunérés, répondant aux besoins sociaux, au lieu qu’il soit dirigé vers la finance prédatrice. Car il va non seulement répondre aux besoins mais en même temps développer les richesses produites, les biens et services produits par le travail.

Le« roussellement », c’est cela : un ruissellement d’avances monétaires qui est maîtrisé pour l’humain et la planète au lieu d’être monopolisé au service des dividendes, de la spéculation, des délocalisations et de l’austérité. Il est maîtrisé parce que nous mettons en œuvre des réformes de structures du programme des « Jours heureux » (nationalisations bancaires et industrielles, nouveaux pouvoirs des travailleurs, conférences permanentes pour l’emploi, la formation et la production).

Le « roussellement », c’est canaliser, diriger l’argent d’abord en faveur de l’emploi, en faveur de formations de qualités et pour des investissements qui appuient la puissance créatrice des travailleurs. C’est le canaliser et l’utiliser selon de tout autres critères que la rentabilité financière à tous crins. C’est de cette façon que le « roussellement » peut irriguer les territoires, pas seulement étant consommé comme revenu mais aussi en formant et en finançant les investissements s’ils créent des emplois.

Ainsi, il permettrait au travail d’être fécond de démultiplier les richesses produites, parce qu’on crée des emplois d’abord, parce qu’on forme, parce que les investissements accompagnent les femmes et les hommes au lieu de les évincer. Mais aussi parce qu’on développe les services publics pour appuyer la vie de chacune et chacun, pour faire progresser une émancipation commune. C’est ainsi que se résorberont les vrais déficits, sociaux, économiques, écologiques et humains de la France. Et c’est ainsi que le programme des Jours heureux se financera progressivement, profitant d’ailleurs de la formidable force mise en commun par la création monétaire organisée, mutuallisée.

Stérilisé dans la spéculation, utilisé pour appuyer les destructions d’emploi, les délocalisations, l’argent peut apporter ruine et misère. Utilisé pour l’emploi sécurisé, la formation et les services publics il permet de créer les produits, les richesses, les services qui font progresser notre pays. Il peut permettre de tendre la main aux autres peuples d’Europe, du Sud et du monde pour coopérer et avancer. Faire « rousseler » l’argent, c’est mettre en place des outils communs – Fonds européen pour les services publics, nouveaux traités d’investissement, nouveaux traités européen, organisation mondiale de partage des brevets et de maîtrise du commerce – qui visent le co-développement des peuples et non la concurrence libre et non faussée. C’est obliger la BCE (Banque centrale européenne) à « rousseler » dans ce sens et pas pour les marchés financiers ! Et nous commencerons en créant, en France, un Fonds de développement économique, social et écologique (FDESE) que la BCE devra nécessairement alimenter.

Le « roussellement », c’est développer une autre démocratie, d’intervention dans tous les domaines de la vie sociale. C’est arracher les entreprises des mains mortifères du capital et du grand patronat pour qu’elles développent vraiment les réponses aux besoins humains et à ceux de la planète.

Le « roussellement », c’est faire se rejoindre les exigences de vie des citoyens comme des jeunes, inquiets des dégâts causés par les grandes entreprises, souvent multinationales, et les exigences de celles et ceux qui y travaillent, pour une démocratie nouvelle, pour un projet de société fait de sécurité d’emploi, de formation et de revenu au lieu du projet de « précarité de chômage, d’emploi mal payés et de formations au rabais » que l’on nous promet de toutes part. C’est libérer les temps de vie en même temps que l’on développe l’emploi et la formation pour chacune et chacun.

Tout un programme qui demande une bataille acharnée, exigeante et radicale face au capital et tous ses soutiens. Une longue marche ? En tous cas, un défi à relever tout de suite pour de nouveaux jours heureux, une exigence de poursuivre, de nourrir et d’amplifier la réorientation communiste entamée pour une véritable novation.

Nous avons annoncé publiquement – et de belle manière ! – que nous nous attelons à relever ce défi dans les urnes, dans les luttes, les constructions politiques nationales et internationales et dans les débats d’idées. Eh bien, cela fait du bien d’entendre Fabien Roussel ouvrir cette porte, esquisser cette perspective à Marseille, face aux perspectives régressives, nationalistes, intégratrices et fermées.

Cela peut rassembler et devenir un fleuve puissant si nous nourrissons en commun cette dynamique qui se fait jour peu à peu et veillons à affirmer toujours plus largement son sens de jour en jour.

Cela ne fait que commencer.

Fabien ROUSSEL écrit aux personnels de L'ÉDUCATION







La France des Jours heureux Programme • Élection présidentielle 2022

 




https://www.fabienroussel2022.fr/le_programme

Objectif N°1
Une révolution du travail et la revalorisation des salaires, pour une sécurité de l’emploi et de la formation

1 - UN MOUVEMENT D’AUGMENTATION GÉNÉRALE DES SALAIRES, DES MINIMA SOCIAUX ET DES PENSIONS SERA ENGAGÉ

Le smic horaire sera augmenté pour atteindre rapidement 1 500 euros net par mois (soit 1 923 euros brut).
La loi imposera qu’aucune branche professionnelle ne puisse décider d’un seuil minimum inférieur au Smic, et que ce seuil soit automatiquement réévalué avec le Smic.
Les salaires de la fonction publique seront augmentés de 30 %.
Aucune pension ne pourra être inférieure à 1 200 euros net, et la demi-part des veuves et des veufs sera rétablie.
Par la loi, l’égalité salariale femmes-hommes sera réalisée en un an (proposition 76). Des négociations tripartites (État, organisations patronales, organisations syndicales des salarié·e·s) seront organisées pour une hausse généralisée de la grille des salaires.
La reconnaissance des qualifications réelles et la revalorisation des salaires de certains métiers, indispensables au fonctionnement du pays, seront impulsées.

2 - LA LOI EL KHOMRI, LES ORDONNANCES MACRON ET LA LOI BORNE SUR L’ASSURANCE-CHÔMAGE SERONT IMMÉDIATEMENT ABROGÉES


Le comité d’entreprise (CE) et le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) seront rétablis dans leurs prérogatives, après la suppression du comité social et économique (CSE) imposé aux salarié·e·s. L’accord de branche primera de nouveau sur l’accord d’entreprise.

Les demandeuses et demandeurs d’emploi retrouveront leurs droits attaqués sous les précédents quinquennats, sur le délai d’ouverture des droits comme sur le niveau de l’allocation.



3 - TOUS LES PLANS SOCIAUX ET LES LICENCIEMENTS EN COURS SERONT SUSPENDUS

Le moratoire donnera le temps d’établir, en toute transparence, la situation réelle de l’entreprise et de mettre en place des solutions alternatives, avec l’obligation qu’elles ne donnent lieu ni à des suppressions d’effectifs, ni à la baisse du prétendu « coût du travail ».
Dans chaque cas, seront réunis, sous l’autorité des préfets, les directions des entreprises, les représentants des salarié·e·s, les élu·e·s locaux et les établissements bancaires. À partir de l’examen des situations, il leur reviendra de faire annuler les licenciements — notamment en cas de distribution de dividendes —, de permettre la réalisation des projets proposés par les salarié·e·s, ou encore de mettre en place un dispositif de reconversion avec maintien du revenu.


4 - LES SALARIÉ·E·S ET LEURS REPRÉSENTANT·E·S DISPOSERONT DE DROITS DÉCISIONNELS NOUVEAUX

Ces droits nouveaux d’intervention porteront sur l’organisation du travail (dont le télétravail), la gestion et les orientations stratégiques de l’entreprise. C’est en devenant acteurs à part entière dans leurs entreprises que les salarié.e.s pourront ouvrir la voie à des changements révolutionnaires dans le travail, sa qualité, son intérêt, et qu’ils pourront développer pleinement leur créativité.
Les nouveaux droits incluront un droit de veto suspensif sur les projets de restructuration et les licenciements, et franchiront un pas décisif dans les droits décisionnels des salarié·e·s. Ceux-ci pourront obtenir la prise en compte de leurs projets de créations d’emplois, en faisant appel au crédit bancaire pour les financer.
Il sera prévu un droit de préemption en cas de vente de l’entreprise, avec la possibilité, si les salarié·e·s le décident, de reprendre la maîtrise de leur outil de travail sous forme de coopérative.
C’est en étant adossée à l’ensemble de ces droits nouveaux que la présence accrue d’administrateurs et d’administratrices salarié·e·s dans les conseils d’administration pourra influer sur les choix stratégiques. Ainsi sera réalisé un changement majeur du pouvoir économique, qui rendra effectifs l’arrêt des licenciements et le développement de l’emploi.


5 - DES CONFÉRENCES PERMANENTES POUR L’EMPLOI, LA FORMATION, LA TRANSFORMATION ÉCOLOGIQUE DES PRODUCTIONS SERONT ORGANISÉES

Elles concerneront tous les échelons territoriaux et le niveau national. Toutes les forces économiques et sociales y seront représentées : syndicats, associations, élu·e·s locaux, régionaux, nationaux et européens, patronat, banques et institutions financières, administrations publiques, État.
Elles auront pour mission de définir des objectifs précis, immédiats et à cinq ans, de créations d’emplois, de formation, de réalisation de l’égalité femmes-hommes, de production de biens et services et de transformation écologique. Tous les agents économiques – en particulier les grands groupes donneurs d’ordres pour les PME du tissu industriel local et les banques – seront tenus de prendre leur part et d’accepter le suivi de leurs engagements dans ce processus de planification démocratique et décentralisée.
La conférence permanente nationale s’assurera de la cohérence entre les projets régionaux, travaillera à leur insertion dans les plans nationaux de filières et dans les coopérations internationales, et veillera à l’équilibre entre les territoires.

Dans la continuité de la proposition de loi des député·e·s communistes de janvier 2017, elle inclura une refonte du service public national de l’emploi et le dotera de nouvelles missions sur la formation (proposition 7). Elle ouvrira à tout·e jeune en sortie de parcours scolaire et à tout·e salarié·e la possibilité d’entrer dans une convention de sécurisation individuelle qui lui assurera d’être soit en emploi, soit en formation avec maintien de son revenu.
Visant l’éradication progressive du chômage, elle comprendra des dispositions pour mettre fin à la précarité abusive des contrats de travail (intérim, CDD, contrat de mission, ubérisation, auto-entrepreneuriat subi, portage salarial), ainsi que des mesures spécifiques pour l’emploi des jeunes. Cette réforme de grande ampleur s’accomplira grâce aux changements de pouvoirs dans les entreprises et les territoires, ainsi qu’au mouvement de création d’emplois qui s’ensuivra.


7 - UN NOUVEAU SERVICE PUBLIC UNIFIÉ DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE SERA CRÉÉ

Il aura une mission de sécurisation de l’emploi et des revenus, de formation continue et d’insertion. Intégrant les principes d’une gestion démocratique, il regroupera les services actuellement séparés de Pôle emploi, Cap emploi et des Missions locales. Les droits actuels à la formation seront améliorés pour élargir le champ des possibles, changer de carrière ou prendre du temps pour soi.
Le compte personnel de formation, dont le montant sera relevé et déplafonné, sera largement transformé pour qu’il devienne l’outil d’un développement sans précédent de la formation pour toutes et tous. Le nouveau service assurera les fonctions de certification des organismes de formation et contrôlera le caractère qualifiant des formations dispensées.
Proposant des parcours innovants de formation, il devra, en lien avec les conférences permanentes (proposition 5) et la recherche-développement sur les nouveaux métiers, anticiper les conversions d’emplois nécessitées par la transition écologique. Il devra impérativement assainir un secteur devenu un marché « juteux », dominé par des officines patronales ou le quasi-monopole des grosses structures. Les moyens de l’Agence pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) et des groupements d’établissements de l’Éducation nationale (Greta) seront renforcés.


8 - UNE LOI RÉTABLIRA LA RETRAITE À 60 ANS, À TAUX PLEIN

L’allongement de la durée de vie doit améliorer l’existence au lieu d’allonger le temps de travail. En dégageant une offre importante d’emplois dans des délais rapides, cette mesure associera efficacité économique et progrès social. La pension atteindra 75 % du revenu net d’activité, dans le secteur public comme dans le secteur privé.
Les logiques de carrière et de rémunération différentes entre public et privé expliquent les modes de calcul différents des pensions, qui débouchent finalement sur une pension équivalente en matière de pourcentage de salaire.
Dans le secteur privé, le calcul s’effectuera sur la base des dix meilleures années.
Pour les agents du public, il existera un droit d’option la plus favorable entre les dix meilleures années de salaires avec les primes, ou les six derniers mois de traitement indiciaire.
Le départ à 60 ans avec une pension à taux plein sera garanti pour une carrière complète, allant de 18 à 60 ans, avec prise en charge des cotisations pour les périodes de non-travail (chômage, formation, études, congé parental, maladie, invalidité). La loi permettra des départs anticipés à la retraite pour les personnes exerçant des métiers pénibles ou ayant des carrières longues. C’est ce que prévoit la proposition de loi des député·e·s communistes pour une « retraite universellement juste ».

9 - LA SEMAINE DE TRAVAIL PASSERA À 32 HEURES, SANS DIMINUTION DE SALAIRES

Cette mesure restituera aux salarié·e·s les gains de productivité qu’ils réalisent. Elle permettra de travailler moins pour travailler mieux. Ce qui répondra aux attentes exprimées par d’innombrables mobilisations sociales depuis des années, ainsi qu’aux besoins actuels d’élargir le temps de formation et le temps libre.

10 - LES TRAVAILLEURS ET TRAVAILLEUSES DES PLATEFORMES NUMÉRIQUES ET LES AUTO-ENTREPRENEUR·EUSE·S OBTIENDRONT UN STATUT ET DES DROITS SOCIAUX

Les nouvelles formes d’organisation du travail, présentées comme porteuses de libertés individuelles sont en réalité un retour au travail à la tâche, un asservissement du temps de vie et une régression des droits collectifs conquis.
« L'économie de plateformes » s’étend bien au-delà des chauffeurs ou livreurs, elle concerne des pans entiers de la société. Le portage salarial, qui contribue à l’ubérisation du travail, concerne un million de personnes. Les luttes des « ubérisé·e·s » leur ont permis d'obtenir la « présomption de salariat ».
Une loi leur accordera un statut, avec toutes les garanties inscrites dans le droit du travail et le droit de la Sécurité sociale. Elle établira les conditions d’exercice de la responsabilité sociale des plateformes numériques et des donneurs d’ordres.
Il sera mis fin à l’opacité des algorithmes des plateformes, qui soumettent les travailleuses et travailleurs à une dépendance économique et sociale aux conséquences néfastes sur leur santé psychologique et physique. Les représentant·e·s des travailleur·euse·s et le législateur disposeront d’un droit de regard sur le «management algorithmique».


11 - LES AIDES PUBLIQUES AUX ENTREPRISES SERONT SUIVIES ET DÉMOCRATIQUEMENT CONTRÔLÉES

À tous les niveaux territoriaux concernés, et pour assurer la transparence de ces aides, des instances quadripartites seront mises en place, associant les services de l'État, les salarié·e·s, les élu·e·s, et les directions d’entreprises, avec droit de saisine des salarié·e·s et des citoyen·ne·s.
Pour que les aides servent à l’emploi au lieu de soutenir le capital, des critères économiques, sociaux et écologiques seront appliqués et le respect des engagements pris, en particulier devant les conférences permanentes (proposition 5), sera vérifié. Les aides non contrôlées comme le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) transformé en exonérations, les niches fiscales et le crédit-impôt-recherche (CIR), qui gonflent les profits, seront supprimées.


Don de soutien Pour relever le défi des jours heureux.




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Pour rouvrir un chemin d’espoir, placer au cœur du débat présidentiel la nécessité et l’urgence d’un changement fondamental de politique en faveur du monde du travail et de la jeunesse.

Pour construire, pour et avec le peuple, une France libérée de la finance, des injustices, des inégalités et de toutes les souffrances engendrées par le système en place. 

Le montant de votre don est déductible à hauteur de 66% dans la limite de 20% du revenu imposable.

QUELQUES PROPOSITIONS PARMI LES 180 QUE PRÉSENTE LE PCF 



ELECTION PRESIDENTIELLE: Un programme pour un autre avenir




Les six objectifs que se fixe le programme « La France des Jours heureux » visent un pacte social, écologique et républicain qui affirme le droit au bonheur grâce à des réformes de progrès à même de rassembler le peuple. Les voici :

1. Une révolution du travail et la revalorisation des salaires
Pour une sécurité de l’emploi et de la formation :
Augmentation générale des salaires, des minima sociaux et des pensions (Smic net à 1 500 euros ; pension minimum à 1 200 euros).
Construction d’un droit universel à l’emploi et à la formation et la création d’un nouveau service public unifié de l’emploi et de la formation professionnelle.

2. Priorité aux biens communs
Pour des services publics et une Sécurité sociale du 21e siècle :
Création de 50 0000 emplois dans la fonction publique et les services publics.
Engager une nouvelle stratégie nationale de santé : chaque bassin de vie devra disposer d’un établissement de santé à moins de 30 minutes du domicile des patients et un conventionnement sélectif à l’installation des médecins sera mis en place dans les zones denses.

3. La jeunesse, avenir de la France
Pour un pacte qui respecte les jeunes et engage la national :
Objectif zéro jeune au chômage.
Mise en place d’un revenu étudiant à 850 euros minimum.

4. Un nouveau modèle de développement
Pour nous libérer des dégâts sociaux, écologiques et climatiques du capitalisme :
Engager une nouvelle industrialisation de la France en réduisant notre empreinte carbone et bloquer les délocalisations.
Orienter la politique de l’énergie vers un mix énergétique 100 % public et 100 % décarboné en associant les énergies renouvelables et le nucléaire.
Proposer une loi d’orientation et de programmation agricole pour permettre aux agriculteurs d’être correctement rémunérés et aux consommateurs de manger sain et à sa faim.

5. L’heure de la révolution féministe
Pour en finir avec les inégalités, les violences, la société patriarcale :
Rendre effective l’égalité salariale.

6. À la conquête de l’égalité réelle et de l’émancipation
Pour que chacune et chacun ait une vie digne, sécurisée et heureuse :
Agir pour les droits des personnes porteuses de handicap, notamment en créant un droit effectif à l’autonomie et à la compensation (déconjugalisation de l’AAH).
Reconstruire une France des Jours heureux en trois moyens 

Le programme complet du PCF est disponible ICI !





 



Plusieurs possibilités pour se procurer le programme complet avec les 180 propositions pour construire la France des Jours Heureux 👇👉 pré-commander la version brochée👉 contacter l'un de nos comités de campagne près de chez toi👉 en version web sur cette page👉 gratuit en format PDF (9 Mo)👉 enversion résumée (PDF 6 Mo)
Il sera également bientôt disponible en version adaptée (FALC).



JDD: Présidentielle 2022; quelles sont les quatre mesures phares du candidat communiste Fabien Roussel ?

 

Fabien Roussel devrait dévoiler l'intégralité de son programme durant le mois de janvier. 

Tour d'horizon, non exhaustif, de quatre propositions importantes. 


Fabien Roussel devrait diffuser courant janvier l'intégralité de son programme pour la présidentielle 2022. Déçu d'un soutien à La France Insoumise en 2017 qui ne s'est traduit "ni par un nombre bien plus important de députés, ni par une force populaire à même de mener d'autres combats", confiait-il dans le JDD , c'est seul qu'il portera la candidature du Parti communiste dans ce scrutin, avec un mot d'ordre : "Le retour des jours heureux". Les mesures de son programme ont notamment été élaborées à partir d'une consultation citoyenne sur la plateforme "La France en commun", lancée depuis septembre 2019.

Lire aussi - Election présidentielle 2022 : quelles sont les quatre propositions phares de Jean-Luc Mélenchon?

Jeunesse, pouvoir d'achat, environnement, industrialisation… 

Voici quatre propositions phares de son programme.

1. La jeunesse, grande cause du quinquennat


"Un axe fort de ma campagne sera la priorité donnée à l'éducation de nos enfants, parce que je veux la jeunesse la mieux formée du monde", confiait-il au JDD dès cet été. Fabien Rossel mise sur un plan "zéro jeune au chômage" pour que chaque étudiant sortant du système scolaire ait une offre d'emploi en CDI "correspondant à ses compétences.

Il souhaite également la suppression de Parcoursup, le doublement du parc de logement étudiant et la construction de davantage de foyers jeunes travailleurs, et un revendu étudiant à hauteur de 850 euros minimum pour tous.


2. "Révolutionner le travail" (Hausse du Smic, semaine de 32 heures…)


"Du travail pour toutes et tous, des salaires dignes : c'est la France des jours heureux", expose d'emblée Fabien Roussel, qui souhaite "s'attaquer à la finance pour un meilleur partage des recettes".

Sa révolution du travail passe par une augmentation du Smic à 1800 euros brut, ainsi qu'une semaine de travail à 32 heures. Le candidat communiste souhaite un droit à la retraite à 60 ans à taux plein, dès 37,5 années de cotisations comprenant les années d'études et la pénibilité. Un système qui reposerait sur les revenus financiers.

Le candidat compte également s'attaquer aux entreprises qui ne jouent pas le jeu : suppression des aides publiques pour les multinationales qui "polluent, licencient ou délocalisent", nationalisation de grandes entreprises - la BNP, Société Générale ou encore Axa, a-t-il cité dans son meeting place Stalingrad à Paris fin novembre. Et pour les salariés : interdiction du salariat déguisé et encadrement des contrats précaires types CDD ou intérim.

3. Investissement dans les services publics


Fabien Roussel promet le recrutement de 500.000 fonctionnaires dont notamment 100.000 emplois dans l'hôpital et 90.000 emplois dans l'Education nationale. Il souhaite également accroître le budget de l'Education nationale de 45% et celui de l'Enseignement supérieur de 43%.


Lire aussi - Ian Brossat, du PCF : "Il n'y a plus de casse-croûte dans le train mais pas un lit d'hôpital supplémentaire"

Pour réinvestir dans les services publics, notamment dans l'hôpital malmené par la crise sanitaire, le candidat PCF souhaite une "Abrogation immédiate des lois de libéralisation de l’hôpital public" et la construction d'un "hôpital public de proximité à moins de 30 minutes de chaque bassin de vie".

4. Mix énergétique pour la neutralité carbone en 2050


"Je suis un écolo-coco, un pragmatique qui veut tenir l'objectif d'une empreinte carbone nulle en 2050", indiquait au JDD, Fabien Roussel. Pour cela le candidat communiste assure que l'énergie nucléaire est "incontournable". Une position qui le distingue d'autres candidats de gauche, tels que Mélenchon ou encore Jadot, partisans d'une sortie du nucléaire à terme.

Il veut ainsi favoriser le "mix énergétique" associant nucléaire et renouvelables en lançant la construction de 8 EPR, en relançant le projet Astrid (projet de réacteur nouvelle génération lancé en 2010 et abandonné en 2019) et un moratoire sur les fermetures des 14 réacteurs prévu d'ici 2035.


Pouvoir d'achat : Fabien Roussel appelle les Français "à la mobilisation devant les préfectures" dès "ce week-end"

Le candidat communiste à la présidentielle 2022 donne "deux rendez-vous aux Français" pour faire remonter leur colère au président de la République : devant les préfectures, ce week-end, et à Paris le 21 novembre.


"Il faut que les Français se mobilisent dès maintenant", contre la hausse du coût de la vie, a déclaré Fabien Roussel, candidat du PCF à la présidentielle 2022, lundi 18 octobre sur franceinfo. "J'appelle à la mobilisation devant les préfectures, pour demander aux préfets et aux sous-préfets, partout, qu'ils remontent auprès du gouvernement la colère des Français, leurs attentes à ce que les factures baissent et à ce que les salaires et les pensions augmentent."

Le candidat PCF à la présidentielle Fabien Roussel appelle à "des mesures à prendre tout de suite, dans le cadre des discussions que nous avons au Parlement, notamment sur le budget de la Sécurité sociale". "On peut ramener la CSG sur les retraites à zéro et tout de suite donner du pouvoir d'achat à nos retraités. On peut décider d'augmenter les salaires tout de suite et de donner un vrai coup de pouce au smic. Et on doit agir sur les factures de gaz et d'électricité. Il y a 30 % de taxes que l'on peut baisser immédiatement sur ces factures."
"La vie chère, c'est terminé"

Pour Fabien Roussel, l'heure à la mobilisation. "Je donne deux rendez-vous aux Français",lance-t-il sur franceinfo. Le premier devant les préfectures "à partir de ce week-end" : "Interpellons les préfets, faisons remonter au président de la République que la colère gronde !" Le deuxième est "un grand rassemblement sur le thème du pouvoir d'achat, de l'emploi, des salaires et des retraites" à Paris, dimanche 21 novembre, place Stalingrad. "Soyons des milliers à manifester et à exiger des mesures tout de suite pour retrouver du pouvoir d'achat et dire la vie chère, c'est terminé."

TRIBUNE - Pour les 32 heures à l’école


Années après années, l’accès aux connaissances pour nos enfants ne cesse de se dégrader. Classes surchargées, enseignants non remplacés, matières abandonnées, violence croissante : les inégalités explosent. Or, quelle fut la réponse des précédents gouvernements face à un tel constat ? Diminuer sans cesse le temps consacré aux apprentissages essentiels. En 2008, la droite a ainsi supprimé une demi-journée d’école pour tous les élèves de primaire. A l’échelle d’une scolarité, cela équivaut à une année scolaire en moins. Même absurdité pour les élèves en bac professionnel qui n’ont plus que 3 ans d’enseignement au lieu de 4 ans auparavant. Voilà comment un tel diplôme, si important, est dévalorisé. Il est temps d’inverser cette logique.

Nous voulons une école de la République qui permette l’épanouissement personnel de tous les élèves, sans aucune distinction. Nous rêvons de leur redonner le temps d’apprendre, surtout le plaisir d’apprendre, en tenant compte du niveau de chacun. L’école de la République doit briller à nouveau. Nous voulons nous en donner les moyens.

Ma proposition est simple : allonger le temps de présence des élèves à l’école en le portant à 32 heures par semaine pour tous et en redonnant du sens à l’apprentissage, avec de meilleures conditions de travail pour tous les enseignants comme à ceux qui les accompagnent. Donnons-leur le temps de s’attaquer en profondeur aux difficultés scolaires. Nos enfants en ont besoin.

Il n’est pas question naturellement d’augmenter le temps de travail des enseignants, eux qui donnent déjà tellement à leur métier. C’est pourquoi je propose le recrutement de 90 000 professeurs durant le prochain quinquennat ainsi que l’embauche, la formation, la déprécarisation d’AESH, d’infirmières, accompagnants spécialisés pour garantir, vraiment, l’école inclusive pour tous.

Ouvrons de nouvelles Ecoles Normales, accessibles dès le bac et rémunérées, formant toutes les équipes pédagogiques travaillant à l’école, dont les AESH qui ne bénéficient d’aucune formation ! Mais pour redonner envie aux jeunes de faire ce beau métier, il faut vite revaloriser les salaires. Il faut dégeler le point d’indice de tous les agents de la fonction publique et augmenter de 30% les salaires en 3 ans. Quoi qu’il en coute pour l’avenir de nos enfants.

Un tel programme, à la hauteur de notre ambition pour faire de nos enfants des citoyens épanouis, heureux, mettrait aussi fin aux inégalités liées au travail à la maison. Tous les élèves n’ont pas la chance d’avoir une chambre individuelle ni de bénéficier du soutien de parents diplômés ou d’un professeur particulier.

Avec cette augmentation du temps scolaire, c’est en classe que l’on apprendra les leçons, que l’on s’entraînera.

Plus de temps avec son enseignant(e), avec des équipes pédagogiques, c’est aussi pouvoir apprendre sans être pressé de réussir, c’est pouvoir varier les activités à l’école et développer l’éducation physique et sportive, les enseignements artistiques et technologiques. Formons les équipes éducatives pour cela. Parce que l’école du XXIe siècle, ça ne peut pas être juste lire, écrire et compter.

Je souhaite ainsi donner à l’école publique les moyens de faire réussir tous les élèves, quelles que soient les difficultés auxquelles ils sont confrontés.

Cela suppose bien sûr de réduire le nombre d’élèves par classe. Un professeur des écoles, un enseignant ne doit pas avoir plus de 20 à 25 élèves dans sa classe, quand la moyenne aujourd’hui dépasse, dans certaines académies, les 30 élèves. Le maintien d’un tel seuil est une condition incontournable pour améliorer le travail des enseignants et l’apprentissage des jeunes. Planifions la construction d’écoles, de collèges, de lycées, à taille humaine, pour atteindre ce bel objectif.

Ce pacte pour la jeunesse que je propose s’adresse à tous les enfants de la République. C’est pour eux qu’il est urgent d’investir fortement dans l’éducation publique, gratuite et laïque, pilier sur lequel repose la plus belle part de notre contrat social.