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Ian Brossat - France Info - 03/11/22

 

Propos racistes à l'Assemblée nationale : "On ne doit plus pouvoir être élu dès lors qu'on a tenu des propos racistes", propose Ian Brossat

L’ESPRIT CRITIQUE APPLIQUÉ À LA GUERRE EN UKRAINE

« Nous vous appelons à redoubler d’efforts pour chercher un cadre réaliste pour un cessez-le-feu » : 35 parlementaires américains, figures de l’aile progressiste du parti Démocrate, avaient appelé, le 24 octobre dernier, Joe Biden à « déployer de vigoureux efforts diplomatiques en soutien à un règlement négocié et à un cessez-le-feu, à engager des pourparlers directs avec la Russie (et) à explorer les perspectives pour un nouvel accord de sécurité européen acceptable par toutes les parties ». 

C’était la première fois qu’un appel de cette teneur émanait du parti du Président. Les intéressés avaient clairement souligné dans leur déclaration leur opposition à l’invasion « illégale et scandaleuse » de l’Ukraine par la Russie. Il n’empêche : leur prise de position fut assimilée à celle des Républicains pro-Poutine, et ce à la veille des élections stratégiques du 8 novembre. Mis sous pression, les auteurs de la lettre à Biden se sont finalement résolus à retirer leur appel. 

La guerre, elle, se poursuit de plus belle au risque de basculer brusquement dans l’irréparable…

La France n’est pas l’Amérique. Pourtant, force est de constater qu’ici aussi, sur ce même sujet, la parole libre et l’esprit critique ont du mal à se frayer un chemin, notamment dans les grands media . Même émanant de personnalités respectées et dont le rejet de l’agression russe ne souffre aucune ambiguïté, une prise de position s’écartant du discours « politiquement correct » fait courir à son auteur le risque de l’amalgame infamant. 

Il faut donc rendre hommage aux quelques voix courageuses -experts en relations internationales ou anciens généraux, notamment- qui osent braver ce danger en esquissant qui un doute (sur le prolongement indéfini de la guerre au nom de l’objectif de la « gagner ») , qui une proposition ( d’ouvrir « une porte de sortie » à l’envahisseur en espérant rendre possible une issue au conflit par la voie politique et non militaire). 

Et voici qu’un autre spécialiste souvent consulté sur la tragédie ukrainienne, l’ex-ambassadeur Michel Duclos, non suspect de faiblesse à l’égard du Kremlin, vient d’exprimer à son tour des propos qui auront sans doute dérangé plus d’un commentateur attitré : dans la phase critique où est désormais entré le conflit, « On ne peut laisser aux seuls Ukrainiens la responsabilité de définir les buts de guerre et le calendrier d’une éventuelle négociation »

(1) Puisse cette analyse responsable faire son chemin parmi les dirigeants européens ! 

Puissent-ils se poser, comme le diplomate, la terrible question de savoir « si nous ne sommes pas entrés dans une spirale qui rend presqu’inévitable un choc frontal entre la Russie et l’OTAN » et en tirer les conclusions qui s’imposent ! 

Le pire est que nombre d’observateurs, sinon de responsables politiques, partagent cette conviction, mais n’osent l’exprimer de peur de s’exposer aux préjugés et aux anathèmes. Faut-il leur rappeler que le défaut d’esprit critique finit toujours par se payer cher ? 

Cela vaut pour la guerre en Ukraine.

(1) Le Monde (24/10/2022)

Fabien Roussel L'invité politique Sud Radio

 

PCF: Conférence de presse de Fabien Roussel - lundi 10 octobre 2022

 

L’ubérisation de la société - L’ère du capitalisme de plateforme

 

Alimentation, transports, aides à domicile… de nombreux domaines économiques sont ciblés par l’ubérisation. En moins d’une décennie, les applis ont envahi nos vies, faisant de la politique du « clic » et de l’instantanéité la nouvelle norme. Derrière ces nouveaux modes de consommations, c’est un véritable capitalisme de plateforme qui a pris place avec des plateformes numériques de travail qui façonnent non seulement beaucoup de nos activités au quotidien, le monde du travail mais aussi notre modèle de société.
 

Présent à Strasbourg pour le rendez-vous annuel des communistes aux universités d’été qui se sont tenues les 26, 27 et 28 août derniers, Pascal Savoldelli, sénateur communiste du Val-de-Marne, a sensibilisé les camarades, tant au « choc » qu’au « choix » de société de ce nouveau modèle alimenté par la numérique ubérisation. Dans son intervention, il rappelle que si les avantages de ce modèle semblent nombreux, il est important de s’interroger sur la façon dont notre société pourrait en subir les conséquences et pousse à réfléchir aux alternatives à ce capitalisme qui tend à nous vendre l’actualisation de ses formes de domination, d’exploitation et d’aliénation comme de nouveaux espaces de liberté.


L’aboutissement d’un rêve néo-libéral

En s’affranchissant des règles de concurrences et des règles sociales et fiscales, c’est une véritable offensive pour un acte fondateur qui s’opère avec l’ubérisation. Uber, Deliveroo, Docadom et consorts, avec la complicité de différents gouvernements, ont réussi à disrupter le marché avec succès en rendant leurs nouveaux standards de qualité de services et d’orientation client incontournables. D’une part, les entreprises traditionnelles n’ont d’autres choix que de s’aligner sur ce modèle pour survivre. De l’autre, c’est le retour du travail à la tâche et du tâcheron enfermé dans la précarité. Ce même forçat qui devrait remercier ces multinationales d’être enfermé dans la boite noire de l’algorithme. Affectant le statut de l’emploi, les conditions de travail, le rapport à l’espace et au temps de travail, c’est une véritable casse du salariat et de ses protections qu’entraine la plateformisation de la société.

Une nécessaire organisation collective

L’une des premières stratégies pour lutter contre l’ubérisation repose sur l’organisation collective. Le travail ubérisé est par essence une forme d’emploi qui se veut rendre les mobilisations improbables. Cependant, entre actions collectives pour requalifier l’activité de ceux qui offrent leur service en emploi salarié, création de « mutuelle de travail associé » et mise en place de plateforme coopérative de communs numériques, l’uberisation doit constituer un terrain de lutte de classe sans merci. Si les algorithmes nous enferment dans une bulle, il ne tient qu’à nous de nous ouvrir à nouveau au rassemblement. L’ubérisation relève bien évidemment d’une lutte syndicale qu’il convient d’adapter et d’organiser pour répondre aux nouveaux défis que pose le monde du travail numérique et l’ubérisation. Il ne tient qu’à nous de reconstruire un service commun qui porterait une institution de la valeur pour le travail des communes contre la seule qui existe à ce jour, celle du capital.

Pour un nouveau modèle de société

Ce qu’on appelait la “question sociale” doit opérer un retour en force dans nos réflexions. Remettant complètement en question le modèle économique traditionnel, le modèle du salariat et de l’emploi et, encore pire, le caractère interventionniste de notre État, l’ubérisation rappelle qu’il est urgent de penser la société que nous voulons, puis d’agir pour la construire. C’est dans cette volonté d’impulser une nouvelle orientation politique que, dans le prolongement de sa proposition de loi sur la requalification en statut salarial, Pascal Savoldelli a, pour le groupe CRCE, récemment légiféré sur le rôle des algorithmes et leur seuil d’interférence à l’autonomie des travailleurs. Car pourquoi faudrait-il adouber l’uberisation de l’économie sans en interroger l’idéologie et les effets délétères à long terme ? Ce monde-là n’est pas une fatalité. Le chantier est immense et à engager d’urgence. À penser sur le temps long, il est politique au sens premier du terme.

Héléna Laouisset-Royer

Collaboratrice du sénateur communiste Pascal Savoldelli   

Sauvons l’Arménie


L’Azerbaïdjan vient de lancer son offensive contre l’Arménie. L’impunité dont elle a bénéficié lors de l’occupation militaire des territoires de la République d’Artsakh, le rôle renforcé de la Turquie au sein de l’Otan, l’effondrement militaire de la Russie en Ukraine et les achats européens de gaz lui permettent de réaliser son objectif pour établir une continuité territoriale avec le Nakhitchevan. C’est une étape essentielle dans la reconstitution d’un ensemble panturque ininterrompu allant d’Istanbul au Turkestan.

Ne soyons pas dupes, avec l’aide de la Turquie et la passivité intéressée de la Russie, qui cherche des monnaies d’échanges pour sortir du conflit ukrainien, le but militaire de l’Azerbaïdjan est évident : annexer la province arménienne du Syunik. L’éradication de l’Arménie est en cours d’achèvement.

J’ai dénoncé au Sénat la duplicité de l’Union européenne qui feint d’ignorer ce projet militaire pour mieux acheter le gaz azéri. Comme l’Ukraine, l’Arménie réclame des armes pour se défendre. Nous avons le devoir de l’aider comme nous avons aidé l’Ukraine. Le million de morts victimes du génocide arménien commis par la Turquie profitant de l’indifférence de l’Europe nous regarde. Allons-nous commettre une nouvelle lâcheté ?

En 1897, Jaurès déclarait à propos des grands massacres d’Arméniens en 1894-1896 : « Nous en sommes venus au temps où l’humanité ne peut plus vivre avec, dans sa cave, le cadavre d’un peuple assassiné ». Un million de morts plus tard, l’Azerbaïdjan compte de nouveau sur l’abdication de notre conscience pour achever la criminelle entreprise lancée par la Turquie. Il est urgent de se mobiliser pour empêcher l’irrémédiable. C’est l’existence même de l’Arménie qui est en jeu.

source : https://www.pcf.fr/sauvons_l_armenie

L'appel du PCF pour le 29 septembre



Guerre en Ukraine, le danger d'un conflit mondial s'aggrave ! Exigeons la paix !





Dans son rapport au dernier Conseil National du PCF des 17 et 18 septembre, Fabien Roussel est revenu sur les défis posés par la guerre en Ukraine. Nous reproduisons ci-après son expression.

"Aux crises sociales, économiques, climatique s’ajoutent à la guerre en Ukraine. L'offensive menée par l'armée ukrainienne dans la région de Kharkiv et dans le Donbass fait reculer partiellement les troupes russes, sans être pour l'instant en mesure d'emporter la décision définitive. Le cimetière découvert hier révèle encore une fois toutes les atrocités de cette guerre.

La réalité est que personne aujourd'hui ne peut gagner cette guerre.

Les positions des uns et des autres se radicalisent. Chacun veut être le vainqueur. Et il faudra un perdant. Dans ce contexte, si la Russie est acculée, le risque nucléaire et le risque d'une extension du conflit est maximum.

Il faut prendre au sérieux la déclaration du secrétaire général de l'Onu qui, au coeur de cet été, affirmait que l'humanité n'est désormais qu'à « une erreur de jugement », de l' « anéantissement nucléaire ». Et l'armement envoyé par milliards par l'OTAN nous rapproche un peu plus chaque jour d'une troisième guerre mondiale.

L'alternative est claire : soit la guerre, soit une solution diplomatique.

Les évènements de l'été ont montré que des accords partiels étaient pourtant possibles : sur l'exportation des céréales, ou sur la centrale nucléaire de Zaporijia. Des propositions existent. Des initiatives diplomatiques sont possibles et sont même prises.

Le président mexicain Lopez Obrador a appelé à la création d'un « comité de médiation » comprenant le secrétaire général de l'ONU. Il présentera un plan lors de la réunion de l'assemblée générale des Nations Unies la semaine prochaine. Là aussi là France à un rôle essentiel à jouer.

Je regrette, de ce point de vue, que le président de la République, tout en affichant en parole une volonté de règlement diplomatique de la guerre en Ukraine, s'aligne sur les surenchères bellicistes des États-Unis et de l'Otan.

De même nous devons aussi être ferme sur notre soutien au peuple arménien qui subit à nouveau depuis plusieurs jours les bombardements de l'Azerbaïdjan, avec, en creux, l’enjeu du gaz encore une fois.

La Paix est plus que jamais à l’ordre du jours de notre activité. C'est le sens de l'appel de personnalités que je vous propose de lancer dans les prochaines semaines pour contribuer à la relance d'un grand mouvement pour la paix."

L'initiative du jeudi 21 septembre (Journée internationale de la Paix) devra y contribuer en amplifiant la mobilisation pour la paix, pour le désarmement, pour une solution diplomatique immédiate à la guerre.


La guerre en Ukraine connaît une amplification marquée à la fois par une intervention massive de l'OTAN et par la volonté de la Fédération de Russie d'annexer une partie de l'Ukraine qui, rappelons le, est un État souverain internationalement reconnu et dont l'occupation même partielle ne saurait être acceptée.

Le renforcement des arsenaux militaires, en particulier de l'OTAN et des USA, ne peut-être qu'un prélude à l'élargissement du conflit et ne peut se traduire que par une nouvelle escalade dévastatrice pour les peuples.

La volonté d'annexion affirmée par la Russie qui a mis en oeuvre l'invasion militaire de l'Ukraine est inacceptable et nous la condamnons. Le discours de V. Poutine le 21 septembre prévoit en effet le lancement du processus d'annexion à la Russie de 20% du territoire ukrainien. S'y ajoute la menace d'utiliser des armes nucléaires, ce qui de plus abaisse dangereusement le seuil de la dissuasion.

Nous réaffirmons la nécessité absolue que soit mis fin à la guerre en Ukraine sur la base de la reconnaissance de la souveraineté de ce pays et des intérêts légitimes de sécurité des pays de la région et en particulier de la Fédération de Russie.

Tous les efforts doivent être tournés dans ce sens et non dans celui d'une escalade dont les conséquences sont extrêmement dangereuses pour tous les peuples du monde.


Résolution du Conseil National du Parti Communiste Français - 18 septembre 2022



Résolution du Conseil national du PCF

18 septembre 2022

Réunis en conseil national, les communistes appellent en premier lieu à faire du mercredi 21 septembre une grande journée de mobilisation pour la paix et la fin des conflits armés partout dans le monde. Nous appelons à la mobilisation contre la guerre en Ukraine, décidée et déclenchée par le pouvoir russe, afin d’y mettre un terme et de conjurer les risques qui l’accompagnent. L’OTAN, renforcée par l’escalade guerrière en cours, légitime des logiques dangereuses de confrontation, de remilitarisation de l’Europe et d’augmentation des dépenses d’armement.

Nous appelons la France à agir pour une solution diplomatique, seule solution pour mettre un terme aux souffrances humaines qu’elle engendre et écarter le risque d’utilisation d’armes de destruction massive et d’armes nucléaires et celui d’une extension du conflit qui pourrait déboucher sur une nouvelle guerre mondiale. Cela passe par une conférence européenne pour la paix et la sécurité collective avec l’ensemble des États.

Après un été marqué par l’inflation grandissante alors que le CAC 40 tutoie des records ainsi que par les conséquences du dérèglement climatique, la rentrée se fait sous la menace de la récession et la montée des problèmes énergétiques. En cette rentrée, des millions de nos concitoyennes et concitoyens affrontent d’immenses difficultés face à la hausse des prix et la casse par le pouvoir des services publics d’éducation et de santé.

Ces événements révèlent la profondeur des crises en cours qui ont toutes en commun d’être nourries par le capital et qui s’alimentent mutuellement. Pour conjurer la crise capitaliste et relever les défis de ce siècle, l'heure est à construire un renouveau du communisme français.

La politique du pouvoir et de l’union des droites, faite de gros cadeaux aux profits, de petits chèques aux milieux populaires et de nouvelles régressions sociales, ne permet pas de répondre à l’exigence d’une vie digne pour chacune et chacun et aux défis économiques, sociaux et énergétiques. Réforme de l'assurance chômage, réforme des retraites, budgets d'austérité pour la sécurité sociale et l’État, restrictions énergétiques... c'est un programme de classe, un programme de combat pour faire payer la crise au peuple qu’annonce Emmanuel Macron en cette rentrée. La situation est d’autant plus grave que le Rassemblement national, à l’influence décuplée à l’Assemblée nationale, cherche à exploiter la première occasion offerte par la crise de régime pour développer sa politique raciste et xénophobe.

Relever les défis du travail et de l’énergie

Le chômage touche aujourd’hui près de 6 millions de nos concitoyens et la précarité se renforce avec plus de 100 000 personnes supplémentaires qui ont eu recours à l’aide alimentaire depuis le début de l’année. Des centaines de milliers de salariés démissionnent tandis que de fortes pénuries d’emploi se font jour dans de nombreux domaines.

Face à la crise du marché du travail capitaliste et aux exigences sociales et écologiques, le PCF lance une grande campagne pour faire du travail, de l’emploi, de la formation et de l’intervention des salarié.e.s un enjeu central du débat politique, mettre en échec les réformes programmées, notamment celles de l’assurance chômage et des retraites, obtenir des avancées immédiates telle la hausse des salaires, des indemnités chômage et l’amélioration des conditions de travail, des embauches et faire grandir l’exigence d’une sécurisation de l’emploi et de la formation pour garantir à chacun.e le droit à un emploi ou une formation dans une sécurité de revenus.

Le PCF appelle également toutes les forces vives du pays à mener ensemble une grande campagne unitaire contre le projet gouvernemental de recul de l’âge de départ en retraite et à construire un contre-projet pour une réforme des retraites digne du XXIe siècle.

En outre, à quelques mois de l’hiver, beaucoup de nos concitoyen.ne.s ont cette même question en tête : vais-je pouvoir payer mes factures d'énergie, ne pas souffrir du froid ou devoir choisir entre me nourrir correctement, me déplacer ou me chauffer ?

Face à l’inquiétude populaire devant la hausse des prix de l’énergie et pour relever le défi énergétique, après l’appel de Fabien Roussel à une résistance républicaine des collectivités et celui de maires communistes et de gauche, le PCF appelle à faire grandir la mobilisation avec les salariés, les élus, les collectivités et la population pour une maîtrise publique de l’énergie, des formations et des embauches massives, pour sortir le gaz et l’électricité du marché européen comme l’Espagne et le Portugal et fixer les prix en fonction de la réalité des coûts de production par EDF et Engie qui doivent devenir des établissements publics sous maîtrise sociale et collective. En effet, il est nécessaire tant pour les collectivités, que pour les entreprises et nos concitoyen.ne.s que le prix de l’énergie baisse.

C’est fort de cette ambition et de ces propositions que Fabien Roussel engage avec les communistes un tour de France des régions pour poursuivre le dialogue initié en grand avec les Français.es lors de l’élection présidentielle, des élections législatives et des luttes récentes.

Développer les mobilisations sociales

C’est fort de cette ambition et de ces propositions que les communistes appellent les Français.es et les forces vives du pays, forces de gauche et écologistes de la Nupes et au-delà, forces syndicales et associatives à contribuer en priorité à la réussite de la journée du 22 septembre pour la santé publique et de la journée interprofessionnelle du 29 septembre pour l’emploi et les salaires.

La mobilisation unitaire des salarié.e.s, de leurs organisations syndicales, sur leurs lieux de travail, par la grève et toute forme d’actions, est un élément central du combat pour les salaires, l’emploi, la défense des retraites contre la domination capitaliste. Dans toutes les mobilisations à venir, le travail en commun et le respect des organisations syndicales est un gage d’élargissement et de succès.

Notre objectif est de réussir ces journées et aussi les mobilisations qui vont suivre, dont la marche nationale annoncée par plusieurs organisations, en travaillant à co-construire avec les organisations syndicales.

C’est en ce sens que nous appelons toutes les organisations d’ores et déjà parties prenantes de l’initiative du 16 octobre à créer les conditions avec nous d’un élargissement du rassemblement en perspective de la réunion unitaire du 4 octobre prochain. Ce travail unitaire exigeant est pour les communistes une nécessité pour décider de la participation de notre parti à la marche proposée.

Le PCF contribuera dans la durée à développer les mobilisations sociales les plus larges pour mettre en échec la politique de Macron et des droites, obtenir des avancées immédiates pour le peuple, les salarié.e.s et faire grandir l’exigence de changements radicaux, sociaux, écologiques et démocratiques, pour dépasser les logiques capitalistes. Il appelle notamment à participer aux mobilisations féministes du 28 septembre pour l’IVG et du 25 novembre contre les violences sexistes et sexuelles.

Enfin, le Conseil national du PCF lance ce jour la préparation du 39eCongrès de notre parti qui se tiendra les 7,8 et 9 avril 2023 et envisage de le réunir à Marseille si les bonnes conditions matérielles d’organisation le permettent.

Paris, le 18 septembre 2022

29 Septembre : ON Y VA


Qui a peur du 29 septembre ?


Le patronat et le pouvoir certes, mais aussi ceux qui préfèrent tourner en rond autour des polémiques que de pousser à l’actions toutes celles et ceux qui, dans le monde du travail, des plus jeunes aux plus vieux, doivent reprendre l’initiative.

Reste aux syndicats et associations à faire leur boulot pour empêcher le mouvement d’être dévoyé par les provocations du pouvoir appuyé par des spécialistes de la "révolution" contre les organisations ouvrières qui sortent comme par miracle du chapeau dès que les syndicats sont dans la rue.

Yvon Huet

La CGT propose 10 mesures d'urgence pour les salaires et le pouvoir d'achat :



L’égalité professionnelle et salariale entre les femmes et les hommes
La reconnaissance des diplômes dès l’embauche et le paiement de la qualification
Un revenu de remplacement pour tou·te·s les privé·e·s d’emploi au minimum au niveau du Smic !
L’augmentation des pensions des retraité·e·s avec un niveau minimum de 2 000 euros brut
Une allocation d’autonomie pour les étudiant·e·s et les jeunes en recherche d’un premier emploi et une augmentation des salaires pour les apprenti·e·s
Encadrement à la baisse des loyers et plafonnement de la quittance à 20 % du revenu des ménages
Abaisser le taux de TVA à 5,5 % sur les produits de première nécessité
La baisse des prix des carburants, en ponctionnant sur les revenus du capital des entreprises multinationales du secteur pétrolier
L’arrêt des exonérations de cotisations sociales et fiscales et le conditionnement des aides publiques aux entreprises

Les grandes manoeuvres en vue du futur congrès du PCF sont donc lancées



Les propos de M. Eric Coquerel, après ceux de Mme Mathilde Pannot et de MM Corbière et Quattenens tirant tous, avec les mêmes éléments de langage, sur Fabien Roussel pour le qualifier de détestable réac, sont intéressants car ils définissent une stratégie et une tactique communes, celle choisie par le lider maximo du mouvement populiste gazeux.

N’attendant même pas d’avoir quitté la table du festin dont ils étaient les invités, après avoir échoué ( en partie) dans leur OPA sur le journal L’Humanité et sa fête, ils attaquent aux orgues de Staline, avec une goujaterie certaine, le dirigeant du Parti qui est l’initiateur et le bâtisseur de cet immense rassemblement populaire et qui est force invitante.

La France insoumise refuse donc le débat démocratique nécessaire entre forces de la NUPES sur un sujet décisif, la place du travail dans le projet de transformation politique, économique et sociale.

Pas la peine de discuter de leurs menteries grossières (comme on disait du temps de Molière) sur les propos de F. Roussel, Il faut être un grand, un immense benêt pour croire que son projet est d’attaquer les titulaires du RSA et de supprimer les allocations familiales !

Je rappelle à ces innocents que la volonté d’un travail pour tous est inscrit dans le préambule de la Constitution de 1946, celle issue du programme du ( vrai) CNR : “Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances” (5e alinéa).

Donc , nul besoin ici de revenir sur les dizaines de milliers de textes qui expliquent et entérinent l’importance du travail dans l’évolution psychologique ,sociale, sociétale des individus.

Non, ce qui est important c’est de mettre à jour le sens de l’offensive. A mon sens, c’est un fusil à plusieurs coups.

Tout d’abord le but principal de l’opération est d’influer sur la ligne et le choix des dirigeants du prochain congrès du PCF.

Comme une frustration de ne pouvoir le faire chez eux ( de congrès que nenni).

Ils jouent donc de tous feux, y compris la falsification des propos de F. Roussel désormais clairement estampillé adversaire.

Mais pour ceux qui suivent un peu la politique ,cette recherche des noises à tous prix a émaillé toute la campagne des Présidentielles.

Ils ameutent pour rassembler à l’extérieur du PCF mais aussi à l’intérieur de l’organisation pour changer sa ligne de retrouvailles avec la réalité sans faux semblants et mises sous le tapis des problèmes.

La deuxième cible est le député insoumis François Ruffin qui ne dit rien de différent sur ces questions que Fabien Roussel.

Dans ce coup de billard à plusieurs bandes, JLM et le groupe qui l’entourent trouvent depuis longtemps que F. Ruffin ne se prosterne pas assez devant les affirmations et retournements idéologiques du Lider Maximo et que sa popularité fait de l’ombre.

Les grandes manoeuvres en vue du futur congrès du PCF sont donc lancées , avec une violence ad hominem contre celui qui incarne une ligne autonome et unitaire.

Une ligne loin de toute génuflexion envers un sauveur suprême autoproclamé.


Tribune de FABIEN ROUSSEL dans le monde

 En déclarant préférer le travail au chômage, je n’imaginais pas provoquer pareille polémique.



Que n’avais-je dit ?

Certains ont pris leurs plus beaux airs indignés et y ont vu une saillie inspirée des pires discours de la droite réactionnaire.
D’autres sont allés jusqu’à s’élever contre un racisme à peine larvé.

Quel délire !

Quand on parle des autres, on parle d’abord de soi.

En s’indignant ainsi, que disent-ils d’eux-mêmes ?

Qu’ils ont démissionné.
Qu’ils ont renoncé à la grande ambition qui devrait rassembler la gauche :
celle d’éradiquer le chômage.
Si l’esclavagisme revenait demain, ils négocieraient avec le Medef le poids des chaînes.
Pas moi.
Car le chômage tue, il bousille des vies.
Il fait basculer des familles entières dans la pauvreté.
Il instille partout le venin de la division entre ceux qui ont un emploi et ceux qui en sont privés.
De là où je vous parle, dans ce Nord ouvrier depuis si longtemps fier de ses usines et du savoir-faire de ses travailleurs, on sait la dureté du travail et le coût du chômage.
On sait intuitivement que le chômage est
« l’armée de réserve » du capital, comme le disait si bien Marx.

Remettre en cause la logique libérale du chômage

C’est la menace du chômage qui permet au Medef et aux libéraux d’imposer les bas salaires, les horaires élargis sans supplément de rémunération, le quotidien infernal d’une vie sans pause et sans plaisirs.
Et nous devrions accepter le chômage de masse et nous contenter de garantir un revenu d’existence ?
Il est temps, au contraire, de remettre en cause les logiques libérales qui ont toujours entretenu le chômage plutôt que de l’éradiquer, qui ont préféré l’accompagner plutôt que d’empêcher le déménagement de pans entiers de notre industrie.

Ouvrons les yeux.

L’industrie représentait 24 % de notre PIB en 1980 et seulement
10 % en 2019.
Notre flotte de pêche est passée de 11 500 bateaux, en 1983, à 4 500, aujourd’hui.
Quant à la saignée paysanne, elle nous a fait passer de 1 263 000 exploitations agricoles, en 1979, à 429 000, en 2017.

Résultat :
5 millions de privés d’emplois, 2 millions de bénéficiaires du RSA, 4,5 millions de primes d’activité versées par la CAF. Et 10 millions de Français sous le seuil de pauvreté.
Beau succès.

Alors, j’assume.

Je me bats pour une société qui se fixe comme horizon de garantir un emploi, une formation, un salaire à chacun de ses concitoyens.
Et je m’inscris en faux contre ceux qui théorisent la « fin du travail ».
Ce discours passe totalement à côté des réalités qui se font jour.

Ayons de l’ambition pour notre pays.

Tant de besoins mériteraient d’être satisfaits. De quoi permettre à chacun de trouver sa place dans la société et de retrouver sa dignité par le travail.
Redonner du sens au travail
Regardez ces classes sans professeurs, ces trains qui ne circulent pas faute de conducteurs, ces services d’urgences fermés faute de personnels.
Qui peut croire que nous relèverons le service public sans fonctionnaires en plus ?
Qui peut imaginer que nous conduirons la transition écologique sans créer d’emplois ?
Qui peut penser que nous pourrons reconquérir notre souveraineté énergétique, industrielle, alimentaire sans millions d’emplois supplémentaires ni formations massives ?

Bien sûr, à titre transitoire, les salariés ont besoin de protections, d’accompagnement et je serai à leur côté pour dénoncer toutes les attaques du gouvernement contre eux, avec cette réforme de l’assurance-chômage ou encore le projet de travail obligatoire en échange du RSA.

Fabien Roussel : "Nous ne sommes pas en pénurie d'électricité" sur RMC le vendredi 9 sept. 2022

 


Face à la hausse du prix de l'énergie, le maire communiste de l'Oise Jean-Pierre Bosino a annoncé qu'il refuserait de payer les factures d'électricité et a appelé les collectivités à suivre le mouvement. Dans Le Parisien , Fabien Roussel lui apporte son soutien.
Fabien Roussel s'explique : "Nous ne sommes pas en pénurie d'électricité, il n'y a aucune raison à ce que les tarifs augmente"

Rentrée politique réussie des communistes du Pas de Calais

Beaucoup de monde pour notre traditionnelle rentrée politique du ⁦PCF du Pas-de-Calais aux côtés de Hervé poly secrétaire départemental de ⁦Christian Pedowski Maire Communiste de Sallaumines et de Audrey Desmarai Conseillère Départementale PCF. 

Un discours offensif qui donne le ton.